Labyrinth

Comme toujours, mon père me forçait à garder le bébé, cet affreux bébé pleurnichard et gâté qui avait toujours tout pour lui.

Un soir, j'en eu assez de ses caprices et entra dans sa chambre. Je le regarda au travers des barreaux de son lit.

-Tu devrais arrêter Jonas... Car sinon, je vais dire les mots interdits...

Il sembla se calmer un peu, peut-être effrayé par ma menace. Non, je n'Allais pas faire cela, je n'allais pas osé dire ses mots. Ou peut-être que oui...

-Tu connais l'histoire non? La malheureuse jeune fille, considéré presque comme une esclave, forcée de garder le bébé. Elle croyait que personne ne voulait d'elle. Mais le roi des Goblins était fou d'amour pour elle. Et sans qu'elle ne le sache, il lui donna un pouvoir. Elle n'avait qu'à le demander, et le bébé serait emmené.

Je me redressa, voyant qu'il pleurait toujours, de plus en plus fort. Je soupira et me releva complètement et me dirigea vers la porte. Je me tourna vers lui avant de fermer.

-Je voudrais tellement qu'il vienne te chercher... tout de suite!

Je ferma la lumière et la porte derrière moi.

Ce jour-là, j'étais évacher, comme à tout les jours d'ailleur, je regarda paresseusement, quoiqu'avec un air royal tout de même, mes sujets. Les gobelins, une vraie taverne ce chateau! Je les sentais frémir, un orage grondait et elle était seule. Nous l'observiont par cette grande boule de cristal que j'avais installer dans la pièce, j'avais la même réplique dans ma poche que je gardais constemment avec moi. Je l'avais depuis toujours. Mon père me l'avait donné lorsque j'avais l'âge de découvrir l'art de la magie. Déjà là, cette boule m'intriguait, mon père jouait avec, avec une telle fluidité que s'en était presqu'hypnotique.

L'année de mes huit ans, mon père, le grand Jareth, mourrut subitement. Il m'avait parler de cette fille à qui il avait enlevé son petit frère et tout ce qu'il s'était déroulé par la suite. J'avais tout de suite compris que si il était mort si jeune, c'était parceque l'amour de sa vie lui avait lâchement brisé le coeur en partant pour toujours. Il était mort à petit feu par sa faute. J'étais seule par sa faute. Tout était de sa faute. Je me jura que lorsque j'en aurais le pouvoir, je tuerais cette femme pour tout le mal qu'elle nous avais fait à moi et mon père.

Un soir, après plusieurs nuits à ne pas dormir et à ne faire que pleurer de rage, j'observa cette boule de cristal, la seule chose qu'il me restait de Jareth, et j'y vis cette fille. Plus jeune, cinq ou six ans je dirais, elle était si jolie... mon coeur d'enfant s'emballa rapidement. J'en oublia cette femme infecte, que voulez-vous. Lorsqu'un Roi des Gobelins s'interesse à une chose plus rien n'importe.

Chaques jours je l'observais, elle grandissait en beauté et en caractère aussi. Normal paraît-il pour les personne de son âge, moi naturellement je ne l'étais pas ça non. Non en fait j'ai toujours eu un mauvais caractère. Soit, je la conaissais par coeur. Et je n'en étais que plus amoureux... c'est pour cette raison que je lui donna la magie. En fait, je lui donna plutôt le pouvoir d'avoir ce qu'elle désirait, à condition bien sûr d'utiliser la bonnes formulation de mots.

Ce soir elle allait le dire, elle allait utiliser pour la première fois le don que je lui avais offert. Nous le sentions, elle le dirait!

-Tu devrais arrêter Jonas... Car sinon, je vais dire les mots interdits...

Oui! Elle y était presque!

-Tu connais l'histoire non? La malheureuse jeune fille, considéré presque comme une esclave, forcée de garder le bébé. Elle croyait que personne ne voulait d'elle. Mais le roi des Goblins était fou d'amour pour elle. Et sans qu'elle ne le sache, il lui donna un pouvoir. Elle n'avait qu'à le demander, et le bébé serait emmené.

-Vas-y, vas-y, lanca un des goblins presqu'aussitôt assomé par ses camarades pour le faire taire.

-Je voudrais tellement qu'il vienne te chercher... tout de suite!

Un sourire mesquin se dessina sur mes lèvres, enfin... D'un coup tout devint noir puis l'instant d'après nous voyons la porte se refermée dans la chambre du bébé où nous étions apparus. Je m'empara de celui-ci et je disparu...

Dès que je fermis la porte de la chambre de Jonas, je sus que quelque chose ne tournait pas rond. Tout était beaucoup trop calme. Pourtant, à peine quelques secondes plus tôt, cette maison n'était remplie que par les pleurs. J'hésita une seconde, puis laissa la poignée. Je me dirigea vers ma chambre et m'étendit sur le lit, m'attendant à entendre ce satané bébé se remettre à pleurer bientôt.

