Le Bunker de la dimension étrange ...

Carl semblait s’énerver davantage après mon malaise. Il jouait les vilains garçons en hurlant de la sorte. Je me devais de le punir comme il se doit. Il commençait à vraiment m’exaspérer en agissant de la sorte.

-Je sais que tu souhaitais vraiment que des gens viennent nous rejoindre, mais ce n’est pas en hurlant de la sorte que tu vas les attirer mon cœur!

Un nouveau coup de fouet retentit dans la pièce tandis que je tendais le bras pour attraper la chandelle que j’avais déposé un peu plus tôt. La cire se mit alors à couler sur le torse de Carl, laissant une longue coulée de son mamelon à son nombril.

-Tu vas avoir la peau toute douce lorsque nous allons avoir terminé, murmurais-je en redéposant la chandelle sur la table de nuit.

En m’étirant, je sentis un nouveau malaise et me redressa juste à temps pour m’éviter de tomber sur le sol. Par contre, je ne pus m’empêcher de perdre conscience et je tomba sur Carl.

Je ne pu retenir un gémissement lorsqu'elle me fouetta de nouveau, disons que je commençais à avoir le torse à vif après tout les coups qu'elle m'avait donné, j'avais de bonnes traces de sang, et en plus elle décida de faire couler de la cire. Je serrais les dents ... Bordel ... Mais qu'est-ce qu'il lui arrivait? Et pourquoi je m'étais laissé attacher de la sorte?

Je croyais qu'elle allait recommencer mais elle finit par s'evanouir sur moi. Bon sang ... Je ne comprennais vraiment plus rien maintenant ...

-Heyyy!! Hurlais-je finalement. Je ne savais même pas où j'étais. l'endroit me semblais familier, mais je ne reconnaissais pas les lieux. Il devait bien y avoir quelqu'un.

J'attendais, ma mauvaise humeur grandissante.

Je me frottais les tempes vigoureusement. J'avais de plus en plus mal à la tête. Que Clairval ne soit plus vraiment attiré par le sexe, je m'en réjouissait, si elle pouvait penser un peu plus à son travail, mais Yuuri parlait foutrement trop. Et les cris de plaisir et de violence apparente dans la pièce voisine me troublait plus profondément que cela aurait du. J'avais vraiment beaucoup de difficulté à m'imaginer Carl et Eddy en train d'avoir une relation sexuelle violente.

Je finis par en avoir assez. Quelques temps suite au départ de Clairval, je me leva de mon bureau et me dirigea vers la chambre voisine. Les cris de Carl commençait à vraiment me rendre fou. S'il voulait crier, qu'il aille faire cela chez lui!

J'ouvris la porte et resta bouche bé un instant. C'était assez... peu commun de voir la scène qui se présentait à moi. Les chandelles, le fouet, le magnifique déshabillé en cuir de Eddy, qui semblait dormir (!?) sur Carl. Carl qui était attaché aux montants du lit et qui semblait on ne peut plus furieux.

-Vraiment, j'aurais du emmener un appareil photo!

Je m'approcha du lit et réalisa que la jeune femme ne semblait pas aller très bien. Ignorant Carl, je poussa Eddy sur le côté pour qu'elle soit sur le dos.

-Qu'est-ce que tu lui as fait?, demandais-je à Carl.

Qu'est-ce que tu lui as fait?

-...

Je ne trouvais rien à répondre sur le moment. Je baissais les yeux vers Eddy. Je ne sais pas pourquoi mais je n'arrivais pas à m'inquiéter pour elle pour le moment. Peut-être parce que quelques secondes auparavant elle prenait plaisir à me foueter ...

-Qu'est-ce que je lui ai fait?? ... Tu me demande ça à moi Benny?? C'est pas moi qui suit fou ici Bon sang!!!

Je donnais quelques fort coups sur les menotes, j'étais furieux. J'avais le torse ensanglanté, de la cire dure et du sel qui me piquait encore .... Et j'étais nu par dessus tout, mais ce n'était pas vraiment ce qui me gênait le plus ...

-C'est toi qui lui a demandé de faire ça??? Beau cadeau de mariage ... Ma femme en déguisement de sadomasochiste en train de me torturer ... Non, sincèrement je m'amuse vraiment. Dis-je sèchement.

