Dans le bureau

Benny sursauta en entendant des coups de feu. Il n'hésita pas une seconde, et prit son arme. IL sortit du bureau en trombe, accrochant Jake par le collet.

-Tu vas rejoindre Tucker dans les chambres des filles et tu le colle jusqu'à ce que tu deviennes une seconde peau. Il ne doit rien lui arriver.

Il poussa Jake en direction des chambres et descendit rapidement au bar.

Benny entra dans son bureau et fit comme s'il n'avait pas vu Rébecca. Il alla s'asseoir à son bureau, attendant l'arrivée de Carl.

Il s'alluma une cigarette et dévisagea la prostituée.

-Que fais-tu dans mon bureau?, lui demanda-t-il d'un ton sévère. Tu n'as rien à faire ici en mon absence. Si cela ne rentre pas dans ta petite tête, tu n'as plus rien à faire dans mon bar!

Benny aimait bien ses filles, Rébecca était une de ses préférées, mais il détestait sa manie de croire que tout lui était permis. Elle n'était plus une artiste maintenant, elle était une prostituée.

Carl entra dans le bureau, il vit immédiatement rouge lorsqu'il vit Rebecca. Il serra les poing et s'approcha d'elle. Il prit la cigarette de Benny et dit d'un air sauvage:

-Si tu ne fout pas le camp ... tu vas voir ce que ça fait de se faire écraser une cigarette dans le front!

Il n'avait pas du tout aimé ce qu'elle lui aivait fait hier. Elle était déja chanceuse qu'il ne la tue pas.

Elle sourit pas du tout impressionnée

-Ouais bon je vais partir mais seulement pour faire plaisir à mon cher benny! pas à toi! CERTAINEMENT pas à toi...

Elle cligna un oeil en quittant le bureau

-Passés une bonne soirée! lanca-t-elle par-dessus son épaule

-->Le bar

Il grogna et lança un regard à Benny. Il lui dit simplement:

-Elle méritait ces menaces ... croit moi,

d'un ton plus bas:

-Sale pétasse ...

Il alla s'installer devant le bureau de Benny et demanda:

-Alors?

Benny récupéra brusquement sa cigarette.

-Tout le monde mérite tes menaces selon toi, dit-il de mauvaise humeur.

Il prit une grande bouffée de sa cigarette.

-La femme qui a essayer de te tuer est la fille du maire, ou une réplique, je ne sais pas trop. Ce fut également ma fiancée il y a longtemps.

Benny déposa sa cigarette dans le cendrier.

-Pour faire une histoire courte, son père n'a pas apprécié et il a envoyé des types pour me tuer. Et c'est elle qui ait morte.

Il prit alors un air songeur.

-Cette histoire est vraiment étrange.

Il haussa les sourcils et dit:

-...Enfin ... ce sont tes histoires, tu ne m'en a jamais vraiment parlé ...

Il s'alluma lui-même une cigarette et dit:

-Moi j'irais bien faire du ménage dans tout ça ... Mais ce n'est pas ta manière de fonctionner ... Alors tu compte faire quoi? Attendre qu'elle revienne nous faire une petite visite surprise?

Benny fit un petit sourire.

-Pourquoi pas? Parfois, il vaut mieux attendre et voir comment les choses vont évoluées. Je doute que de l'avoir tuer aurait apporté quelque chose à cette histoire, sinon de plus grandes représailles.

Il se leva et se dirigea vers la fenêtre.

-Nous allons au moins avoir un moment de répit. Le maire n'osera pas nous ré-attaquer aussi ouvertement aussi rapidement.

Il haussa les sourcils (oui oui encore plus haut) et dit:

-Tu crois vraiment qu'il nous accorderas du temps? Moi j'ai plutot l'impression qu'il nous attaquera très rapidement, pour ne pas nous laisser de temps.

Benny se tourna vers son associé.

-Oui, je le crois. Et si j'ai tort, ils vont tous le regretter. Nous serons prêts à contre-attaquer.

Il lança un regard à son ami.

