Les appartements et bureau de Balthazar

En tant que chef de l'escouade, Balthazar habitait dans le quartier générale des BETANYS. Ses appartements n'étaient pas très luxueux, car il n'avait pas besoin de soin quotidien tel la douche car il avait des systèmes qui s'en occupait par eux-même en lui et sa peau était anti-rouille, lui évitant d'être embarrassé de traitement à l'huile. Seul son lit avait l'air confortable. Les murs était gris, d'un gris d'ennui, mais sa convenait largement a Balthazar. Un grand bureau était positionné devant le lit, l'homme-robot y était assis, feuilletant les documents. Il devait trouver une manière de déjouer Benny Sacramento, au nom des pauvres gens qu'il tue !! Des gens comme ses parents à lui...

Elle entra dans le bureau.. elle se savait attendue car les ordres de l'escouade étaient indiscutables ele franchit le seuil et elle resta figé par l'allure du chef. Sortant de sa torpeur elle se jetta à l'eau

-Monsieur, Elle fit une courbette japonaise Je suis ici en tant que représentante des clônes Betanys... je suis ici pour discuter d'un plan d'attaque proposé par les dirigeants de ma section.

[b]discretement quelques paroles sortit du discret émetteur qui était posé dans son oreille :<<Ne sourit pas... reste de glace ne soit pas intimidée>>

Balthazar leva la tête vers la Betany. Il la regarda, sans émotion à son habitude. Puis, il baissa de nouveau la tête vers ses papiers.

- Je vous écoute modèle 2.1, avez-vous des idées ? Je crois que je suis à court pour le moment...

Puis, ne trouvant rien d'utile, il jeta ses papiers par terre et tourna son attention totalement vers le clône de combat.

- Peut-être devrions-nous tout simplement prendre d'assault son bureau... Non il est certain qu'il y sera prêt...

Il réfléchissait rapidement, mais tous ses raisonnements tombaient qu'ils ne connaissaient pas assez le baron du crime... il fallait aprrendre à le connaître. Mais comment ?

Elle grogna un peu en entendant son numéro de ''modèle''

-Si je puis vous proposer une chose, Il serait judicieux pour vous d'infiltrer le bar chez Benny... Il faudrait que d'une certaine cet espion s'infiltre le cercle des intimes de Benny... Une prostitué serait peut-être le choix le plus judicieux... il ne pourra pas dire non à une fille mignonne

Elle baissa la tête en signe de soumission

Jamyz jeta un oeil à sa montre. Il se devait de rester le plus incognito possible, mais un appel à son patron ne serait pas superflu. Il saurait au moins comment évoluait les choses.

Il trouva une cabine téléphonique non loin de l'entrepôt et composa le numéro du bureau de son patron.

*Dring, driiing* (bruit d'un téléphone qui sonne )

Balthazar s'en allait répondre qu'il y avait déjà un espion là-bas. Puis elle ajouta qu'il faudrait que ce soit une fille. Balthazar y pensa, peut-être qu'une prostitué pourrait avoir encore plus d'informations... au moment où il s'en allait répliquer, le télécphone sonna. L'homme robot fit un signe à Betany d'attendre et décrocha vivement.

- Balthazar j'écoute !

-Bonjour, c'est Aznar. J'ai une mission à réussir pour travailler pour Benny. Ça risque de ne pas être trop facile, mais je suis confiant.

Il fit une pause, voyant un homme en train d'allumer un cigare. Il l'avait rapidement aperçu au bar de Benny. Il se dit qu'il devrait rester prudent, il était peut-être suivi et espionné.

-Je voulais juste te le dire, finit-il sur un ton plus amical pour faire comme s'il parlait à un bon ami.

Surprit par le ton de Jaymz, Balthazar prit du temps avant de répliquer.

- Bien agent Aznar. Quoi qu'il en soit restez en vie. Nous allons peut-être vous envoyer des renforts, mais vous ne saurez pas c'est qui. Il en vaut mieux ainsi. Et arrangez vous pour ne pas être suivi !!

Il attenda la réponse de l'agent pour raccrocher, il avait autre chose à faire et Betany 2.1 attendait toujours.

Jaymz dégluttit silencieusement. Il était peut-être déjà suivi, mais se garda bien de le préciser.

-Pas de problème! Au revoir!

Il raccrocha et sortit de la cabine, lançant un regard suspicieux à l'homme qui semblait l'observer.

Il se redirigea vers l'entrepôt, attendant que la nuit tombe.

Balthazar raccrocha. Il se retourna vers Betany 2.1.

- Excellente idée 2.1 !! Je vous confie la mission de retrouver la femme parfaite parmi l'agence pour jouer une prostituée. Avez-vous déjà une bonne idée ?

Benny n'était pas entré difficilement dans l'immeuble qui servait de base à l'escouade B.E.T.A.N.Y. Les gardes le laissèrent entrer, ne le reconnaissant pas. Il fallait dire que les photos de Benny étaient plutôt rares et datait de plusieurs années.