Je grognais et je dis finalement ...

-Elle me fouettait et elle est tombée sur moi ... Tu crois que j'ai pu lui faire du mal comme ça? Dis-je en agitant un peu les doigts, la seule chose que j'étais capable de faire.

Je croisais les bras et dévisageais Carl un bon moment. J'avais presque envie de le laisser là, attaché au lit et flambant nu.

-D'après ce que j'ai pu voir lorsque tu es arrivé dans mon bureau comme un type TROP affectueux et ouvert pour être vraiment toi, je doute vraiment qu'elle ait vraiment quelque chose à se reprocher.

Mon regard se posa alors sur Eddy, que je déshabilla des yeux. Vraiment, elle était TRÈS sexy dans cet accoutrement. Et Carl qui n'en profitait même pas.

-Tu dois avouer qu'elle est vraiment jolie dans ce bel ensemble. Mais par expérience, je sais qu'une femme n'achète pas un tel ensemble par elle-même. Elles les prennent avec plus de dentelles.

J'ouvris de nouveau la bouche pour la refermer rapidement. J'étais completement dépassé, je n'en revenais tout simplement pas. Il disait que c'était moi qui lui avait acheté ça? Mais il était malade ma parole ... Et il était en train de reluquer ma femme là? ...

-Je ne lui ai pas demandé de me faire ça,Merde!

Je laissais echapper un grognement et je dis:

-Nous sommes dans l'undercity? Pourquoi est-ce qu'ont est la? Demandais-je finalement.

Je commençais à être inquiet, je croyais les choses bien réglées avec le caïd, mais ce n'était peut-être pas le cas en fait. C'était peut-être un piège, même si tout ça n'expliquait pas le comportement étrange d'Eddy ...

-Ben voyons, murmurais-je en me grattant la joue.

Je regardais autour de moi, cherchant des yeux les clés des menottes, mais je ne les vis pas. Tant pis, Carl resterait comme ça encore un moment. Mais si Eddy se réveillait et qu'elle avait autant de mémoire que Carl, je devrais faire venir un serrurier...

J'alla m'installer sur le lit, près d'Eddy. Je pouvais donc en profiter pour la détailler plus en profondeur. Elle était toujours aussi bien rouler.

-Tu as vraiment trop consommé hier toi! Il y avait une fête pour votre mariage. Je n'ai pas pu y aller et tu es simplement venu me voir je crois. En réalité, la raison de ta visite est obscure. Mis à part le gros câlin que tu m'as donné, tu as beaucoup parlé de trucs inutiles....

Je laissais echapper un grognement sonore. Cette position commençait à être réellement inconfortable, d'autant plus que Eddy m'avait fait mal! Je lançait un regard vers le caïd et je fronçais les sourcils en le voyant s'approcher d'Eddy.

-Hey! Arrête de reluquer ma femme, toi! Dis-je d'une voix grognante.

Je donnais un petit coups sur les menotes, mais visiblement j'avais déja tenté de me détacher, j'avais les poignets très douloureux. Je soupirais et je dis d'une voix tout de même impatiente:

-Je n'ai rien consommé, j'ai bu, mais rien de plus ... Tu me vois prendre de la drogue, à mon mariage en plus?!

Je ne savais pas ce qui c'était passé, mais il me manquait une bonne partie de la soirée et de ma journée ... Que c'était t'il passé bon sang?

-Merde Benny, détache moi ... Je ne sais pas ce que tu veux dire avec cette histoire de drogue et de calin, mais je ne me souviens de rien ...

Je jetais un autre regard vers Eddy, je devais avouer que ce costume lui allait très bien, je ne l'avais jamais vu ainsi ... Ce n'était pas déplaisant ...

Un sourire apparut sur mes lèvres. Carl ne réalisait-il donc pas qu'il n'était pas en position de me dire quoi faire? Il ne l'avait jamais été et, nu comme un ver et attaché à un lit, il l'était encore moins. Je me releva du lit en soupirant. Le détacher, le détacher. Je voulais bien moi, mais c'était plus facile à dire qu'à faire, surtout sans les clés à ma disposition.

