Nom mystérieux

Je continuais de le regarder, presque avec amour. J'avais tendance à oublier que je vivais avec Carl, que j'aimais Carl. Il n'avait jamais été démonstratif, il n'avait jamais été un grand parleur. Je devais souvent supposé qu'il appréciait des choses s'il ne me disait pas qu'il détestait. Ce n'était pas évident tout les jours.

-J'aurais aimé que tu sois un peu plus curieux, c'est tout. Si tu ne veux pas posé de questions, j'aurais apprécié que tu me touches le ventre, que tu tentes de surprendre le bébé à donner des coups de pieds, à écouter son coeur battre.

Je baissais la tête. Je réalisais maintenant que c'est ce que je voulais vraiment. Si le sujet n'avait pas été abordé en ce moment, je ne l'aurais probablement jamais dit. Ce n'était pas mon genre de dire ce genre de choses. C'est pourquoi Carl et moi avions tant de problèmes à communiquer. Nous ne parlions jamais pour dire des choses vraiment utiles, agréables. C'était toujours, ou presque, pour emmerder l'autre. Parfois, j'avais l'impression que nous étions peut-être un peu trop semblable.

-Hm ... Ont est pas passé par là déja?

Je releva la tête et regarda à l'extérieur.

-J'en sais rien. Je ne portais pas attention. Je te faisais confiance.

Je ferma les yeux. Je voulais être à la maison. Je voulais être dans mon lit, collée contre Carl, au chaud.

-Tu veux que je te parle Carl? J'ai sommeil, je veux dormir. Si tu conduis encore en rond longtemps, je vais vomir dans la voiture, le bébé n'apprécie pas...

Je restais silencieux, cherchant à trouver mon chemin et songeant à ce qu'elle me racontait. Elle avait raison, mais je ne savais pas m'y prendre, tout simplement ... Mais caresser sont ventre m'étais souvent passer par la tête et je ne l'avais jamais fait ...

Tu veux que je te parle Carl? J'ai sommeil, je veux dormir. Si tu conduis encore en rond longtemps, je vais vomir dans la voiture, le bébé n'apprécie pas...

Je laissais echapper un grognement. Je reculais et je pris un autre chemin. Après quelques instants je revins finalement sur la bonne route. Je soupirais de soulagement, je détestais vraiment conduire, encore plus dans ce genre de conditions ...

-Je ... Je vais faire des efforts Clairval ... Mais parle moi toi aussi, j'ai besoin d'aide pour ça. Dis-je d'une voix basse.

Je hocha simplement la tête, me contentant de regarder le peu que je voyais du paysage par la fenêtre du passager. Ce serait difficile, «parler» avec Carl. Mais j'essayerais, s'il était plus ouvert à ce que je pouvais dire. Ce n'était pas toujours évident de lui parler, j'espère qu'il s'en rendait compte.

-J'aimerais que tu arrêtes de m'appeler Clairval, dis-je doucement sans le regarder.

Je ne voulais pas nécessairement qu'il m'appelle Hortense par contre. Mais j'étais prête à finalement assumer mon prénom. Est-ce qu'il réussirait à m'appeler autrement que par mon nom de famille, alors que cela faisait presque dix ans qu'il m'appelait ainsi? C'était une partie de ce qu'ils nous manquaient pour être plus intimes je crois, plus que deux individus qui vivent et couchent ensemble. Je l'aimais et il avait dit m'aimer il y a plusieurs mois, il ne me l'avais jamais rédis par contre, mais je trouvais que nous n'étions pas assez proches l'un de l'autre.

-On arrive bientôt à la maison?

J'aimerais que tu arrêtes de m'appeler Clairval

Je ne dis rien. Pas que je n'aimais pas son prénom, enfin disons qu'il n'était pas mieux que mon Edgar. Je fis un mince sourire en songeant à cela, je ne comprennais pas pourquoi ça m'avais rendu autant furieux, habituellement je ne m'occupais pas vraiment de l'opinion des autres, mais mon nom, enfin, il était evident que je n'aimais pas crier sur tout les toits que je m'appellais Carl Edgar ...

-Si tu ne m'appelle pas Edgar Alors je te trouverais même un petit surnom coquin ... Dis-je faisant un petit sourire.

J'aquiessais doucement lorsqu'elle me demanda si nous allions bientot arriver. Oui nous étions assez près de la maison.

-Il y a autre chose dont tu aimerais me parler. Dis-je d'une voix basse.

C'était difficile pour moi, même de lui demander ce genre de chose. Mais je ne voulais plus être le dernier à savoir ce qu'elle ressentait ...