Je ferma les yeux, songeant à cette vie que je détestais tant, à celle que j'avais déjà eu et que j'avais su apprécié, à celle que je pourrais avoir. Je m'égarais dans mes pensées. J'aimais cette histoire de Roi des Goblins, j'aimais imaginer qu'elle était vraie, que j'étais celle qu'il aurait choisi. Mais je restais réaliste tout de même. Cette histoire était pour les enfants. Et même si elle était vraie. Pourquoi m'aurait-il choisi moi? Moi, qui n'avait rien à offrir, qui n'était ni la plus belle, ni la plus intelligente. Non, si ce Roi existait, il devait avoir un bien meilleur goût.

Je ferma les yeux en soupirant. Qu'est-ce que c'était apaisant tout ce calme. Si seulement c'était comme cela plus souvent. Sans le réaliser, je m'assoupis.

~_~_~_~

Un château s'élève devant moi. Immense, majestueux, mais à la fois si effrayant. J'ignore si je dois avoir peur ou non. Mais j'avance tout de même, poussant les lourdes portes de l'entrée.

J'avance lentement dans les longs couloirs sombres. Je sens des regards sur moi, mais peu importe où je regarde, il n'y a personne. Mais je les sens quand même. Je me dirige dans le château comme si je le connaissais par coeur, mais je ne le connais pas. Il m'effraie même.

Mes pas me guident vers une grande pièce. Elle est tellement plus belle que les autres pièces. Bien que je n'ai pas vu les autres pièces, je sais qu'elle est plus belle. Ces draperies, ce lit, tout est exactement comme je pourrais l'avoir souhaité dans mes rêves les plus chers.

Je m'approche du lit et caresse les draps de satin doucement. Quelqu'un s'approche alors derrière moi et glisse sa main autour de ma taille, remontant la seconde vers ma poitrine, la caressant doucement, avant de continuer sa course vers mon menton. Cette présence, bien qu'étrangère, m'est rassurante. Mon corps est en ébullition. Je suis bien dans les bras de cet inconnu. Il me forçe à tourner la tête vers lui et baisse la tête vers moi, frôlant délicatement mes lèvres.

~_~_~_~

Je me réveille en sursaut, le coeur battant la chamade. Encore ce rêve étrange. Bien qu'il soit agréable, une partie de moi le déteste. J'aime trop ce rêve, cette présence masculine. Je ne le devrais pas. Il n'est qu'un rêve!

Je jete un oeil à mon cadran. Minuit. L'heure du biberon de Jonas. Je soupire et me lève. Je vais chercher le biberon et retourne à sa chambre. J'ouvre la porte et ouvre la lumière... L'ampoule a brûlée?

J'entre dans la pièce. Je sens que quelque chose ne tourne pas rond. Je me dirige vers le berceau de Jonas et me penche vers lui. Il est étrange... J'ôte la couverture et recule en craint, échappant le biberon sur le sol. Un rat géant se trouve à la place de mon frère.

Soudain, la porte claque derrière moi. J'entend des murmures, je sens des regards, mais je ne vois rien.

-Qui êtes-vous? Qu'avez-vous fait de mon frère?!

De mon chateau j'observe ses mouvements, elle ne semble pas remarquer la dispariton de son frère... parfait. Je la vois qui s'endort et je souris. Silencieusement, je crée un monde dans son rêve, comme à chaques fois que je le fais. Et comme à chaques fois, elle entre dans la même pièce et comme à chaque fois, je ne peux résister à l'envie de la surprendre.

Je me glisse derrière elle et je sens déjà son corp frémir, elle est si belle, je la fais se retournée vers moi et à l'instant où je frôle ses lèvres elle disparaît. Je soupir de mécontentement et je reviens juste au moment où elle dit:

-Qui êtes-vous? Qu'avez-vous fait de mon frère?!

J'apparaît derrière elle en entoura sa taille comme tant de fois je l'avais fais dans ses rêves. Mais cette fois-ci je la touchais réellement... c'était... c'était... Je ne trouvais pas de mot. Je m'approcha de son oreille pour y parler d'une voix grave.

-N'est-ce-pas ce que tu a tant souhaiter? Te débarasser de cet enfant pleurnichard?

Je remonta une de mes mains vers sa poitrine, copiant chaques geste que j'avais répété cent fois au moin. J'entend quelques ricanements derrière moi, ces gobelins s'amusent pour un rien! Je dois avouer que la situation m'amuse également.

Je résista à l'envie de déguster doucement sa nuque, je ne fis que la caresser de mes lèvres.

-Mais reste calme,dis-je lentement, ton frère est en sécurité...

Je la fis pivoter vers moi et je la regarda dans les yeux. Ce regard... j'avais si longtemps espérer le rencontrer...

Dès que j'eus prononcé ces mots, je sentis une main glissée autour de ma taille. Je me tendis et j'en perdis le souffle une seconde. Qui était-il? Qu'allait-il me faire? Me violer et me tuer, me laisser mourir en apportant mon frère je-ne-sais-où? Je pris alors conscience de ses mouvements, de leurs familiarités. Ils étaient comme dans mon rêve, identiques, mais encore meilleurs.

