Pause entre deux cours

Mes élèves sortirent rapidement de mon cours, je saluais brièvements ceux qui m'envoyais la main et je sortis moi-même de ma classe et ensuite de l'école pour aller fumer une cigarette. Je devais m'eloigner un peu car nous n'avions plus le droit de fumer sur le campus maintenant.

J'en profitais beaucoup lorsque j'étais à l'école. Je n'étais pas un grand fumeur mais je ne fumais pas avec Eddy et les enfants, elle ne supportait pas ça, et je ne voulais pas montrer le mauvais exemple sur au moins une chose. Et puis ... J'étais bien capable de m'en passer.

Je venais de resortir de prison. J'étais maintenant aquité. Donc je ne risquais plus à tout instant de retourner en prison. Par contre dans la petite ville ou j'habitais, toute cette histoire avait fait beaucoup de bruit, et même à l'école ou mes étudiants s'amusaient bien avec cette histoire. Je fis une mince sourire à cette pensée, bien sure, ils ne se doutaient pas que j'étais vraiment un tueur ...

Je grimaçais. Par contre le directeur de l'établissement voulait me rencontrer. Il ne voulait pas me renvoyer, mais il voulait certainement s'assurer lui-même que je n'étais pas un dangereux tueur ...

Je pris une grande bouffée de ma cigarette et je continuais d'avancer lentement sur le terrain, relaxant un peu avant d'aller donner mon prochain cours ...

Je vennais de sortir de mon cours avec le professeur Hyde. Il m'intrigait beaucoup car je me souvennais avoir déjà entendu son nom à quelque part. Son nom sonnait comme le noir, la tristesse. Cet homme ne m'avait jamais rien fait de mal, en fait je crois. Il avait souvent apposé des zéros sur mes travaux parce qu'ils étaient mal présentés qu'il disait. Était-ce de ma faute si j'oubliais mes devoirs dans mes poches de pantalons quand je faisais ma lessive?

Je vennais de quitter l'école pour aujourd'hui. Marchant lentement dans le parc, j'apperçus le professeur, une cigarette à la main. Je marchai vers lui pour aller lui demander conseil. Arrivé à sa hauteur, je tappai sur son épaule pour lui annoncer ma présence.

-Excusez-moi, professeur. Je pourrais vous demander un truc?

Soudainement, je reconnus son regard. Une sorte de regard noir que je connaissais mais pas assez pour dire où je l'avais vu. Je plissai les sourcils pour me questionner sur ce regard alors que le professeur se retournait pour me répondre. Il avait remarqué mon regard, assurément.

Je me retournais, vivement mais pas trop. J'avais appris avec les années à ne pas réagir trop exessivement lorsque l'ont me tapportais l'épaule. J'avais déja failli frapper un éleve parce qu'il m'étais arrivé trop brusquement dans le dos. Mais bon, avec les années je m'étais calmé, et puis j'étais dans une université, je n'étais plus entouré de tueurs et de prostitué.

Je l'observais quelques instants, j'avais une bonne mémoire des noms, et des visages. Il était dans mon cours ... Hem Vincent, oui, celui qui me rendais des travaux assez moches ... Pas qu'il n'était pas bon, il était même très bon lorsque c'était pratique, mais pour l'écris ... Enfin, je ne lui en voulait pas, moi-même j'écrivais comme un pied, mais j'étais obligé de faire des travaux écrits.

-Oui, Vincent c'est ça? Demandais-je avec un mince sourire.

Pour la gentillesse, je m'étais largement amilioré, il me restais encore des efforts à faire, mais j'étais capable de sourire plus alègrement et j'avais l'air moins méchant, parfois par contre mon regard pouvais ressembler plus au tueur que j'étais autrefois ... Mais je ne m'en rendais plus compte.

-Je peux t'aider? Dis-je en prennant une bouffée de ma cigarette.

J'hochai la tête en signe d'approbation.

-Heu... Oui, je me demandais si vous...

J'avais oublié ma question. Son regard m'hypnotisait trop. Je devais savoir où j'avais vu son regard, où je l'avais croisé. J'étais devant lui, la bouche grand eouverte comme un brochet, la douce brise du matin dans mes cheveux. Je donnais l'impression de faire une crise cardiaque au ralenti mais j'étais encore en vie. Je me demandais peut-être un peu trop où j'avais vu ce visage en fait... oui, un visage au complet qui me rappelait peut-être trop un élément marquant... mais quoi?

-Si vous aviez vraiment été un tueur?

Je le lui demandai directement. Une autre question était entrée dans mon cerveau et j'en profitai pour le lui demander pour effacer mon regard de poisson mort. S'il me répondait bêtement, nous étions encore sur le périmètre de l'école et il ne pouvait pas me faire du mal. Par contre, s'il me répondais gentiment non, je rirais avec lui de cette anecdote que nous avons tous vu... dans le journal... pendant des semaines... des années...

-Excusez-moi si c'est si directe mais je me le demandais vraiment.

Je me disais que s'il était un véritable assassin, il allait surement me tuer si je connaissais son identité alors j'essayais de faire comme si j'étais très gentil, un peu pour me sauver d'une mort certaine.

J'haussais les sourcils à sa question. Je n'étais pas un bon menteur, étrangement, j'avais evidement bien été un tueur, sans pitié même ... Mais les mensonges, je n'avais jamais réussis à en faire, c'était chiant ... Mais bon, j'avais appris à détourner la vérité, ce n'était pas un mensonge ...

Je pris une autre bouffée de ma cigarette et je dis finalement:

-Si j'étais un tueur ... J'aurais été aquité et je serais ici en train de t'enseigner?

Je fis un sourire, il était le premier à me le demander aussi directement, et je devais dire que j'appréciais beaucoup les personnes directes, j'étais quelqu'un d'extremement direct, au grand malheur de mes éleves, car lorsque je pensais quelque chose, je le disais malheureusement et parfois c'était assez cru.

