À la recherche d'une vie différente

J'allais manger une frite lorsqu'il dit ses dernières paroles. Ma bouche resta ouverte un moment, trop surprise par ce qu'il venait de dire.

-Ça avait l'air pénible à dire, murmurais-je avant de manger ma frite.

Je jubilais à l'intérieur. J'étais tellement heureuse et à la fois effrayée de savoir qu'il m'aimait. Une partie de moi ne pourrait probablement jamais oublié le fait que son amour était en partie dédié à l'enfant que je portais et non vraiment à moi. Quoique, s'il m'aimait vraiment complètement?

-Enfin... Ça explique des choses... Tu sais déjà ce que je ressens alors c'est plaisant à savoir.

Je baissa la tête, me sentant rougir un peu. Cela faisait tellement longtemps que j'avais rougis. Je n'aimais pas cela.

Je lui jetait un regard un peu sombre. Elle ne m'aidait pas vraiment à lui dire des choses avec les remarques qu'elle faisait. Par contre je souris un peu en la voyant rougir. Elle était encore plus jolie avec les joues rouges comme ça.

Je décidais de changer de sujet, nous n'étions pas obligatoirement obligé de nous engueuler à chaque sujet que nous abordions ...

-Tu crois que ce sera un garçon ou une fille?

Je lui fit une petite grimace amusée et je dis:

-Car venant de moi ... Ce sera certainement un garçon!

Je m'en fichais, mais il était vrai que j'aimerais bien avoir un garçon ...

Je souris lorsqu'il posa la question sur le sexe de l'enfant. J'y avais souvent songé, j'ignorais qu'il y aurait pensé par contre. Je devrais me rendre à l'évidence que je ne connaissais pas Carl autant que je voulais le prétendre. Il resterait toujours un type mystérieux.

-Ça ne me dérange pas que se soit un garçon, c'est même ça que je préfère. Les filles, c'est beaucoup trop d'entretien! Toujours à se plaindre!

Je toucha mon ventre de ma main, délicatement. On pouvait commencer à sentir que mon ventre grossissait un peu. J'aimais bien cette sensation. J'avais hâte qu'il commence à bouger, à le sentir en vie.

-J'ai toujours rêvé de me former une équipe de football, dis-je en riant un peu.

Je n'étais pas le genre de femme à montrer cela. La plupart des gens croyait que je passerais ma vie seule, à vieillir sans famille, sans enfants. C'était pourtant le contraire. Je ne me voyais pas être mère au foyer, mais je voulais des enfants. C'était tellement important pour moi, pour pouvoir leur donner un amour que moi je n'avais pu avoir de la part de mes parents.

Je souriais, elle ne pouvait pas trouver meilleur sujet de conversation avec moi. J'adorais les enfants, du moins, je savais que j'aimerais ceux que j'aurais, ceux des autres me laissaient plutot indifférent à vrai dire. L'ont ne pourrait jamais songer au fait que je pourrais être un bon père, mais je savais que d'avoir des enfants était ce que je désirais le plus au monde. Et malheureusement pour Clairval, enfin je ne savais pas pour elle, je ne me limiterais probablement pas à un seul ...

-J'ai toujours voulu des enfants ... Alors je ne serais pas déçu, peut importe le sexe, dis-je doucement.

Je posais mes coudes sur la table. J'avais terminé de manger et je songeais à tout ce qui nous arrivais maintenant. Clairval qui était enceinte de moi, nous n'étions plus en prison. J'avais l'impression de revivre, et laissez moi vous dire que je n'avais plus beaucoup d'espoir de sortir de là ...

-Ont va ce chercher une maison ? Demandais-je soudainement.

J'avais tellement hâte d'avoir mon endroit à moi ... À nous ... Le motel, c'était mieux que la prison, mais presque simillaire ...

Je souris à Carl tout en finissant mon verre de lait. Lui et moi, nous aurions une grosse famille! Enfin, c'était si nous pouvions nous supporter assez longtemps pour simplement penser en à avoir un autre.