-N'est-ce-pas ce que tu a tant souhaiter? Te débarasser de cet enfant pleurnichard?

Je ferma les yeux en me laissant aller contre le corps derrière moi. Non, ce n'était pas possible. Je devais toujours être en train de rêver. Il remonta sa main vers ma poitrine, surement encore plus longtemps et sensuellement que j'en avais eu l'habitude dans mes rêves.

Des rires me ramenèrent rapidement sur terre. J'ouvris les yeux et me retint de les refermer lorsque je sentis ses lèvres me toucher la nuque. C'était si... Je déglutis péniblement. Non, je ne pouvais apprécier... Enfin... Oui... Je le pouvais peut-être.

-Mais reste calme, ton frère est en sécurité...

Je me souvins alors de la raison de ma présence dans cette pièce. Jonas. En quelques instants à peine, cet étranger avait réussi à me faire oublier la présence de mon frère. Il me retourna et j'ancra mon regard dans le sien. J'étais incapable de m'en séparer. Il était tellement.... beau...

Je constatais alors avec, joie et crainte mélangée, qu'il était l'homme dans mes rêves. Je n'en avais pas la certitude, je ne l'avais jamais vraiment vu dans mes rêves, mais une partie de moi savait très bien que c'était lui. Il était beau, il était grand, majestueux. L'évidence me frappa alors.

-Vous êtes le Roi des Goblins, murmurais-je.

Je rêvais! Mais non... C'était beaucoup trop réel. Je ne pouvais pas rêver. Mais ce ne pouvait pas être vrai! Mon regard s'attarda sur ses lèvres. Les baisers que j'avais reçu dans mes rêves étaient délicieux. J'en étais tombée sous le charme. À quoi ressembleraient-ils en réalité? Je fis un petit mouvement, désireuse de l'embrasser, puis me resaisit. Non, je ne le devait pas!

Je recula vivement, reprenant mes esprits et mon souffle. Je l'observa un moment, puis lança sur un ton presque suppliant.

-Mon frère, je dois récupérer mon frère! Rendez-le moi! S'il vous plaît! Vous ne pouvez pas partir comme ça avec lui!

J'eu un sourire satisfait en la sentant se laissée faire contre moi. Je sentis ses frissons sous mes caresses, je ne la laissais pas indiférente apparement, elle semblait bien se rapeller de moi. C'Était encore mieux! Parfait... Je la sentis alors se raidir en entend parler de son frère. Je lui chuchota sensuellement à l'oreille.

- Tout doux... je ne te ferais pas de mal...

Je passa mes mains sous ses vêtements, je voulais sentir sa peau contre la mienne. Je voulais qu'elle m'appartienne, pour toujours! Qu'elle ne soit qu'à moi et moi seul!

Lorsque je la fis se retourner elle me regarda avec stupeur et... émerveillement? Je n'en étais pas si sûr... Une chose était sûr, elle était hypnotisée par moi, tout comme moi-même dailleur. Je ne pouvais détacher mes yeux des sien, même si je me devais de garder mon sang-froid en tout temps.

-Vous êtes le Roi des Goblins,dit-elle d'une petite voix.

Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres. Quelle rapidité d'esprit! J'aura presqu'eu honte si elle n'avait été qu'une idiote... je dis bien presque puisque les idiotes sont tout de même amusantes à utiliser.

Je la vis s'approcher lentement comme si elle voulait m'embrasser, je l'aurais volontier fais si elle ne s'était pas presqu'aussitôt reculée par peur.

-Mon frère, je dois récupérer mon frère! Rendez-le moi! S'il vous plaît! Vous ne pouvez pas partir comme ça avec lui!

Je fis un petit sourire suposément désaprobateur.

-Je regrette mais ce qui est dit est dit, tu a souhaiter qu'il disparaîsse et j'ai exaucé ton voeu. N'est-ce-pas ce que tu voulais?,dis-je en m'approchant d'elle pour la coincée entre le mur et moi.

-Réfléchit, tu a enfin la paix, tu pourrais vivre sans avoir à supporter son horrible présence plaignarde.

J'approcha mon visage du sien en frôlant ses lèvres.

-Arrête dis penser...

J'approfondis ce presque baiser avec une telle passion que le vent balaya la chambre furieusement. Quelques goblins, les plus léger, s'envolèrent sans bruit pour s'écraser contre un mur, tout en silence. Ils savaient que s'ils me dérangeait dans un moment pareil ils le regretteraient fortement plus tard.

Beau rp

Woow je suis touchée OO

C'est genre un des seuls qui a pas 10 lignes

c pour ca qu'ils ont abandonnés apres 5 posts xD

LOOOOOL XD Osti que je l'ai ris celle-là XD

bon 6 scuse ...
C'était épuisant, sa prenait toute une journée faire ste longueur là XD