Je l'observais quelques instants, je n'avais jamais pris le temps de le regarder. Mais il me disait quelque chose. Son regard, son visage ... J'étais maintenant persuadé d'avoir vu ça à quelque part.

-Je connais tes parents? Demandais-je d'un air calme.

Je savais que j'avais déja vu cet air là quelque part ... Et je me fiais souvent à se genre de souvenir car habituellement ils étaient assez fondé. Mais bon, peut-être que ce n'était qu'une simple impression, avec tout les éleves que j'avais, tout les nouveaux visages que je voyais, c'était peut-être une ressemblance avec quelqu'un d'autre ...

Je souris faiblement puis franchement. C'était un sourire un peu rieur. Ce professeur me faisait toujours rire avec ses phrases détournées.

-Vous n'avez pas répondu à ma question, monsieur. Je n'ai rien supposé, moi.

Mon sourire s'effaça assez vite après avoir parlé. Je vennais de prendre conscience de ce qu'il m'avait demandé. Je finis par prendre un regard profondément perturbé et un sourire assassin comme si ce que je m'apprétais à dire était tellement drôle et agréable, une sorte de fantasme pour moi.

-Mes parents sont morts il y a 13 ans. Si vous les connaissez, c'est que vous avez visités plusieurs casinos. Ils étaient tous à mon père. Il s'est fait lâchement assassiné par l'homme de main d'un caïd tellement peu reconnu... Bref, si vous les connaissiez, vous auriez vécu dans le coin très longtemps ce qui, je pense, n'est pas votre cas, j'ai tors?

Demandais-je trop violemment à mon professeur. Il était pourtant tellement si gentil avec moi parfois. J'essayai d'effacer mon sourire diabolique de mon visage, sans réussir vraiment.

-Je me demandais, si vous avez vécu ailleurs, avez-vous déjà été face à face avec Benny Sacramento? Il parrait u'il est vraiment impressionnant à voir. Pour moi, il reste pareil le lâche qui a fait descendre mes parents.

J'essayai de me rappeler le nom de l'homme qui avait tué mes parents. Après tant d'années de recherches, je l'avais trouvé et son nom trottait dans ma tête à chaque instant pendant mon adolescence. Maintenant, le nom était disparu, comme si l'homme en question était mort. Voyons, il me semblait qu'il avait un nom sympathique, un peu trop sympathique à mon goût... Il n'avait pas le nom d'un tueur il me semblait... Bref, je ne le trouvais pas.

Je blemis un peu. Écoutant ce qu'il me disait sans rien dire. Je terminais ma cigarette et je l'écrasais par terre. Bon sang ... Plus il parlait et plus je me rendais compte que j'avais certainement déja vu son visage. Ou du moins, J'étais peut-être le meurtrier de ses parents.

Je ne répondis rien. Cherchant quelques chose à dire. Je devais parler sinon j'aurais l'air louche. Et maintenant que je venais d'être aquité, si je tombais sur quelqu'un à qui j'avais tué toute la famille, j'étais bien mal barré.

J'avallais difficilement et je dis:

-J'ai entendu parler de Benny Sacramento ... Dans les journeaux, comme tout le monde ... lorsqu'il est mort ...

Je ne savais pas si j'étais crédible, moi et le mensonge. Le fait est que j'étais avec lui lorsqu'il à été tué. Moi j'ai été arrêté et enfermé dans une horrible prison, et horrible est un faible mot, si l'ont vuet faire payer à un meurtrier tout ses meurtres, et bien , même pour eux, c'est trop horrible ...

Je me passais la main dans les cheveux. J'étais mal maintenant. Je voulais trouver quelque chose à dire mais je ne dis rien, et visiblement ce garçon avait quelque chose sur le coeur contre celui qui avait tué ses parents ... Enfin, ce n'était pas forcément moi, Benny avait eu plusieurs tueurs ...

Je regardais ma montre et je dis:

-Je ... J'ai ... un autre cours.

J'avais parlé d'une voix sourde, son nom, vincent Lavoisier ... commençait à sonner comme familier dans ma tête, et je ne voulais pas m'en souvenir ... Je me doutais qu'un jour je rencontrerais bien une ou deux personnes de mon passé. Mais pas mes éleves, bon sang ...

Je repris la route en direction de l'école, espérant simplement qu'il ne me suivrait pas ...

Je le savais! Je savais que je l'avais déjà vu quelque part!

-Attendez, vous êtes certain que vous l'avez appris dans les journaux? Vous êtes certain que... vous ne l'avez pas appris de la source elle même? Je veux dire...

Je posai à nouveau ma main sur son épaule pour le retenir. Je vennais enfin de trouver où je l'avais vu. De plus, sa façon de s'adresser ainsi, de dire une chose qu'il penserais que je ne croirais pas, de s'enfuir de mes questions, tout tennait.

-Je veux dire, vous êtes certain que vous ne me mentez pas? Parce que j'ai cherché longtemps qui avait tué mes parents. Je l'ai cherché 8 ans. J'ai cherché 8 ans ce salopard d'enfant de pute qui avait tué mes parents. Étrangement, il a le même nom que vous. Cet assassin avait aussi...

Je le regardai avec le même regard perturbé que précédemment. Parler de tuer me faisait tout chaud au coeur, tout le temps peu importait de qui on parlait.

-Il avait aussi votre regard de bâtard et votre sale gueule d'assassin!

Je vennais d'accuser mon propre professeur, qui était pourtant mon préféré, d'assassin. Je vennais de lui dire qu'il avait tué mes parents. Je vennais de me caler moi-même dans un énorme trou d'où je n'avais aucune façon de sortir.