Je souris lorsque Carl me dit que si je ne l'appelais plus jamais Edgar, il me trouverait un petit surnom coquin. Je préférais encore cela à Hortense, mais j'aurais fait avec. J'étais cependant curieuse d'entendre ce qu'il me trouverait comme surnom. Je voyais tellement mal Carl me donner un surnom coquin.

-Je vais m'en souvenir... Je peux t'en trouver un aussi?

Gros Nounours ou Gros Loup. Je me retins pour ne pas rire. Juste à y penser, surtout au deuxième, je trouvais ça tellement stupide et peu «normal». Ce n'était pas assez naturel je crois.

Je réfléchis un instant à la dernière question de Carl. Il y avait des tas de choses dont j'aimerais lui parler, mais je ne savais pas par où commencer. J'avais trop sommeil pour penser correctement et j'avais peur que certains sujets de conversation mène à une nouvelle dispute.

-Oui, une chose... Je t'aime!, murmurais-je en tournant le regard vers lui.

Je ris doucement, un surnom pour moi, enfin, je ne voyais pas vraiment ce qu'elle pourrait me trouver, et puis, c'était trop étrange. Je ne me voyais pas du tout avec un surnom.

-Hm ... Non, je ne préfèrerais pas en fait.

Je tournais un peu la tête vers elle lorsqu'elle dit qu'elle m'aimait. J'étais content de l'entendre, enfin, elle ne me le disait pas souvent et je me demandais souvent si elle m'aimait vraiment. Clairval avait toujours été avec Yuuri, nous étions très différent moi et lui, alors je ne comprenais pas ce qu'elle me trouvait.

-Je t'aime aussi. Dis-je d'une voix basse.

C'était le genre de choses que j'avais de la difficulté à dire. C'était simple, mais avec Clairval c'était d'autant plus difficile. Je ne sais pas, me battre avec elle était bien moins compliqué.

Après quelques instants de silence, nous fûmes de retour à la maison. Tant mieux, j'avais l'impression qu'elle allait bientot vomir et je n'avais pas du tout envi de nettoyer le vomi dans la voiture ...

Je retournais dans la maison derrière elle, au cas où elle aurait besoin d'aide, elle m'effrayait un peu avec ses histoires de vomi ...

J'aurais aimé glisser mes doigts dans les cheveux de Carl à ce moment, mais je me retins. C'était pour cela qu'il ne me touchait pas vraiment, parce que je ne le touchais pas vraiment. C'était juste trop étrange parfois d'être la «copine» de Carl.

-Tu devrais me le dire plus souvent, murmurais-je avant de sortir de la voiture.

Je m'avança lentement vers la porte de la maison et entra. Les escaliers me parurent plus que pénible à monter, et je n'avais même pas commencé encore. Je n'aimais pas comment Carl me suivait. On aurait presque dit qu'il avait peur que quelque chose se produise. Bon, j'avoue que ce n'était pas si déplaisant

J'entra dans notre chambre et me dirigea vers le lit, ôtant mes vêtements au fur et à mesure et en les éparpillant dans la chambre pour ne garder que mes petites culottes. J'ouvris un tiroir à tâtons, la chambre était plutôt sombre puisque je n'avais pas ouvert la lumière, et je vola un tee-shirt à Carl. Je serais plus confortable pour dormir ainsi.

Je me jeta ensuite littéralement sur le lit et pénétra sous les couvertures.

-Viens dormir, je veux mon baiser de bonne nuit, murmurais-je d'une voix pâteuse.

Tu devrais me le dire plus souvent

Je ne répondis rien, mais cela ne voulait pas dire que je n'écoutais pas. je la suivit jusqu'en haut et je la regardait se déshabiller et semer ses vêtements à tout vent avec découragement. Je les ramassaient subtilement pour les mettres dans le panier à linge et je me déshabillais également ne gardant qu'un boxer. Je vins la rejoindre rapidement. Je me collais contre elle et je dis en l'embrassant doucement dans le cou.

-Je t'aime ... Dis-je plus sincèrement. Dit moi sincèrement ce que tu as a dire, peut importe la réaction, je suis impulsif, je pense après.

Je soupirais et je l'embrassais de nouveau mais sur la bouche. Je poursuivis en disant:

-Je suis désolé de m'être emporté, c'était stupide.

Je poursuivais les baisers, j'adorais l'embrasser, et dans le lit c'était bien plus simple, comme si c'était le seul endroit ou je pouvais vraiment être intime ...