Il observa tout autour de lui, tentant de se remémorer le plus de détails possibles. Il devait admettre que cette escouade était bien installée. Il se demandait avec quel argent le maire avait créé tout cela... et pourquoi il avait donné le nom de sa fille à cette escouade.

Il finit par arriver à un ascenseur gardé. Les hommes, armés, refusèrent de le laisser passer.

-Vous savez qui je suis?, demanda-t-il. Benny Sacramento. Et si Benny veut quelque chose, Benny l'a!

Devant l'air ahuri qui ne le croyait pas, Benny haussa les yeux vers le plafond.

Il prit la tête des deux hommes et la frappa l'une contre l'autre. Il s'engouffra dans l'ascenseur et choisit un étage au hasard.

Il sortit de l'ascenseur et se dirigea vers un local ayant la porte ouverte. Il s'accota à la porte en s'allumant une cigarette.

-Je peux savoir qui est le chef ici?, demanda-t-il nonchalament.

Balthazar se leva. Un homme, inconnu, venait de rentrer. Il était grand et blond, son visage lui disait quelque chose.

*Saleté de garde incompétant !!*

Pensa-t-il rageusement. L'homme robot s'avança vers le nouvel arrivant, à chaque pas il croyait de plus en plus connaître l'autre homme. Du moins, il l'avait déjà vu... il en était certain. Arrivé devant lui, il répliqua.

- C'est moi le patron, mais je n'ai pas vraiment le temps de...

Puis, un déclic se fit. C'était Benny, le grand, qui venait à sa porte. Qu'est-ce que ce fouteur de coliformes fécaux venait faire ici ? Sombre imbécile, il sait donné tant de mal pour qu'on ne le retrouve pas et après il se rend...

*Restons quand même méfiant...*

- Je vous félicite monsieur Sacramento, vous avez gagné un billet pour la prison à vie. À moins que la raison de votre visite est que vous êtes dans une position avantageuse...

Il lui mit des menottes et appela des gardes.

- Quelle est la raison de votre visite ?

Benny fit un sourire narquois.

-Évidemment, mettez-moi en prison! Et ainsi, redéclencher la guerre dans notre si charmante ville. Guerre, à ce que je peux voir à la facilité que je suis arrivé ici, à laquelle vous n'êtes pas préparée!

Il garda son sourire, amusé par la situation. La prison ne lui faisait pas peur, cela lui permettrait de peut-être récupérer de bons éléments dans les prisons de la Haute-Ville. Et il s'attendait à ce que se soit Carl qui se dirige durant son absence, s'il devait s'absenter. Il secoua la tête en riant, ce robot ambulant n'aurait aucune idée à quoi s'attendre si Carl devenait au pouvoir. Ça ferait mal!

-La raison de ma visite est simple. J'aime bien faire connaissance avec mes adversaires! Ceux qui osent entrer chez moi et kidnapper l'un de mes hommes!

Il parlait évidemment de Tucker, croyant que c'était les B.E.T.A.N.Y. qui le retenait.

-Je voulais aussi voir de mes propres yeux tout ce que le maire a pu vous faire croire et imaginer pour redémarrer cette guerre de territoire! Je croyais pourtant avoir signé un document m'autorisant à diriger une partie de la ville.... Notre nouveau maire semble un peu trop impulsif... Ne trouvez-vous pas?

Il tourna son regard vers la jeune femme. Il n'en revenait toujours pas à quel point elle ressemblait à la vrai Betany.

Betany se retourna avec grace en fesant faire à ses hanches une torsion sensuelle (la violence et la perversité sont des choses très proches)

-Benny-chouuu! tiens comme c'est gentil de venir nous voir... Tu nous dit donc non préparée? c'est tu seulement toutes les informations qu'"ILS" ont extrait de ma tête sur toi? toutes les tactiques de combat toutes les approches possible les manoeuvres gagnantes? les technique pour te faire chanter...

Elle s'approcha de lui et elle lui caressa le dessus de la tête

-Benny est vieux... Benny devrait bientôt casser sa pipe... Benny devrait arrêter de faire lècher la cannede noël par des fées des neiges en sous-vêtements roses...

Elle chuchota à son oreille:

-Benny fait des erreurs... il ne devrait pas parler ainsi de mon père... toi qui as si lachement assassiné sa fille...

Betany avait perdu la mémoire des évènements d'il y a quelques jours... elle ne pouvait donc plus savoir que le portrait général de son affaire et des parcelles de souvenirs qu'elle avait noté sur les feuilles de papier qu'elle avait cachés près de sa "maison"

Benny fit un petit sourire en coin.

-Vous n'arriverez pas à me faire chanter... Si je ne retournes pas dans l'Undercity, quelqu'un d'autre prendra ma place, quelqu'un qui ne se laissera pas amadoué très facilement. Et tout votre travail sera à recommencer... du début!