Je fronçais les sourcils. Je pouvais rester calme. Mais jusqu'à un certain point. Bon ... Je crois qu'il avait raison et que j'avais certainement tué ses parents, enfin, les choses concordaient en effet ... Je reconnaissais son visage, pas le sien, celui de son père François Lavoisier. J'avais une bonne mémoire, mais parfois il fallait m'aider un peu à me souvenir, car j'avais tout de même tué des tas de gens ...

Je m'arrêtais lorsqu'il posa de nouveau sa main sur mon épaule. Je n'étais pas devenu plus sentimental, je ne ressentais pas de remord en songeant à tout ce que j'avais fais. C'était mon boulot, j'avais fait ce que l'ont me demandait et c'est comme cela que j'avais grandi.

Je laissais echapper un grognement, il commençait à se faire un peu trop insistant à mon gout. Je me retournais vers lui et de façon tout de même assez brutale je le poussais avec mes deux mains, donnant un bon coup sur le thorax. Ho, rien pour lui faire mal. Mais il avait reculé, c'était seulement un avertissement.

-Écoute moi bien. Tu penses ce que tu crois. Et lorsque tu auras des preuves tu reviendras me voir. Dis-je d'un ton sec.

Je le fixait quelques instants dans les yeux. Evidement, je n'avais rien dit pour démentir, alors maintenant il devait vraiment s'en douter que j'étais ble et bien le meurtrié de ses parents. Mais bon, ce n'était pas moi qui allait le dire aussi ouvertement. Je n'ai tué personne maintenant, aux dires de la loi.

Je ne biassais pas mon regard et je dis:

-J'ai un cours.

J'avais parlé d'un ton un peu moins sec, et j'avais reculé un peu, j'attendis de voir ce qu'il faisait. Je dis:

-Je peux me retourner ou bien tu vas m'attaquer Vincent? Je suis tout de même ton professeur d'auto-défense ... C'est moi qui te montre à te défendre.

J'esquissais un mince sourire, bon, de la provocation. J'étais donc devenu quelqu'un de réellement amusant? J'avais envi de voir si il allait oser m'attaquer ... Voir si il allait utiliser ce que je lui avait montré durant mes cours ...

J'attrappai mon professeur par le collet de sa chemise. Je l'avançai vers moi, collé à moi en fait, pour qu'il ne puisse pas se déprendre.

-Tu penses vraiment que je vais te laisser partir?

Je souris à pleine dents. Allais-je l'emmener à la police? Allais-je lui faire passer ça sur le dos? Allais-je le mettre K.O. avant? Tout détendait de ce que j'avais sur moi. Nous étions aux États-Unis, j'avais donc mon revolver? Non, je l'avais laissé dans mon sac, dans ma case. J'avais donc mon couteau à ma cheville. Oui, je l'avais, je l'avais toujours.

-J'ai cherché 8 ans pour te trouver, j'ai passé 13 années de ma vie à espérer ce moment! J'ai toujours voulu vivre ce moment. Je l'ai imaginé tellement souvent que je me suis presque mêlé parfois. Je me mêlais, je ne savais plus qui devait gagner. Je ne savais plus j'étais qui. Maintenant, tu vas payer pour ça, pour cette folie que j'ai du endurer!

J'usai de toute ma force pour le faire tomber sur le sol. C'était qu'il était corriace, le vieux prof. Je profitai de ce bref instant pour le frapper au ventre avec mon pied. J'espérais de tout coeur que nous étions seuls dans ce parc.

-C'est parce que tu as dit que je devais avoir des preuves que je sais maintenant que c'est toi! Tu n'es qu'un crétin, tu te contredis, tu te mêles dans ce que tu dis et ce que tu ne dis pas!

Ou j'en imagine des bouts? Il me faisait vraiment délirer ce professeur... Il... oui, il se releva d'un bond, presque à l'instant. Je pris peut-être peur? Non, je me reculai par sureté.

-Et en plus tu n'as pas fini ton travail! Tu n'es qu'un lâche! Tu essaies de te défiler? J'imagine que tu as du rencontrer une femme pour devenir mou comme tu l'es maintenant! Ces saletées de femmes, toujours à nous changer pour leur bien! Allez, espèce de mauviette, fini ton travail!

Lui criais-je, enragé de ma propre situation. Celle où je vennais de me mettre. EJ jouais vraiment avec ma propre vie et je le savais. Je n'étais pas suicidaire, non, je voulais seulement qu'il m'esplique. Ensuite, je le tuerais, c'était simple comme plan!

Peut-être qu’il m’avait surprit, je n’en savais rien. J’avais plutôt eu l’impression qu’il partirait, secoué, et qu’il me retomberait dessus un autre jour, non il était assez perturbé pour s’en prendre à moi alors qu’il savait que j’étais l’assassin de ses parents. Par contre il avait un avantage. J’étais un professeur, j’avais une famille. Je n’avais plus d’armes sur moi. Bref, je n’étais plus un tueur et je ne comptais plus tuer. Non, je ne retournerais pas en prison, et ça pour rien au monde.

Et c’est pourquoi, lorsque je vins pour le dégager qu’il parvint à me faire tomber par terre. Bordel, je l’avais sous-estimé le gamin, il était fort. Mais j’étais plus fort que lui, je ne devais pas l’oublier. Lorsqu’il me frappa au ventre je dégageais fortement sa jambe, me relevant rapidement, ce n’était pas son petit coup qui me ferait mal, par contre il m’avait un peu énervé.

Je me relevais et je m’approchais dangereusement de lui. Je dis d’un air rageur :

-Dégage Vincent !! Si tu crois que je vais te faire du mal, tu te trompes de personne.