-Ne sois pas si craintif! Ils n'ont quand même pas une armée de Betany! L'Undercity ne tombera PAS aux mains de l'ennemi. JE ne tomberais pas aux mains de l'ennemi. TU ne tomberas pas aux mains de l'ennemi. Ils ignorent tous les pièges que réservent cette magnifique partie de la ville...

Benny fit un petit sourire satisfait et alla se rasseoir à son bureau. Il porta sa cigarette à la bouche et tendit un dossier à Carl.

-J'ai entendu dire que ce petit con, Johnny Ramaran, collaborait avec la Haute-Ville... Tu sais ce que tu as à faire...

Il ouvrit le dossier, il respira sa cigarette et dit d'un air frustré:

-Je savais que ce petit salopard n'était pas net!! J'aurais du le tuer quand il le falait ... Enfin quand j'avais des soupsons ...

Il ferma soudainement le dossier et ce leva, il dit:

-Il ne vivra pas assez longtemps pour dire qui l'a tué!

Il donna une tappe sur l'épaule à Benny et dit:

-J'espere que tu fais les bon choix ... Compte sur moi, et si je me fais défoncer la poitrine une deuxième fois, tu auras affaire à moi.

Il lui lança un regard sérieux, qui ne l'était pas vraiment. Il sortit du bureau.

Benny ne put réprimer un sourire. Il regarda son associé partir et décida de redescendre au bar. Ce n'était pas plaisant de rester enfermer toute la soirée lorsque l'action se déroulait en bas.

Le bar

Benny ouvrit la porte de son bureau à la volée. Il était de très mauvaise humeur. C'était plutôt rare de le voir dans cet état.

Il s'alluma une cigarette et l'inspira profondément, attendant de voir si Carl l'avait suivi et s'il pouvait lui dire ce qui c'était passé.

Carl entra dans le bureau, il était également de mauvaise humeur, mais dans son cas c'était plutot normal. Il fixa Benny, se tennant toujours l'épaule il dit:

-Cette fois-çi c'est le FBI qui c'est chargé de ton petit copain ...

Il grogna et dit:

-j'imagine qu'ils veulent la même chose que nous ou les autres ... Par contre le FBI est totalement corrompu, la fille qui s'est emparé de Tucker s'est amusé à venir jouer dans nos affaire lors de ma mission avec ...

Il mit l'accens sur le nom:

-Eddy ... Mais elle ne nous a pas mit de baton dans les roues ...

Il lacha un juron et dit:

-Je n'ai pas pu l'empecher de partir avec Tucker, elle avait déja prévu le coup et une 10 aines d'agents son venu pour me tuer ...

Benny alla s'asseoir à son bureau, songeur.

-Je sais que Tucker est doué, mais si tout le monde le cherche comme cela, c'est qu'il doit y avoir un truc que je n'ai pas su. Des hackers, il y en a partout, et des doués en plus.

Il se calma un peu. Il avait perdu Tucker, pour le moment. Il espérait que l'homme reviendrait vers lui de lui-même. Ou, le temps venu, Benny irait le rechercher.

Il tourna son regard vers Carl et remarqua finalement qu'il était blessé à l'épaule.

-Alors, cette mission avec Eddy?, demanda-t-il avec un sourire.

Il grogna mais ne répondit pas immédiatement à sa derniere question il dit simplement:

-Tucker n'est pas partit de son plein gré. Il s'est fait endormir, par une prostituée, tu devrais les surveillers tes putins ... Et je ne crois pas que le FBI le laisse partir ...

Il s'installa sur banc en face du bureau et dit:

-Si j'avais su que tu me ferais travailler avec Eddy je n'y serait pas aller.

Il se serait bien lever pour mettre un peu de poid à sa colère mais son épaule le faisait souffrir. il ajouta:

-Tu me fais encore un coup comme ça et je fiche le camps, je ne sais pas ce que tu cherchais a faire dire à ce mec mais Eddy n'a pas réussit à lui faire dire, tout ce qu'elle a réussit à faire c'es tattirer la police.

Même si il n'haussait pas vraiment le ton son regard laissait totalement transparaitre sa colère, mais Benny devait s'en ficher un peu ...

Benny fit un petit sourire.

-Il n'y avait rien à tirer de cet homme, dit-il à voix basse.

Il se leva et marcha un peu dans la pièce.

