Le salon du livre

Eddy était déjà debout depuis un moment. Elle s'était douchée, habillée et était allée porter les enfants chez Bob, qui avait gracieusement accepter de garder les petits monstres pour la journée.

-Allez Carl, toi aussi tu aimes lire?

Il haussa les sourcils en la regardant.

C'est une question? ...

Il soupira et ajouta:

J'aime lire ... Mais pas dans un endroit public, que veux tu que j'aille faire là-bas ...

Il grogna et se leva complètement. Il se dirigea vers la salle de bain et termina en disant:

Tu ne me convaincra pas!

Eddy suivit Carl jusque dans la salle de bain, s'appuyant contre la porte, jouant avec le col de son chandail.

-Ce n'est pas pour lire, mais pour acheter et découvrir de nouveaux auteurs. Je veux passer du temps avec toi moi!

Il lui jeta un coup d'œil et soupira lourdement:

Mais moi aussi ... Rhaa ... c'est chiant d'utiliser un argument comme ça ...

Il se passa une main dans la figure.

D'accord! ... Je met quoi pour aller là-bas?

Il ne retira pas sa main de sa figure, la regardant plûtôt entre deux doigts. Eddy devait mieux connaître Carl et savoir qu'il était un éternel incertain.

Un énorme sourire apparut sur le visage d'Eddy, heureuse de l'avoir convaincue, même si c'était avec un argument traitre.

-J'ai déjà préparé tes vêtements là, sur la chaise à côté du lit. Je t'attends en bas.

Elle s'approcha rapidement de lui et lui vola un baiser avant de descendre au rez-de-chaussée.

Il répondit au baiser sans grandes convictions, il devait vraiment devenir plus mou qu'avant, hein. Il s'habilla rapidement, remarquant qu'elle avait opté pour une chemise blanche plutôt que noir, oui ça devait lui donner un air moins méchant. Il vint ensuite la rejoindre et attrapa les clés de l'auto.

Si je te vois faire de l'œil à un auteur ... Dit t'il avec un petit air amusé.

-Je ne donne pas cher de sa peau à lui si je fais ça, répondit-elle avec un sourire, heureuse de voir que Carl avait déjà meilleure humeur.

Elle pris place dans la voiture, décidant de laisser conduire Carl, et ils se rendirent au salon du livre.

Après quelques instant de routes, ils furent bientôt rendu au salon du livre. Déjà rendu à l'intérieur, Carl comprit qu'il n'aimerait pas cet endroit, mais il décida plutôt de le cacher à Eddy pour ne pas gâcher sa journée. Il aimait lire, mais pas autant que Eddy, il le faisait rarement en fait, étant plus quelqu'un de manuel ... Il avait bien un auteur favoris, mais il doutait qu'il soit là ... Il devait bien être mort ...

Où veux-tu aller?

Eddy ne répondit pas à la question de Carl, se contentant de le tirer par le bras. Elle s'arrêta près des livres pour enfant, avec l'intention d'en acheter quelques nouveaux pour les enfants.

-Tiens, tu pourrais lire ça, dit-elle à Carl en lui donnant un livre intitulé «L'art d'être parent», avant de choisir quelques livres pour les enfants.

Il prit le livre, haussant les sourcils avec un faux air frustré.

Que veux-tu dire par là?

Il remit le livre en place et en attrapa un autre, bien décidé à jouer le jeu de la jeune femme

Celui là ne t'intéresserait pas? Dit t'il en lui tendant un livre nommé "La bonne ménagère" ...

Eddy lui renvoya son faux air frustré lorsqu'il lui montra le livre.

-C'est plus toi qui aurait besoin de lire ça! Je sais que tu aimes bien bricoler, il y a des livres de bricolage un peu plus loin. Vas-y, je te rejoins.

Il lui fit une grimace, et partit d'un air un peu dépité lorsqu'elle l'envoya vers les livres de bricolages. Il dévia un peu vers un livre sur les plantes qui l'attira drôlement. Il commença à le feuilleter, attendant que Eddy vienne le rejoindre ...

Après avoir choisi quelques livres pour les enfants, Eddy se dirigea vers le kiosque où elle avait envoyé Carl. Un kiosque sur la cuisine gastronomique attira son regard et elle s'y arrêta pour le feuilleter.

«Une jolie femme comme vous ne devrait pas feuilleter ce genre de livre, mais se trouver au restaurant à déguster ses bons plats, lui-dit une voix.»

-J'avoue que se serait plus intéressant, dit-elle innocemment, songeant que Carl et elle pourrait aller au restaurant le soir même.

Après s'être intéressé au livre, Carl releva la tête, dévisageant Eddy qui discutait avec un homme étrangement près d'elle. Il n'aimait pas ça. Il décida de venir rapidement la rejoindre. Il avait oublié de reposer son livre et l'avait apporté avec lui.

Hmm tu viens?