Je le fixais d’un air brillant. Par contre, il m’amusait, voilà une chose qui me manquait affreusement, L’action. Je ne voulais pas retourner en prison, mais de me faire menacer par un jeune adulte, visiblement tout de même plus fort que je ne le croyais m’excitais un peu, je ne devais pas commettre d’erreurs, mais je pouvais tout de même me défendre, et ce n’était pas un coup de poing sur le nez du jeune homme qui m’enverrais en prison.

Je fis un mince sourire et je dis pour le provoquer encore une fois :

-Ton pied ... Il était où l’appui lorsque tu m’as frappé? Concentre toi au moins si tu veux me faire du mal ...

J’étais résistant, ce n’étais pas quelques petits coups qui me feraient bien du mal. Et c’était une bonne façon de voir si j’étais un bon professeur non? Laisser un élève me frapper pour de vrai. Mais bon, je savais que si il allait trop loin, du moins jusqu’à vouloir me tuer, car c’était bien ce qu’il voulait non? Je terminerais rapidement le petit jeu.

Et une chose, il n’avait pas à apprendre que j’avais une famille. Car dans ce cas là, si il décidait de s’en prendre à eux, je ne m’amuserais plus du tout.

Je pris rage quand Carl me demanda où était mon appui. J'avais frappé trop vite, il avait raison. Mais je ne voulais pas donner raison à un assassin alors je lui balançai mon poing en plein visage. C'eut l'effet d'une petite claque légère qu'il aurait reçu au visage. Il m'énervait vraiment avec sa trop grande endurance...

-Je n'espère pas que tu me fasses du mal, j'espère que tu vas payer pour le mort de mes parents, j'espère que tu vas souffrir pour toutes ces personnes dont tu as tué les parents et la famille!

J'en avait plus qu'assez de l'entendre parler de sa saleté de cours. Allait-il finir par me lâcher avec ses prises que je faisais mal? C'était parce que je me trompais souvent de techniques entre celles qu'il nous montrais et celles que j'avais dévoleppé lors de mon adolescence en pensant à ce lâche qui avec assasiné ma famille. Allais-je finir un jour par accomplir mon plus grand rêve? J'espérais et je n'espérais pas en même temps. Le tuer était tentant mais apriès, j'allais aller en prison et je n'aurais plus de but dans la vie, j'allais être une âme sans défi, je n'aurais plus de vie.

Je décidai de répondre à ce que je vennais de lui dire par un coup de poing en plein dans sa gorge. Ce n'est pas nécessaire de rajouter que la gorge est un organe très sensible et que ça étouffe pendant n très long bout recevoir n'importe quel coup là.

Je reculais un peu la tête lorsqu'il me frappa au visage. Je n'avais pas envi qu'il me touche le nez, je me l'étais fait briser tellement de fois que le moindre petit coup à cet endroit me faisait saigner abondament.

Je n'espère pas que tu me fasses du mal, j'espère que tu vas payer pour le mort de mes parents, j'espère que tu vas souffrir pour toutes ces personnes dont tu as tué les parents et la famille!


Je laissais echapper un soupire. Evidement, je ne pouvais rien faire pour lui. Sa seule consolation serait de me voir mourir. Je le savais car j'avais vécu à peu près la même chose que lui, mes parents avaient été tués, et j'étais le seul survivant, j'en avais toujours voulu à celui qui m'avait receuillit, celui qui avait tué ma famille. Mais maintenant, il était certainement mort et je n'aurais même pas été celui qui l'aurait tué.

J'avais passé 4 ans en prison ... Et je crois que j'avais largement payé mes crimes. J'avais vécu des souffrances abobinables dont je gardais encore les séquelles. Mais bon, je n'avais pas encore avoué être un tueur, et je ne comptais pas le faire. L'ont ne pouvais pas savoir maintenant, il pouvait porter un enregistreur et je me retrouverais pratiquement aussitot en prison ... Je ne voulais même pas risquer un seul instant de me retrouver à Sadismus.

J'ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais je ne vis pas le prise qu'il me faisait, il me donna un fort coup de poing dans la gorge. Me coupant immédiatement la respiration.

Je reculais un peu, m'étouffant à moitié. Bon je ne m'amusais plus maintenant, il n'utilisait même pas ce que je lui avait montré dans mes cours, utilisant plutot des prises que je n'avais jamais vu nul part.

-Bo.. rdel ... Dis-je la voix entre-coupée.

Désagréable ... Totalement désagréable. Mais maintenant j'en avais assez, je ne le laisserais plus me frapper. C'est pourquoi, sans prévenir je lui attrappait le bras et je le lui montait dans son dos. Assez haut et j'arrêtais juste avant que son épaule ne se disloque.

-Bon ... C'es ... J'arrêtais de parler, me raclant la gorge pour reprendre ma voix.

-Assez maintenant! Si tu veux me donner une leçon, fait moi venir sur un terrain vague ou dans une ruelle! Je ne peux pas me battre ici Merde!

Je retins encore son bras, attendant une réponse ou bien qu'il se calme. J'étais déja en retard à mon cours, si l'ont apprenait que c'était parce que je me battais avec un étudiant dans la cours d'école, j'aurais des ennuis.

Je devais trouver une ruse, la meilleure que je pouvais trouver. Il allait surement me disloquer le bras ou me frapper, ou qui sait pouvait-il me tuer? Je dûs m'avouer avoir peur de lui. il avait été un tueur, celui qui avait tué mes parents. Il devait bien être fort à quelque part, mais aussi faible à une autre place. Avait-il une famille? Avait-il un coeur tendre? Je devais trouver très rapidement, avant qu'il ne me reproche quoi que ce soit comme "Ho non! Je suis arrivé à mon cours en retard à cause de toi! Je vais te tuer!". Je parlai rapidement, sur un ton horrifié.

-Je... je suis désolé, monsieur... Je ne pensais pas ce que j'ai dit...