-Tucker finira bien par revenir, dit-il en changeant de sujet. Mais peut-être pas tous de suite. Il faut se dire que plus longtemps il traîne de leur côté, plus d'informations i pourra nous donner.

Il prit une bouffée de sa cigarette avant de continuer:

-De toute façon, je n'ai rien d'incriminant sur aucun ordinateur. Ils vont devoir chercher longtemps pour trouver un point faible...

Il fronça les sourcils et dit:

-Ils veullent peut-être la même chose que nous ...

Il le fixa étrangement et dit:

-Tu rigole bien toi hein? Si tu n'avais rien à tirer de ce mec, alors tu n'avais pas de raisons de m'envoyer Eddy. Lorsque tu la retrouvera morte tu rigoleras moin.

Il mentait evidement, Benny devait s'en douter, si il avait eu à tuer Eddy, il l'aurait déja fait, il perdait rarement son temps à parler, et il le faisait avec Eddy. Il se leva et dit:

-Bon pas que je n'aime pas tacher tes meubles de sang, mais moi je vais aller me soigner,

Il le regarda et dit sechement:

-Si tu avais suivit mes conseils depuis le début tu n'aurais pas perdu Tucker.

Il se dirigea vers la sortie

Benny regarda Carl quitter la pièce en soupirant. Il avait raison sur certains points, et tort sur d'autres.

Il alla se rasseoir. Son approche avec Tucker était correcte. L'approche de Carl était peut-être un peu trop radicale. Par contre, son associé avait raison sur le point de ses filles. Benny savait qu'il manquait un peu de jugement lorsque venait le temps de parler d'elles. Il se jura de garder l'oeil plus ouvert et d'interroger ces employés. Peut-être pourraient-ils lui révéler des renseignements qu'il n'avait pas remarqué.

Benny eut soudain une idée. Un sourire apparut sur ses lèvres. Il prit le téléphone et composa un numéro. N'obtenant aucune réponse, il laissa un message sur le répondeur.

"Bonjour Eddy! Tu passeras au bar pour recevoir ton paiement... Ah oui, tu as vu Carl? Il a été attaqué par un troupeau d'agents du FBI et il avait l'air assez amoché. Il ne manquerait plus qu'il soit en train de se vider de son sang tout seul.. Enfin bref, je ne vois pas pourquoi je dis cela. Au revoir!"

Il raccrocha, satisfait.

Yuuri cogna à la porte de Benny et l'entrouvrit passant la tête par l'entrebaillement.

Benny? L'homme de tout à l'heure vous attend en bas.

Il entra completement et referma la porte

Il vient de la haute ville, il semble être un bon attout, je lui ai aussi dit qu'il devra faire ses preuves.

Benny leva la tête vers la porte.

-Intéressant, dit-il la cigarette à la bouche.

Si Yuuri croyait qu'il pourrait être une addition positive à leurs troupes, il ne pouvait que le croire.

-J'ai justement quelqu'un à faire tuer, n'est-ce pas merveilleux comme timing?

Il fit un petit sourire et déposa sa cigarette dans son cendrier.

-Tu crois qu'il serait capable de tuer? Je lui ai trouvé un air trop gentil garçon...

Il haussa les épaules.

Moi aussi mais ce n'est pas très surprennant en voyant l'endroit d'où il vient.

Il s'avanca et s'appuya sur le dossier d'une chaise.

Pour ce qui est de savoir s'il est capable de tuer il n'y a qu'une seule façon de la savoir, dans le pire des cas il va mourir et ça ne sera pas vraiment une perte pour nous.

Benny hocha la tête.

-Tu as entièrement raison.

Il reprit sa cigarette et fouilla sur son bureau. Il sortit un dossier qui se trouvait en dessous d'un pile. Il l'ouvrit.

-Max Karisten. Un type noir, 6 pieds 3, 285 livres. Il se trouve dans les entrepôts. Il a élu domicile dans l'entrepôt ouest. Tu comprends que cela gêne un peu mes transactions. Il a tué à lui seul plus de quarante de mes contacts.

Benny fit un sourire, la cigarette entre les dents.

-Voyons si notre petit nouveau arrivera à gérer cela.