Je sursauta presque lorsqu'il demanda, assez soudainement, si nous partions à la recherche d'une maison. Mon sourire s'aggrandit un peu. Une maison, un endroit que pour nous, un endroit de liberté total. Je hocha doucement la tête.

-Je veux une maison blanche, à la campagne, sur un seul étage et relativement vieille!, m'exclamais-je.

J'étais tout de même conciliante lorsque je le voulais bien. S'il n'aimait pas ce type de maison, nous pourrions tenter d'en trouver une autre, mais c'était important pour moi qu'elle soit à la campagne. Je ne veux plus jamais avoir à vivre en ville. Je ne voulais pas non plus que mes enfants doivent subir cela.

Je souriais. Nous n'avions pas toujours les mêmes goût mais en matière de maison c'était plutot similaire. Je préférais plutot la brique, mais je voulais une maison relativement vieille, la campagne et les étages importaient peu pour moi, elle aurait de la difficulté à trouver une grande maison sur un seul étage ...

-Et un grand terrain ... Dis-je d'une voix basse.

J'étais bien, j'aimais parler de ce genres de choses avec elle, même si nous passions la moitiée de notre temps à nous tirer les cheveux, je sentais que l'autre moitié serait très bien.

Je me levais lentement, jetant les restes. Je dis ensuite:

-Alors? Ont y va?

Je n'avais pas particulièrement envi de rester ici vraiment plus longtemps.

Je me leva à sa suite, attrapant ma vieille veste au passage.

-Pas un grand terrain Carl, un IMMENSE terrain. Sans clôture. Juste.... L'impression de liberté continue!

Je ferma les yeux une seconde, m'imaginant dans mon immense cour arrière, assise sur le sol, sentant le vent sur mon visage, dans mes cheveux.

J'ouvris les yeux et m'approcha lentement de Carl. Je me mis sur la pointe des pieds pour tenter d'arriver à son niveau.

-Est-ce qu'on peut avoir un chien? Dis ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Je souriais à l'idée d'avoir une grande cour. Oui, c'était ce que je voulais également, quelque chose de grand, maintenant que j'y pensais, avor une grande maison n'avait jamais été très important pour moi, mais après avoir vécu dans une cellule durant 6 ans ... Plus c'était grand et mieux c'était!

-Non ... Pas de clotures ... Dis-je d'une voix basse.

Surtout pas de cloture, tout ce qui pouvait ressembler à une prison était à exclure.

Je fis une grimace à sa dernière question qui était trop insistante à mon goût. Je n'étais pas friand des animaux. Pas que je les détestaient, je trouvais juste que c'était ... Inutile.

-... Un chien? ... Enfin, je n'en sais rien ... Quel genre de chien?

Je fronçais les sourcils. Je n'avais pas particulièrement envi d'avoir un chien ...

Son manque d'enthousiasme à propos du chien ne brisa pas MON enthousiasme. J'étais encore plus résolu à tenter de le convaincre qu'un chien, c'était vraiment la plus belle des bêtes sur cette planète.

-Pas un petit chien laid là, un gros, comme un berger allemand ou un husky. Une bête pure et digne. J'ai toujours voulu un chien!

Je lui souris, un sourire irrésistible comme j'aimais bien en faire. Je me souvins que Carl avait un chat du temps de l'Undercity. La pauvre bête avait souvent souffert selon ce que j'avais entendu. Cela ne se reproduirait pas avec le chien. Je m'en occuperais. Même Carl finirait par l'apprécier.

Je mis ma veste et ouvrit la porte du môtel. Je sortis à l'extérieur et ferma les yeux un moment, aveuglée par le soleil.

-On va avoir un chien alors?

Je ne répondis rien à sont petit délire sur les chiens pures. Tant qu'elle ne désirait pas un chihuhua ... Je sortis également à l'extérieur, appréciant le contact du soleil sur mon visage ... L'ont ne voyait pas souvent le soleil à Sadismus ...