Voilà la meilleure chose que je trouvai à lui répondre. Allait-il me croire? J'espérais de tout coeur qu'il me lâche. Je sentais presque mon bras céder sous mon propre poids mais j'avais confiance en moi: ce n'était pas la première fois que je me battrais avec une personne plus forte. Les gros durs avaient toujours un point faible.

-Je vous demande de m'excuser... Je n'aurais pas du douter de vous monsieur... S'il vous plaît, mon bras va bientôt briser...

Si mon cerveau restait calme et à l'affût de n'importe quelle chose qui aurrait pu le trahis, mon corps semblait beaucoup trop effrayé pour moi. Il avait peur de cet homme, peur qu'il ne me fasse du mal.

-Et je ne vois vraiment pas pourquoi je voudrais me battre avec un inocent... Avec un homme bon qui respecte toujours la loi...

Je ne me sentais vraiment pas crédible dans ce que je disais. Par contre, ça sonnait autrement vu des autres, j'avais peut-être l'air crédible dans le fond! Je ne pourrais jamais le savoir. Je tournai lentement ma tête vers le professeur, espérant qu'il me lâche.

J’haussais les sourcils à ce qu’il disait. C’était beaucoup trop simple. Je fermais les yeux quelques secondes. Par contre ce n’était qu’un adolescent ... il devait avoir 18 ou 19 ans tout au plus ... Ce n’était pas un homme qui avait passé sa vie à mentir, bien que ce n’était pas mon cas, moi j’avais fais bien d’autres choses bien pire ...

-Je sais très bien quelle force je dois m’être pour te petter le bras... Dis-je en réprimant un grognement.

Il me prenait pour un imbécile? J’avais bien l’impression que oui. Enfin, je le tins de cette façon encore quelques instants et je le lâchais finalement. Je reculais un peu. Je n’avais pas du tout peur de lui, enfin oui, mais c’était difficile à expliquer, disons que je ne pouvais pas agir, du moins pas ici, si vraiment il décidait de me prendre dans un coin dans une ruelle, je m’arrangerais pour qu’il ne revienne plus jamais me voir, je ne le tuerais pas, mais je ne le laisserait certainement pas dans un bon état.

Je finis par soupirer et je dis :

-Bon ... Tu dégages, tu n’es pas de taille contre moi ... Et puis, je pourrais tout simplement te faire renvoyer de l’école.

Je le fixais d’un air plus calme. Une solution simple et évidente au fond, trop songée pour moi. Faire renvoyer Vincent. Je n’en n’avais aucune envie, je voulais terriblement me battre, peut-être stupide vous direz, mais je suis vraiment un ancien tueur ... Revenir quelques temps dans le passé me ferait un bien fou, mais revenir 8 ans en arrière lorsque j’étais en prison, ça je ne veux pas.

Je me massais un peu le cou et je dis :

-Fait attention ... Tes coups sont lâches ... Ils reflètent peut-être ta personnalité ...

Je n’avais pas formulé ma phrase comme une question, bien que s’en était peut-être une. À lui de voir. Moi je voulais tout simplement aller faire mon cours maintenant ... Mais je ne voulais pas lui tourner le dos, il donnait des coups surprenants et d’autres inutiles, j’avais l’impression qu’il cherchait à tester ma force, avant de réellement s’en prendre à moi, il était quelqu’un de sensiblement dangereux, et d’autant plus qu’il était mené par la rage, la colère et la vengeance de me tuer ... Je ne devais pas le sous-estimer, et rester sur mes gardes.

Quand il me lâcha, je fis mine de me dégager rapidement de son emprise pour ne plus avoir mal et m'éloigner un peu.

-Merci monsieur...

Lançais-je sèchement avant de me retourner vers lui d'un air furieux. J'avais l'intention de le tuer, de lui faire plus de mal qu'il n'espérait. Je sortis, par le bas de mon pantalon, un couteau. Ce couteau, j'en étais très fier. Son manche était en argent avec des rayons bleutés. S lamme de titane avait le côté tranchant fait de diamand. Il était toujours très tranchant et je n'avais pas eu besoin de me l'acheté parce qu'il était mon héritage de ma mère.

J'avais mon couteau dans ma main quand je le pris, la lamme vers mon petit doigt, pour l'avancer à la gorge de Carl. Plus de monsieur? Non, il n'en valait plus la peine. Il était devenu simplement Carl, le faux assassin faible et lâche. J'avais l'impression d'avoir repris le contrôle de mon corps et de mes sentiments. Maintenant, il réagissait à chaque mouvement que je voulais qu'il fasse sans faire de bégaiement.

-Tu es trop lâche pour te battre sans avoir peur de perdre tout ce que tu as? On dirait que monsieur a maintenant des sentiments agréables...et je vais m'aranger personnellement pour ne plus que tu en aies besoin!

En gros, j'avais l'intention de détruire tout ce qu'il avait dans la vie. Il ne me restait plus qu'à l'éventrer, tuer sa famille et l'achever. Mais il n'avait vraiment pas l'air d'avoir peur de moi. Je décidai donc de le frapper au genou avec mon talon. J'eus l'impression de frapper à la bonne place puisque son genou plia vers l'arrière. Si j'avais retenu une chose de son cours, c'était bien comment pétter un genou.

Je souris largement en laissant presque aller un sourire sadique et gras qui aurrait montré mon contentement à sa douleur au genou. J'avais un regard pétillant de méchanceté et j'espérais qu'il souffre à jamais.

Je fronçais les sourcils. Bon sang ... Je ne réussirais donc pas à m’en débarrasser? Des sentiments agréables? Peut-être et même sûrement. Cette nouvelle vie ne pouvait que m’en fournir non? Et être en permanence avec des adolescents, et lorsque je revenais à la maison j’étais avec ma famille et mes enfants avec qui je me devais d’être heureux, et sincèrement je ne me forçais pas vraiment. C’était difficile pour moi de sourire sincèrement alors que je ne l’avais fait que très rarement dans le passé.