J'appréciais de sentir le corps chaud de Carl contre le mien. J'adorais lorsqu'il m'embrassait dans le cou.

-Je t'aime ... Dit moi sincèrement ce que tu as a dire, peut importe la réaction, je suis impulsif, je pense après.

Je souris et acceptais ses baisers de bon coeur. J'adorais encore plus sentir sa bouche contre la mienne. J'avais terriblement sommeil, mais je pourrais réussir à me passer de sommeil pendant des jours si je pouvais toujours embrasser Carl.

-Je suis désolé de m'être emporté, c'était stupide.

-Oui, c'était stupide, murmurais-je.

Je glissais mes jambes entre les siennes, me collant plus contre lui. Je glissais ensuite ma tête dans son cou et fermais les yeux, humant son odeur avec un petit sourire.

-Je voudrais qu'on se dispute moins souvent, mais je doute que se soit possible... Cependant, on pourrait se dire qu'on s'aime plus souvent ou que l'on tente de se rapprocher plus. Qu'est-ce que t'en dis?

Je passais mon bras autour de sa taille et m'installais confortablement pour m'endormir. J'attendais cependant la réponse de Carl avant de même songer à m'endormir.

J'eu un petit sourire, oui ... songer à ne plus ce disputer était une entreprise déja perdue. Mais nous rapprocher, ça je ne doutais pas que nous en étions incapable par contre. Il ne falait que quelques efforts c'était tout. De ma part, beaucoup, mais également de la sienne.

-Oui ... C'est ce que je veux également ... Dis-je en poursuivant les baisers.

Je restais contre elle. J'adorais dormir totalement contre elle, qu'elle me serre de cette façon, et c'était le seul moment dans le lit que j'étais totalement ouvert aux caresses, ce n'était pas necessairement pour le sexe, je manquais simplement d'habitude, je finirais par m'habituer si elle me touchait également ailleurs ...

J'attendais qu'elle s'endorme. J'étais souvent le dernier endormit et le premier eveillé. Je n'avais pas besoin de beaucoup de sommeil, mais je dormais vraiment durement.

Ce qui était bien avec Carl, c'est que nous pouvions rester longtemps dans les bras l'un de l'autre, dans le lit, sans que des intentions plus sexuelles ne se créent. J'adorais faire l'amour avec Carl, mais simplement rester dans ses bras était encore bien mieux.

Je l'embrassa une dernière fois et me blottit contre lui. Je finis par m'endormir rapidement, me sentant vraiment à l'aise et en sécurité dans ses bras.

[bon, je sais pas quoi dire, mais elle s'est endormie...]

Le lendemain je m'étais levé tôt comme à mon habitude, j'avais pris une douche et ensuite habillé pour aller travailler. Mais je ne travaillais pas aujourd'hui, mais ça Clairval n'était pas obligée de le savoir. Je ramassais le courrier, bu un café et je partis ensuite faire ce dont j'avais un peu penser la veille. J'étais quelqu'un qui parlait peu, je ne je ne donnais pas l'impression de m'interesser à ce que l'ont disait mais c'était faux, et je me souvenais très souvent de ce que l'ont pouvait me raconter.

Je me rendis dans une animalerie. Je voulais un chien. Je me renseignais pour un berger Allemand comme Clairval m'avais déja dit. Le vendeur me donna le numero d'une eleveur près d'ici qui avait une portée prèt à vendre. Je me rendis jusque là.

L'homme avait un dernier chien qu'il n'avait pas vendu une petite femelle. Je ne la trouvait pas laide en fait, mais disons que c'était loin d'être quelque chose qui m'interessait. Je lui expliquait que c'était pour ma "femme" et que moi je ne connaissais rien aux chiens. Il me donna beaucoup d'explication, me vendit de la nourriture approprié et quelques heures plus tard je revins à la maison avec l'animal.

Je le pris dans mes bras et j,entrais dans la maison ... Ça sent la merde un chien bordel ...

-Hé Clairval ... Dis-je d'une voix forte pour qu'elle vienne me voir. J'avais oublié qu'elle voulait que je l'appelle par sont prénom, enfin pas oublié, c'était plutot un automatisme ...

Je déposais le chien par terre, attendant qu'elle le voit.

Je me réveilla alors qu'il n'était pas encore neuf heures du matin. J'avais froid toute seule dans notre petit lit douillet. Je n'aurais jamais osé le dire à Carl, lui qui était si heureux de travailler, mais je détestais vraiment qu'il parte si tôt. J'aurais aimé pouvoir lui parler le matin, lui préparer un petit déjeuner, lui donner un câlin.