-Ont verra. Dis-je finalement.

Je n'avais pas envi d'avoir un chien, mais bon, si nous avions un grand terrain et une grande maison peut-être que je finirais par ne pas trop le rencontrer ...

-Il faudrait aller dans une banque premièrement ... Il y a tout de même 6 ans que je n'ai pas touché à mon argent ... Mais elle est placée, je ne devrais pas avoir de problèmes.

Il croyait peut-être que j'allais abandonner aussi rapidement. Je n'allais plus lui en parler pour le moment, mais s'il ne le savait pas encore, il apprendrait que j'étais tenace. On ne peut pas avoir une maison à la campagne avec un grand terrain, sans avoir de chien pour nous protéger!

-Oui, c'est une bonne idée de trouver une banque. Je vais en profiter pour voir s'il me reste de l'argent et s'il m'en reste, de tout déménager dans un nouveau compte pour que ma mère arrête de fouiller dedans.

Je roula des yeux en disant cela. Ma mère était un cas vraiment désespéré. Elle avait toujours tout fait pour prendre l'argent des autres.

-Alors, tu as vu une banque lors de ton périple de ce matin?

Je songeais à ce que j'avais pu voir ce matin. Oui il me semblais en avoir vu une. Je marchais dans cette direction respirant pleinement, j'avais cette impression d'avoir mal au poumon tellement l'air était bonne, l'air de Sadismus était horrible ... Et j'espérais ne plus jamais avoir affaire avec ma claustrophobie ...

J'entrais dans la banque, vérifiant que mon compte était toujours bien en action. C'était bien, j'avais l'argent que j'espérais, je me fis faire un nouveau compte et je fis faire deux cartes. Je transférait une partie de mon argent là-dessus, et je revins ensuite rejoindre la jeune femme. Je lui tendit la carte et je dis:

-Je ne sais pas comment vont tes finances, mais tient. Comme ça tu auras acces à mon compte. Dis-je simplement.

Je lui donnerait mon code plus tard, pour le moment nous devions nous trouver une maison ... Et de préférance pour pouvoir enménager le plus rapidement possible ...

Pendant que Carl alla rencontrer un commis au comptoir de la banque, je fis de même un peu plus loin. Je découvris sans réelle surprise qu'il ne me restait pratiquement plus rien. Le commis lui fût TRÈS surpris de me voir en face de lui car dans mon dossier, j'étais apparemment morte. Lorsque je lui montra que j'étais vraiment moi, il accepta de transférer le peu d'argent qu'il me restait sur un autre compte. Je pourrais aller m'acheter quelques fringues et payer quelques dépenses. Cela me démoralisait un peu de voir l'état de mes finances. Je devais me trouver un boulot et vite.

Lorsque Carl me tendit une carte bancaire, je la regarda un moment avant de la lui retendre.

-Tu n'as pas à faire ça tu sais. Je vais me trouver un boulot et économiser. Tu sais que je suis radine, ce ne sera pas trop difficile. Je n'aurais qu'à me trouver un métier payant comme chanteuse de cabaret ou danseuse nue.

JE dévisagea un homme qui m'avait entendu dire les derniers mots. Je n'aimais pas l'air avec lequel il me regardait. Quel pervers!

-Allez, on y va trouver cette maison!

Je fronçais les sourcils et je dis:

-Je n'ai pas gardé cet argent pour te voir danser toute nue.

Je lançais un regard noir à l'homme qui dévisageait Clairval perversement, étrangement il disparu rapidement ... J'agitais la carte et je dis:

-Je vais travailler, et comme tu dis que tu es radine, tu ne devrais pas flamber tout cet argent, non?

Je lui fit un mince sourire et je lui donnait la carte. J'étais loin d'être quelqu'un qui ce souciait beaucoup de l'argent, j'avais économisé toute ma vie pour ça, même si jamais je n'avais cru que j'aurais des enfants, c'était tout ce que je voulais, et entre les vêtements et la nourriture, je n'avais aucunement dépensé.