J’étais perdu dans mes pensées, que je ne vis que très en retard son coup vers mon genou, je donnais un coup sur le coté, mais c’était trop tard, il le frappa bien assez fort pour que je ressente un craquement plus que suspect, et que j’avais ressentis bien plus d’une fois.

Avec le coup que j’avais donné sur le côté, il n’aurait pas dû ce briser, mais ma jambe gauche était horriblement faible. Je me l’étais brisée plusieurs fois en prison, et même maintenant je me forçais pour ne pas boiter. Je tombais lourdement par terre, répriment fortement un hurlement. Ce n’était jamais agréable que de ce faire briser la jambe.

Mais je ne restais pas à me lamenter longtemps, Je l’attrapais rapidement par une jambe et je le fit tomber par terre près de moi, je me tirais sur lui et je le frappais fortement à la figure, une seule fois sur le nez, le lui pétant immédiatement.

-Fait chier bordel! Dis-je d’une voix sèche.

J’aurais préféré qu’il me fasse beaucoup de choses avant de me péter la jambe ... N’importe quoi, mais bordel, pas ma jambe!
Je pris appui sur lui et je me relevais lentement. C’était douloureux, et ce le serait pendant longtemps.

-Tu ne remettras plus les pieds dans cette école! Dis-je d’une voix forte. Je poursuivis en disant :

-Tu n’as rien contre moi, Tu viens de m’agresser, voilà ce que tu viens de faire imbécile!

Je sentis mon nez se fracturer douloureusement sous le poids de son poing. J'eus l'impression qu'il allait saigner mais je me rendis vite compte qu'il n'aviat rien fait pour qu'il saigne, il était complètement brisé. Je laissai ma main droite sur mon nez en me relevant. J'étais plus que furieux, j'avais le nez en miettes et un homme, qui avait tué mes parents, vennait de m'insulter. Je ne le prennais tout simplement pas.

-Goban ça rien gontre toi? Tu as tué bes barents, enfoirré de fils de bute! (mon nez est pétté alors j'essaie de parler sans...)

Je le poussai, échappant mon couteau sur le sol. Il tomba sur sa jambe presque brisée, beaucoup trop près à mon goût de mon couteau. Je me précipitai dessus, ce Carl ne devait pas atteindre mon couteau avant moi. Par chance, je l'attrappai et j'eus emplement le temps de le lui planter dans la cuisse (celle que j'avais frappé). Je le sentis traverser chaques parties de sa cuisse: sa peau, tendre, ses muscles, ce qui faisait la sensation de grumeleux à l'emfonçage, les veinnes, ce qui me rendait plus qu'eureux, et finalement il s'accota sur l'os, où j'eus presque l'impression de l'y enfoncer. J'avais accompli un des plus grands défis que je m'étais donné un jour: enfoncer un couteau dans la cuisse d'un saloppard. Il n'y avait pas de doute, Carl était un saloppard.

-Et buis d'ailleurs, je b'en fous d'être renvoyé de l'égole! J'avais bas l'intention d'y rester, de toute façon!

J'eus presque le goût de le lui dire... et puis zut! Je me lançai dans un gros monologue où je racontais...

-Gui veut rester dans une égole gui va bientôt se ruider? J'ai toujours été l'ibage de l'élève bodèle, d'est-ce bas, bonsieur? Bersodde de be soubsodderait d'avoir volé dans les goffres de l'égole, d'est-ce bas? Dans ce gas, je d'ai rien à graindre! Buisque tu es ibobilisé au sol et que bersodde d'autre de le sait, je d'ai rien à graindre, encore boins que toi de retourder en brison! Hahaha! C'était bresque trop facile de t'achever et, dans la bêbe jourdée, de be rendre engore blus riche!

Je finis de parler en le frappant d'un bon coup de pied dans le ventre puis d'un coup de talon dans les côtes et je continuai pendant un très long moment à le frapper avec mes pieds.

Je venais pour repartir, bon sang, je me relâchais à ce point? Parce que j’aurais pu éviter qu’il ne me saute dessus, dans le passer j’aurais pu l’éviter, alors pourquoi je ne l’avais pas fait maintenant? Je ne pu retenir un fort gémissement lorsqu’il enfonça le couteau dans ma cuisse, serrant les dents lorsque je sentais la lame s’enfoncer, toucher à mon os brisant mes tendons ... Je fermais les yeux, ma jambe me faisait souffrir et il en rajoutais.

Je me tournais vivement vers lui, lui attrapant les cheveux et le frappant fortement à la tête, il se dégagea de moi et se releva rapidement. Il commença à me frapper, le coup dans les côtes m’étourdit un peu, c’était l’un des endroits de mon corps que j’avais brisé assez souvent, avec mon poignet et ma jambe ... Alors la douleur était assez intense.

Je restais par terre. Incapable de me relever, j’avais mal. Pourquoi est-ce que j’étais incapable de le toucher? Non j’en étais capable. Et j’en avais assez maintenant!

-Maintenant!! Hurlais-je presque.

Je lui attrapais vivement le pied lorsqu’il vint pour me refrapper et je le tournais brusquement, je le sentit se briser sous mes mains. Il ne me frapperait plus avec cette jambe. Je le tirais sur le sol et je lui enlevais rapidement le couteau. Mais je le lançais au bout de mes bras pour qu’il ne puisse plus y toucher. Je le plaçais dos contre le sol, lui tenant les bras par terre et je dis entre les dents :

-Bon! Tu m’écoutes maintenant! Si tu ne veux pas crever tu vas m’écouter!!