Je sortis du lit, en grognant un peu. J'étais complètement frigorifié. Je me dirigea vers la salle de bain et prit une longue douche très chaude avant de m'habiller et descendre à la cuisine. Je me servis un bol de céréale et un verre de lait et alla m'installer devant la télé.

-Hé Clairval ...

Je sursauta presque en l'attendant entrer dans la maison. Il avait déjà terminé de travailler? Il était à peine dix heures trente. Je me leva et me dirigea vers l'entrée, tout de même un peu déçue qu'il ne m'est pas encore trouvé de surnoms coquins.

-Tu rentres tôt, il y a un prob....

J'ouvris la bouche en voyant la petit bestiole aux pieds de Carl. Je resta pétrifiée un moment, ne croyant pas ce que je voyais. Il avait acheté un chien? Un berger allemand en plus?

-Oh... Carl....

Je m'accroupis sur le sol et regarda un moment le chien. Il était vraiment adorable. Il semblait perdu, mais n'hésita pas lorsque je l'appela vers moi. Il me sauta presque dessus, heureux de se faire flatter.

Je releva lentement la tête vers Carl, les yeux humides. C'était tellement un beau cadeau. Je n'en revenais juste pas. Surtout qu'il m'avait déjà dit qu'il n'appréciait pas nécessairement les chiens.

-On peut vraiment le garder?, demandais-je d'une petite voix.

Je fronçais les sourcils et je dis:

-Non je l'apporte à l'abatoire ... -_- Oui On peut le garder, c'est une femelle et si elle est comme toi elle va avoir besoin de beaucoup d'attention ...

Je soupirais et je dis:

-Je vais chercher la nouritture dans la voiture.

Je sortis en me demandant ce que je venais de faire. Je n'étais pas seulement impulsif en était violent ... Mais le regard de Clairval m'avais touché, jamais je ne l'avais vu ainsi et je devais m'avouer que j'adorais ça. Je souris en attrapant le sac de nouriture que j'envoyais sur mes épaules pour enfin retourner à l'interieur.

-Elle a 9 semaine, et c'était la dernière, donc tu es chanceuse. Si tu veux les papiers du chien, il faudra recontacter l'eleveur pour qu'elle les commande. Ça peut valoir la peine puisqu'elle est pure race ...

Pas qu'elle m'interessait vraiment, mais ce que m'avais dit l'eleveur m'avait peut-être un peu ouvert l'esprit ...

-Tu veux l'appeller comment? Demandais-je finalement en déposant le sac plus loin.

Lorsque Carl revint dans la maison, j'étais complètement assise sur le sol en train de jouer avec le chien. Mon père avait longtemps fait l'élevage de chien de race et de chasse, je savais comment nous devions agir pour qu'il soit bien docile sans pour autant qu'il ne soit opprimé. Mais en ce moment, je ne voulais que m'amuser un peu avec lui.

J'ignorais Carl au début, décidant de montrer au chiot à rester assis par terre sans bouger. Il apprenait vite, je l'aimais déjà beaucoup. Je me releva péniblement du sol, cela m'apprendra à m'asseoir par terre avec le gros ventre que j'avais, et je m'approcha de Carl. Je me collais contre lui, lui agrippant le bras, sans lâcher des yeux le jeune chien.

-On pourrait l'appeler Carlou!, dis-je avant de rire.

Le chien, en m'entendant rire, perdit son contrôle et courut vers nous et se mit à tourner autour de nos jambes en se frottant.

-On peut l'appeler Bounty? Comme les bounty killer?, demandais-je en Carl en relevant les yeux vers lui.

Je me mis sur le bout des pieds pour être un peu plus à son niveau, m'accrochant tout de même solidement à lui car au poids que je pesais en ce moment, je n'avais pas envie de me briser les orteils.

Je passais mes bras autour de sa taille lorsqu'elle s'agrippa à moi. J'étais heureux qu'elle soit heureuse. Je perdis un peu ma bonne humeur lorsqu'elle dit que l'on pourait l'appeller "Carlou" Mais elle se ratrappa en disant un autre nom. Je m'en fichais, tant qu'il ne portait pas le mien.

-Tu l'apelles comme tu veux. Dis-je en l'embrassant doucement sur la bouche.

Je souriais. C'était étrange, je n'étais pas vraiment heureux d'avoir un chien. Mais Clairval semblait tellement contente que je ne pouvais pas m'empecher de l'être.

[manque d'inspi]