-Ouais! Dis-je finalement, content de mette fin à la discution. Je ne voulais pas qu'elle crois que je lui faisait la charité alors que c'était tout autre. Je ne voulais simplement pas qu'elle ai d'ennuis ...

Je sortis de la banque et je dis:

-...Bon alors mieux vaudrait se trouver un agent ... à moins que tu veulle débarquer dans une maison qui te plaît et forcer à vendre ...

Je récupéra la carte que Carl tenait à ce point à m'offrit et la mit dans mon porte-feuille. Je n'aimais pas avoir l'impression qu,il tentait de m'entretenir. Il me fournissait l'argent, alors je faisais ce qu'il voulait. Je savais bien que ce n'était pas le but principal de Carl, mais je le savais également un peu vieux jeu. Il s'attendait peut-être à «m'acheter» pour que je devienne une mère à la maison! Peut-être dans plusieurs années, lorsque je serais vieille et fatiguée, mais j'étais beaucoup trop débordante d'énergie et jeune en ce moment pour simplement y songer.

-Je vais travailler aussi bon, tu ne me feras pas changer d'avis.

Je ne poursuivis pas sur le sujet, je n'avais pas envie de me battre avec lui en ce moment. J'étais beaucoup trop énervée à l'idée que nous allions nous acheter une maison. Et s'il n'y en avait pas à vendre dans les environs? J'aimais bien l'endroit, c'était calme et isolé.

-Oh! J'adore la seconde option! Et je connais plein de façon de les forcer à vendre! Comme mettre une mouchette dans le sous-sol.

Je me tourna vers Carl et lui sourit. Je n'étais pas sérieuse évidemment, mais je me demandais bien comment il réagirait.

Elle m'exaspérait. Vraiment nous n'avions pas terminé de nous engueuler pour la moindre petite chose. Je gardais mon calme mais je dis tout de même:

-Tu peux bien travailler si tu veux, tant que tu ne danses pas dans un bar, merde ... Et puis pour l'instant tu es enceinte, tu as bien besoin d'argent au moins en cas d'urgence! Dis-je rapidement.

Je souris un peu à son histoire de moufette, mais evidement ce n'était pas aussi simple. Quoi que nous eumes un peu de chance, il y avait une maison à vendre dans le coin et donc une vendeuse, nous n'avions qu'à la rejoindre pour savoir si il y avait d'autres maisons.

En peu de temps elle nous trouva plusieurs maisons à vendre dans le coin ...

[bon reste plus qu'à choisir la maison]

Dans les jours qui suivirent, Carl et moi avont visité des tas de maisons. Chaque fois qu'une me plaisait, elle ne plaisait pas à monsieur. Et le contraire également était vrai. Nous n'étions d'accord que sur un seul point, nous voulions une vieille maison. Mais ce n'était pas suffisant pour en trouver une de notre goût.

L'agente d'immeuble semblait de plus en plus découragée par nos indécisions. Je la soupçonnais de bientôt nous laisser tomber. Peut-être que sans elle, nous trouverions une maison réellement à notre goût.

Nous avions une dernière rencontre avec elle. Elle avait épluché tout le registre des maisons à vendre dans les environs et il n'en restait qu'une, qui venait à peine d'entrer sur le marché. Si elle ne nous plaisait pas, nous devrions aller voir dans les villages voisins.

La maison était relativement neuve, elle n'avait qu'une vingtaine d'années. Les murs étaient de pierres. Je ne l'avais déjà pas, elle n'était pas blanche, mais j'étais prête à lui laisser une chance.

-On la visite ou on la raie de la liste tout de suite?

J'aurais cru que ce serait plus simple de se trouver une maison. Mais sincèrement, c'était stupide, avec Clairval ce n'était jamais simple. C'était toujours terriblement compliqué.