Il me faisait perdre mon sang froid. Quoi que je n’avais pas besoin de grand-chose pour le perdre. Mais j’avais appris à me maîtriser avec les années. Mais je n’étais également pas assez stupide pour me laisser mourir.

-Va voir un psy mon gars ... un bon thérapeute ... Et peut-être que je te laisserait la vie sauve!

Je le repoussais brusquement sur le sol et je me traînais un peu plus loin pour me relever, je me relevais lentement, je devais m’en aller d’ici, je ne devais pas le tuer ... Je me répétais que je ne devais pas ... Mais bordel que j’en avais envi!!

Je jurais pendant que j’avançais. Je m’enfuyais pour la première fois de ma vie. Je m’en fichais de ce qu’il pouvait penser, je m’enfuyais de mes envies de meurtres!

Il me frappa à la tête assez fort pour me sonner pendant quelques instants où je perdis contrôle de mes pieds. Ce fut par contre après qu'il m'attrappa et qu'il me tira par terre. Il prononça quelques mots que me tête sonnée ne compris qu'après. Je le vis se relever et je fis de même pour m'effondrer par terre. L'autre imbécile vennait de me briser une cheville. J'en avais encore besoin moi! Ce fut après que je sentis que ma jambe au complet me faisait un mal de fou.

-T'as l'intention de te sauver de moi là? Espèce de lâche! Je vais te rattrapper et ce jour, tu vas mourir!

Je devais vite essayer quelque chose.

-Tu vas crever juste après avoir vu crever ta famille!

Je n'avais pas souvent écouté les "tranches de vie" du professeur pendant ses cours, je ne savais donc pas s'il avait ou non une famille. J'espérais que j'avais touché un point sensible du mec, puisque mon couteau n'avait pas réussi. Mais allait-il avoir peur de ça? Ou étais-je simplement trop faible pour tuer sa famille, s'il en avait une? Bref, je me faisais confiance.

Je m'assieds sans le gazon rouge de sang (où je jouis presque à la vue de ce sang... beau sang frais... hmmm du sang... *bave*). Je le vis presque arrêter. J'eus vraiment peur à cet instant. Étais-je allé trop loin? J'avais peur, peur d'avoir touché une corde sensible et qu'il me le fasse regretter. Au moins, avoir peur me faisait oublier l'horrible douleur au nez que j'avais (j'avais rapidement replacé mon nez, je ne parlais plus du nez maintenant mais j'avais encore très mal) et aussi cette douleur à la jambe.

Je stoppais mon avancée, serrant les poings lorsqu’il évoqua ma famille. Le salopard, j’allais le tuer! Je vins pour me retourner mais je parvins à me retenir. Si je faisais ça, il saurait que j’avais une famille ... Il saurait que sa me touchait, et que c’était le meilleur moyen pour m’atteindre. Je me passais une main dans la figure. Qu’est-ce que je devais faire? Avant, tout était si simple, l’on me faisait chier? C’était terminé. Maintenant je devais rester calme alors que l’on voulait ma mort.

Je m’étais arrêté trop longtemps, il savait maintenant que j’étais en pleine réflexion. Je revins vers lui, ne m’appuyant pas trop sur ma jambe qui saignait abondamment.

-J’ai une femme enceinte et deux gamins de 12 ans ... Dis-je d’une voix toujours froide.

J’avais marqué une pause. J’avais déjà dis que j’avais une famille. De toute façon Yahn et Lillie s’amusait parfois à m’appeler durant mes cours et ils venaient même me voir, si il ne savait pas, il n’aurait aucune difficulté à l’apprendre.

-Si tu veux t’attaquer à des innocents, libre à toi. Mais tu pourriras en prison. Et je m’arrangerais pour t’envoyer là où j’ai passé 4 ans ... Je te jure mon gars que tu va regretter amèrement tes actes.

Je le fixais avec une certaine douleur. Le moindre souvenir de cette prison et je sentais mes membres souffrir. Je dormais mal la nuit. Personne ne méritait d’aller là. Pas même moi.

Je poursuivis en disant :

-Car je ne vais pas te tuer.

Non. Je n’allais pas le faire. J’allais mourir si je le faisais.

Je souris grandement. Il n'allait pas me tuer? Allait-il se défendre? Ou allait-il me laisser toute la voix libre pour l'assassiner? J'espérais que la dernière option était la bonne, la vraie. Je me relevai douloureusement pour le regarder dans les yeux. J'étais, par contre, plus grand que lui. J me tennais sur une seule jambe, comme lui, mais je n'en donnais pas l'impression.

-Ha oui? Et si je le faisais... juste pour mon propre plaisir personnel et que je faisais passer ça sur ton dos?

Je le regardais avec un presque air tryomphant. Avais-je réussi à le déjouer? J'espérais tellement!

-Tu as commencé par m'attaquer régulièrement pour tester mes réflexes, puis en dehors des cours et finalement dans la rue. Tu as ensuite testé mes réflexes avec un couteau mais ça a mal tourné parce qu'en me défendant, je te l'ai planté dans la cuisse. Quand tu es revenu chez toi, tu as pris rage contre ta famille incompréhensive face à ça et tu les as tués les uns après les autres. Ça se tiens, non? J'adore comment se finit l'histoire: en prison pour toi, en liberté pour moi! Et si tu essaies de me faire planter avec toi, je ne suis qu'un étudiant! Je suis un élève modèle, personne ne me veut de mal! J'ai perdu mes parents, tout le monde est toujours du côté de l'orphelin dans des situations comme ça!