Il n'avait trouvé rien d'autre à dire. Il jeta un coup d'oeil à l'homme bien plus jeune que lui, mais ne fit rien pour le moment, Eddy devait sentir la petite crise de jalousie par contre.

Eddy tourna la tête vers Carl, hochant vaguement, mais l'homme qui lui parlait continua:

«Je vois que votre père à des goûts certains pour l'horticulture. J'imagine qu'il ne refuserait pas de laisser sa fille libre pour la soirée.»

La femme ouvrit la bouche pour répliquer, mais elle ne put parler. Elle sentait que Carl ne serait pas content.

Il Ouvrit la bouche de surprise, mais peut-être pas autant par ce que l'homme avait dit que par ce qu'il venait de faire. Il avait toujours le bras levé, le poing qui venait de s'écraser sur la figure de l'homme. Belle connerie.

Ah ... Merde ... Dit t'il d'un air un peu gêné ...

Il jeta un coup d'oeil à Eddy, elle ne serait pas contente, et l'autre homme également il le sentait. Mais ça avait tellement été impulsif. Il était plus vieux de Eddy! Mais de là à dire qu'il était son père!

Eddy avait la bouche grande ouverte, trop surprise pour parler. Elle regarda l'homme un moment, puis Carl, puis encore l'homme, avant d'attraper Carl par le bras pour l'entraîner plus loin.

-T'es complètement dingue ou quoi?!, lança-t-elle, consciente que tout le monde les regardait. J'ai dis que je voulais passer de bons moments avec toi!

«Attend, sale con! Tu devrais avoir honte de te promener avec une femme comme elle!»

Je suis désol ... Vint t'il pour dire à Eddy d'un air un peu affolé. Il y avait un certain temps qu'il n'avait pas frappé quelqu'un, alors c'était un peu surprenant, même pour lui. Mais il ne termina pas sa phrase lorsqu'il entendit la réplique de l'autre homme. Il vint pour s'approcher de lui dangereusement, mais la main de Eddy sur son bras l'en empêchais. Il dit entre les dents:

Je vais le tuer ce mec. Avait t'il dit furieusement

Eddy ne pouvait pas rester bien longtemps fâchée contre Carl, elle était prête à lui pardonner ses fresques bien avant qu'il n'est eu le temps de dire qu'il était désolé. Elle tourna la tête lorsqu'elle entendit l'homme revenir à la charge, ne laissant pas sa main quitté le bras de Carl.

-Laisse le faire, dit-elle en voyant les gens s'attroupés autour d'eux.

«Allez, viens te battre si t'es un homme!»

Carl sentit la pression monter lorsque l'homme lui dit de venir se battre si il était un homme. Vraiment, il était suicidaire. Carl abandonna le bras de Eddy et revint vers l'autre dangereusement, mais il s'arrêta avant de le frapper.

je me demande qui mérite plus Eddy ... Celui qui frappe impulsivement un imbécile qui veut se la faire ... Ou celui qui la mettrait en danger en cherchant tout le monde.

Il lui lança un regard mauvais et revint, pataud vers Eddy. Il la regarda d'un air un peu découragé, les joues rougies parce que tout le monde les regardaient:

On ... peut partir maintenant?

Eddy serra les dents lorsque Carl s'éloigna d'elle et s'avança vers l'autre homme, elle avait peur de ce que Carl pourrait faire. Finalement, Carl resta carlme et l'autre homme fut trop surpris pour réagir.

-Non, il y a encore plein d'endroits à découvrir!, dit-elle en s'éloignant, tirant Carl par le bras.

Il lacha un grognement et suivit Eddy. L'autre homme était abasourdit. Il était content de ne pas s'être battu d'avantage ... Vraiment content. Il embrassa doucement Eddu pendant qu'il marchaient et dit:

Tu es fière de moi? Je ne me suis pas battu ... Bon je lui ai surement peté de nez ... mais il y a amélioration non?

Eddy lança un regard en diagonale à Carl. Oui, elle aimait bien qu'il s'améliore, mais elle ne détestait pas non plus lorsqu'il défendait son honneur dans ce genre de cause, et l'autre type l'avait mérité.

-Je suis tellement fière de toi que tu vas mériter une récompense ce soir, ça te va?, dit-elle avant de s'arrêter devant un kiosque d'un nouveau roman d'un auteur que Eddy aimait bien.

«Tu travaillais pas comme pute pour Benny Sacramento toi!?, lâcha d'un vois basse une voix d'homme à côté de Eddy, la regardant fixement.»

Carl tressaillit en entendant le nom de Benny Sacramento. Il se retourna vivement vers l'homme, poussa légèrement Eddy vers l'arrière et dit agressivement:

Et toi tu te payais des putes chez Sacramento? Tu veux te payer mon poing aussi???

Là il n'allait pas se gêner pour frapper si ce mec ne fichait pas le camp