Je soupirais lorsqu'elle me demanda si je voulais visiter la dernière maison. Elle ne me déplaisait pas, mais je savais qu'elle ne plaisait pas vraiment à Clairval.

-Écoute ... Je m'en fiche ... prend une qui te plais qu'on en finisse ...

J'étais totalement écoeuré du motel, je crois que si je dormais encore là-bas je ferais bientot des convulsions.

-Tant que nous avons une maison ... Dis-je en soupirant de nouveau.

Je m'aggripa au bras de Carl et tira.

-Nooon! Je ne veux pas d'une maison qui ne te plairais pas. Je vais faire des sacrifices pour en trouver une que t'aimerais. Tu vois, les roches de cette maison ne sont pas si laides. Tu vois, je suis raisonnable!?

Je lui lança un regard de petit chiot à peine naissant, voulant l'inciter à prendre une position face à cette maison. Si elle l'intéressait un peu, on pourrait la visiter. Qui sait, l'intérieur était peut-être bien mieux que l'extérieur.

-Je veux une maison où on va être heureux Carl. Pas une maison choisit rapidement et sans amour et que l'on va détester. S'il te plaît....

J'haussais les sourcils. Elle me ferait presque rire. Elle était semblable à elle-même, je devais me l'avouer. Je me passais une main dans la figure et je dis:

-Si cette maison ne te plais pas, elle sera choisie rapidement et sans amour ... Moi elle me plais. Dis-je finalement.

Je regardais la maison. Assez grande mais pas aussi énorme que toutes celles qui avaient tappées dans l'oeil de Clairval. Je voulais une grande maison, oui assez grande, mais pas quelque chose d'énorme. Nous n'étions que deux ... si la famille s'agrandissait vraiment alors ...

Je soupirais et je dis:

-Visitons là ... Si elle ne te plaîs pas, nous irons voir ailleur. Je n'ai pas envi d'être le seul à aimer la maison. Dis-je catégoriquement.

J'entrais à l'interieur suivis par la jeune femme. Je n'écoutais pas vraiment ce que l'agente nous débitait à propos de la maison. L'interieur était en bois. J'aimais beaucoup ça. Pas trop vieille mais pas trop récente.

Je me retins de sauter sur place. J'étais heureuse qu'il y mette un peu plus du sien. Il n'avait pas tord par contre. Si je n'aimais pas cette maison, je ne pouvais pas dire que nous la prenions que pour lui faire plaisir. Mais je commencais à en avoir vraiment marre. Et pendant que nous ne trouvions pas, nous vivions toujours dans ce motel minable et j'étais de plus en plus enceinte. Bon, cela paraissait à peine, une petite bosse dans le ventre. J'adorais me regarder dans le miroir, le ventre à l'air. Carl ne disait rien, il me regardait parfois, sans s'attarder. J'aurais aimé qu'il y mette un peu plus d'enthousiasme.

L'intérieur de la maison me fit une bien meilleure impression que l'extérieur. J'aimais bien le fait que tout était en bois, c'était très campagnard, très serein. Les pièces étaient spacieuses, bien divisés. Je crois bien qu'une petite lueur illuminait mon regard en ce moment. J'étais vraiment heureuse.

La décoration laissait un peu à désirer, surtout dans la chambre principale. Quelle idée stupide de s'acheter un lit King. Je préférais largement me coller contre Carl moi. Mais bon, la décoration était secondaire. On pourrait arranger tout cela une fois que la maison serait à nous.

La dernière pièce a visité était simplement magnifique. C'était une chambre d'enfant, de bambin. Visiblement de petit garçon. La tapisserie avec les petites voitures, les meubles en chêne foncé, les petits jouets. Les larmes me vinrent naturellement aux yeux. J'adorais cette chambre. Si c'était un garçon que j'avais, j'avais presque envie de laisser la chambre ainsi.

Je cherchais la main de Carl, sans lâcher des yeux la pièce. Je glissais mes doigts entre les siens avant de murmurer.

-On la prend, d'accord?