Je ris aux éclats puis je me décidai à chercher où il restait. Il devait bien avoir un permis de conduire sur lui ou un truc du genre. Il me fallait le trouver. J'essayai de le frapper avec mes poings mais il bougeait trop vite. Je décidai d'oublier mon mal à la jambe pour le frapper, sans qu'il ne s'y attende, avec mes pieds et jambes. Mais avant, j'essayai de le frapper aux tampes et de lui faire saigner au front. Les tampes, c'était pour lui faire perdre l'équilibre. Le front, c'était pour l'aveugler parce qu'une blessure au front saigne pendant très longtemps et le sang est la seule chose qui passe à travers les sourcils. C'était certain qu'il allait être aveuglé.

Je le fixais avec incrédulité. Je ne laisserais personne me faire enfermer. Personne. Je préférais largement mourir que de retourner en prison. Je commençais à être à court d’argument. Je ne répondis rien à ce qu’il me disait. Il devait vraiment me détester ... Mais je m’en fichais. Il s’en prenait à ma famille maintenant, je voyais noir. Je m’étais tellement battu pour en arriver là ... Pour vivre heureux et tranquille, je n’allais pas laisser un gamin venir tout gâcher.

Je bloquais les coups qu’il me donnait. Au début avec facilitée, mais il était rapide. Et moi, j’avais toujours eu beaucoup de difficulté à me protéger le visage. Il me frappa un bon coup à la tempe, me sonnant fortement et me frappa dans le front. Je baissais un peu la tête. Assommé. Mais j’essayais de m’essuyer rapidement le visage pour ne pas être aveuglé.

Je reculais un peu mais je tombais par terre en faisant le moindre mouvement avec ma jambe. Je tombais sur le dos, me frappant la tête sur le sol terminant de m’assommer comme il faut. Je toussais un peu de sang et je gémis en me passant inutilement les mains dans les yeux, ne faisant que répandre plus le sang et de finir de m’aveugler.

Je ne voyais plus rien ... Je voulais voir ce qu’il faisait. Ce qu’il allait me faire, mais j’avais de la difficulté à penser, à agir comme il le fallait. Je tentais de secouer la tête, mais elle était si lourde. Je ne voulais pas tomber dans les pommes.

Ma poitrine se soulevait violement, je ne voulais pas mourir, et pourtant, je ne savais pas comment de défendre maintenant ...

Je finis bien par m'effondrer de douleur sur le sol à cause de ma jambe cassée. Carl était aveuglé, je ne craignais plus rien. J'avais encore un peu de temps pour agir. Je rampai vers lui et cherchai son porte-feuille que je trouvai dans sa poche arrière. Je m'éloignai rapidement de lui pour ne pas qu'il ne m'attrappe. Je cherchai un instant pour enfin trouver son permis de conduire. Il avait le droit de conduire? Oui, il devait bien puisqu'il en avait un permis. Je me permis de le regarder et de rire de sa photo. On avait toujours l'air con sur une photo de carte. Il ne faisait pas exception. Je finis par trouver son adresse. Je gardai son permis que je fourrai dans ma poche. Tant qu'au reste de son porte-feuille, je lui piquai son argent et ses cartes de crédit, qui devaient appartenir à sa femme, et je le lui lançai, presque vide.

-Bon, et maintenant, direction Hyde's home!

Dis-je en souriant. J'essayai de me lever mais je ne réussis pas. Je décidai donc de ramper sur le gazon à peine frais jusque chez lui. Je me rendis vite compte que c'était très stupide parce qu'il restait loin de l'école et je n'allais surement pas remper en pleine rue... Je devais, encore une fois, me guider sur mon intuition et mon mental (surpuissant! Oui, je suis le meilleur!) pour trouver une solution à ce petit problème. Je décidai de m'élancer sur Carl et lui voler ses clés de voiture. J'allais encuite lui voler sa voiture pour me rendre chez lui. Bonne idée!

Je m'élançai donc sur Carl espérant qu'il aille ses clés sur lui. Avait-il seulement une voiture? Oui, il avait un permis de conduire. Mais peut-être pas dans le fond... Je finis par trouver un trousseau et je le lui volai. J'essayai de m'esquiver comme précédemment, en rampant jusqu'au bout du parc, mais il m'attrappa par ma jambe douloureuse. Je fus comme immobilisé par la souffrance mais j'essayai de ne pas le faire parraître.

-Lâche-moi! C'est du détournement de mineur ça! Je vais dire que t'es un abuseur sexuel! Oui tiens je vais dire ça:

Que je finis pas gueuler...

-CARL M'A TOUCHÉ!! IL EST PAS UN BON PROFESSEUR! C'EST UN PERVERS! IL EST PRÉSENTEMENT EN TRAIN DE METTRE SA MAIN DANS MES CULOTTES!

Je me retournai vers lui, toujours en essayant de ramper vers une situation externe.

Je roulais les yeux et je dis:

-T'es même pas mineur imbécile ...

Je détestais ce qu'il faisait, mais je n'allais pas le laisser aller chez moi. Bordel, j'étais en train de me faire battre par un gamin, quelqu'un poussé par la simple vangeance de me voir souffrir et mourir. Et si je le tuait, j'irais directement en prison.

Je le tins fermement par le pied, Je m'essuyais à nouveau le visage pour voir un peu, je voyais flou mais au moins j'étais capable de l'apperçevoir. Je n'étais pas capable de me relever, du moins pas pour l'instant. Alors je décidai de parler un peu.

-Tu vas tuer ma famille Vincent? Vraiment?

J'avais parlé d'un ton surpris. Je poursuivis en disant.

-Moi j'ai été élevé pour tuer ... L'ont m'a appris que c'était bien depuis que je suis enfant ... Mais toi tu as vecu dans un millieu normal, où la mort est quelque chose de mal, tu vas être capable de les tuer de sang froid comme ça?

Je soupirais et je dis:

-Tue moi ... Mais ne leurs fait pas de mal ...

Je le tennais fermement par la jambe. Ne comptant pas le lacher.