Je m'approcha du sac à main de Eddy qui trainait sur le sol et fouilla à l'intérieur. Je trouva un trousseau de clés, mais je doutais fortement que la clé des menottes se trouve sur le trousseau de clés contenant la clé de la maison et de la voiture. Après un moment, je trouva une petite clé au fond du sac.

Je m'approcha de Carl et lui détacha les mains.

-Tu m'as tout l'air d'un homme qui a consommé de la drogue et de l'alcool. Tu sais, je n'ai pas halluciné ce câlin, ni l'invitation à me joindre à Eddy et toi! Cela tient toujours au fait?, demandais-je avec un regard coquin dans les yeux tout en croisant les bras.

Mon regard s'égara sur Eddy, toujours complètement dans les vapes.

-Vêtu ainsi, elle me donne vraiment envie de me joindre à vous. Mais bon, je serais plus heureux si tu ne te promenais pas ainsi devant moi!

Je me frottais les mains lorsque le Caïd me détacha les mains. Ce fut long mais j'étais enfin libre. J'enfilais rapidement mes boxer et mes pantalons me regardant le torse dans le miroir. C'était déplaisant à voir, le sang mélangé à la cire dure, et le sel qui continuait à me démanger. Je soupirais lourdement et je me dirigeais vers Eddy, attrapant ma chemise et la passa sur elle pour empècher Benny de l'observer encore plus en profondeur ... Je la prit dans mes bras et je la posait sur le lit. Je m'installais près d'elle, et j'écoutais ce que le Caïd me disais.

J'étais certain de ne pas avoir pris de drogue. Je me connaissais tout de même un peu, même si il y avait eu de la drogue à mon mariage, ce que je trouvais improbable, je n'en n'aurais pas pris, l'alccol ne me faisais pas, qu'est-ce que ce serait avec la drogue? Sa ressemblerait probablement à tout ceci en fait ...

Je me passais une main fatiguée dans la figure et je dis:

-Je n'ai pas pris de drogue, tu me connais assez pour savoir que je n'en prendrais pas. Et je trouverais étrange d'avoir été drogué à mon mariage ... Je ne sais pas ce qui c'est passé ...

Je marquais une pause et je dis d'un air étonné, blêmissant un peu:

-J ... Je t'ai invité à faire quoi??

J'enfoui ma tête dans mes mains. Si j'avais rarement été gêné, je l'étais actuellement. Jamais je n'aurais cru dire une telle chose un jour. Je tournais finalement la tête vers ma femme et je dis:

-... Je ... Je dois l'apporter à l'hôpital?

Je commençais à être inquiet pour elle, elle ne se réveillait pas, et disont qu'elle m'avait beaucoup effrayé avec ses histoires de fouets ...

Je souris. J'aimais vraiment voir Carl dans cet état. Il était rare de le voir complètement désemparé. Je m'en voulais presque de ne pas avoir apporté de caméra avec moi en venant dans cette pièce, cela aurait fait un joli souvenir de mariage pour les deux tourtereaux.

Je m'approcha de Carl et d'Eddy, toujours inconsciente dans le lit. Je savais que Carl n'appréciait pas vraiment les hôpitaux. Je doutais également que Eddy soit si mal en point.

-Le choc de te voir nu l'aura traumatisé probablement..., murmurais-je.

Je ne sais pas ce qui venait de se produire, mais j'avais un de ses maux de tête. Je me savais allonger sur un lit, assez inconfortable d'ailleurs, le genre de lit que j'avais du temps que je travaillais avec Benny. Je n'étais pas seule. Je laissa mes yeux fermés une seconde et écouta. Carl et Benny discustaient. Dans ma chambre? C'était étrange ça.

J'ouvris doucement les yeux mais les referma rapidement en grognant en sentant la lumière me brûler.

-Qu'est-ce qui se passe?, murmurais-je doucement.

Je finis par ouvrir complètement les yeux, sentant un courant d'air sur mes jambes. Lorsque je vis que j'étais à moitié nue, je me redressa dans le lit, regardant autour de moi. Mon regard se posa sur Carl, sur son torse plutôt. Il était... en mauvais état.