Il s'amusait beaucoup de la situation.

-Benny ne fait jamais d'erreur, chuchota-t-il à Betany lorsqu'elle fût près de lui. Benny prend des décisions, tout simplement. Benny joue toutes les cartes qu'il a, même s'il doit se sacrifier pour obtenir ce qu'il veut.

Il fit un petit sourire pervers. Son plan de départ ne semblait pas fonctionner, mais Benny ne serait pas devenu le caïd puissant qu'il est s'il n'avait jamais de plans de rechange.

-Et pour la deuxième fois! Faîtes vérifier vos sources jeune demoiselle, je n'ai jamais tué Betany Washington!

Elle sourit

-alors t'es un joueur n'est-ce pas? Et si t'avais pas vu les cartes qui avaient déjà été joué et que t'avais pas remarqué que ton adversaire avait l'as? tu ferais quoi? tu te ferais bouffé ton deux de pique? Je crois pas que Benny laisserait faire ce genre de choses

Lorsqu'il affirma qu'il n'avait pas tué Betany Washington elle se mit à rire bruyamment

-Bioen sur que tu l'as tué! c'est évident et puis maintenant il est possible de réveiller les morts!

Il ne perdit pas son sourire.

-Vous avez peut-être un as dans votre jeu, mais j'ai bien mieux, fit-il sur un ton énigmatique.

Son sourire se figea lorsqu'elle reparla de Betany.

-Si tu peux faire revivre les morts, fais-le! La preuve que je ne mens pas sera alors faite!

Balthazar fit rapidement cesser cette discussion. D'un air décidé, il se tourna vers Betany.

- 2.1 ça suffit, vous pouvez disposer.

Il lui fit un regard noir pour être sûr d'être compris. Puis, il se retourna vers Benny, attrapa ses menottes, toujours attaché après ses poignets, et l'entraîna avec lui pour ensuite l'asseoir sur une chaise, devant son bureau. Puis, sans montrer le moindre sentiment, il parla.

- Par successeur potentiel et dangereux, je suppose que vous parlez d'un certain Carl...

Dit-il en attrapant le dossier correspondant.

- Carl Hyde, 36 ans. Penchant pour la torture et déteste les prostitués... Ne vous inquiétez pas monsieur Benny, nous savons bien assez sur lui pour le faire coffrer. Car, lui n'a pas signé le document qui fais que vous êtes toujours libre. Officiellement, si je vous arrête, c'est le maire lui-même qui devra vous trouvez un successeur, selon les lois... Autres choses à formuler ?

Aucune moquerie, ni ton provoqueur. Il était tout simplement sérieux.

Benny se laissa entraîner jusqu'au siège. Il haussa les épaules d'un air indifférent lorsque Balthazar lui parla de Carl.

-Vous devrez l'atteindre avant de le coffrer. Bonne chance!

Il ne quitta pas des yeux l'homme-robot devant lui. Il fit un sourire convaincant avant de continuer:

-Le maire et moi sommes de vieux... "amis". Je suis certain de convenir à un arrangement avec lui.

Il se leva et dévisagea l'homme.

-Alors, où est votre prison? Je meurs d'envie de la visiter!

Betany voyait noir! l'homme qui ferait d'elle un humain si elle attrapait allait s'échapper entre ses doigts!

-Carl est faible! je l'ai presque tué dans un très ancienne mission... il y a de cela

Elle eut un blanc. devint molle puis ce reprit

-Benny tu va mourir

Elle eut un autre blanc puis elle tomba sur le sol en ayant des spasmes

En regardant Betany tombé contre le sol, il fit signe à deux hommes de la rammasser.

- Rammener là au laboratoire Betany.

Puis, il se retourna vers Benny, qui avait dit avoir hâte de visiter la prison.

- Ne soyez pas trop pressé monsieur Sacramento. Les lois m'obligent malheureusement à vous donner un procès légal. En attendant vous séjournerez dans la prison de l'Escouade. Et nous vous laisserons pas choisir votre avocat évidemment...

Dit-il en l'emmenant vers sa future maison pour au moins un mois.

Nouveau topic, prison de l'escouade.

Balthazar était parti, la boite vocal disait :

- Ici Balthazar, laissez un message après le bip ou essayait de me joindre sur mon portable.

***BIP****

Curtis soupira. Il hésita un instant puis décida de laisser un message.

-Bonjour Balthazar, ici le maire Washington. Je vous demanderais de me rappeler le plus rapidement possible. Je crois qu'il faudrait revoir certaines choses avant de lancer une offensive contre l'Undercity. Rappelez-moi! Je reste à mon bureau.

Il raccrocha le combiné et leva les yeux vers l'horloge de son bureau.

Le maire composa le numéro de Balthazar et attendit que ce dernier réponde.