-Que t'est-il arrivé?, demandaisje, profondément choqué par le spectacle qui s'offrait à moi.

Je regardais lassement le caïd qui s'amusait visiblement à mes dépend. Je ne répondit rien car je sentais Eddy sur le point de se réveiller. J'attendis quelques instants, près à l'aider. Elle se redressa et seblait perdu, mais ce qui me surpris le plus ce fut lorsqu'elle me demanda ce qui m'étais arrivé. J'eu une drôle d'exclamation et je dis:

-... Ah! Mais je voulais te le demander en fait ...

Je me passais de nouveau la main dans la figure. Elle ne se souvenait de rien?

-C'est toi qui porte le costume de Sadomaso ... Dis-je en prenant le jouet par terre et en le posant sur le lit.

Je croyais qu'elle se souviendrait, mais elle semblait avoir perdu la mémoire, comme moi.

Je crus que j'allais perdre conscience. Je me sentais subitement très faible et j'étais prête à croire que j'étais très blême en ce moment.

-... Qu.. Quoi?

Je baissais les yeux vers moi et, je pus apercevoir sous la chemise de Carl que je portais, que j'étais bel et bien vêtu d'un accoutrement étrange et très... en cuir.

-Je comprend pas.. Je me souviens pas de...

Ma voix se perdit en voyant le fouet que Carl venait de déposer sur le lit. J'avais une envie irrésistible de pleurer, sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être parce que je le croyais lorsqu'il me disait que j'étais à l'origine de toute cela. Mais je m'en souviendrais non?

Je garda la tête baissée, n'osant pas parler. Qu'est-ce qu'il y avait à dire dans ce genre de situation sinon rien?

Je secouais doucement la tête. Je n'arrivais pas à croire tout ce qui venait de se produire. C'était tout simplement impossible.

-Écoute, j'étais attaché, même avec un fouet tu ne serais pas parvenue à m'attacher. Et ... Benny semble dire que j'étais très consentant.

Je me passais de nouveau la main dans la figure. J'étais fatigué. Je ne savais plus depuis combien de temps nous étions dans cet état, je n'avais jamais vécu de situation semblable. Il était difficile de gerer tout cela. Je relevais la tête vers le Caïd et je me remis debout.

-Je crois que nous allons rentrer ... Puisque de toute façon je ne sais même pas pourquoi nous sommes venus ici. Je te rappelle, lorsque ... j'aurais vu plus clair dans cette histoire.

Je tournais la tête vers Eddy. Je n'étais pas en colère contre elle, au contraire, la voir perdue à ce point me faisais me sentir coupable de tout lui avoir mit sur les épaules. Mais en fait si je connaissais mieux ma femme j'aurais sû au départ qu'elle ne pouvait pas faire une telle chose, tout comme moi d'ailleur ...

-Ont ... oublie ce fouet ... et on va se reposer ... tu veux? Dis-je d'une voix plus calme.

J'avais également vraiment très envi d'aller me netoyer le torse. Je dis avec un mince sourire, peut-être qui ne me ressemblait pas vraiment ...

-Et t'aider à retirer cet "ensemble" ...

Même si je n'encouragerais pas Eddy à porter ce genre de choses, je devais avouer qu'elle était vraiment très sexy ...

Je hocha doucement la tête. Je voulais partir de cet endroit et juste tenter d'oublier ce qui venait de se produire. Je ne voulais même pas tenter de comprendre. Tout ceci était vraiment trop étrange et il me semblait impossible que cela ait pu réellement se produire.

Je leva lentement la tête vers Carl lorsqu'il me dit qu'il voulait m'aider à retirer mon ensemble. Je me sentais très timide de l'entendre dire cela, surtout avec un petit sourire aux lèvres. Je fis également un sourire, très mince, en me levant, tirant sur la chemise de Carl pour tenter de cacher le plus de peau possible.

-Oui, nous allons rentrer, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Je suis fatiguée..., murmurais-je.

Je me dirigea vers mes vêtements, enfin, vers ce qui semblait être ma jupe, très courte, et je la revêtis. J'essayais d'éviter le caïd et son regard, mais ce n'était pas évident, je savais qu'il me regardait.