L'effet papillon

Je fronca les sourcils, à qui je ne ressemblais pas? Hooo! Daccord, surment à cet autre moi qu'elle avait imaginé ou je ne sais quoi. J'avais enfin réussi à oublier ça et maintenant ça revenais non mais! Je fis un petit sourire rassurant et passa un bras autour de sa taille pour la coller complètement contre moi.

-Quoi qu'il soit, il n'a surment pas la chance que j'ai!

Certains pourrait prendre ma phrase comme une blague comme quoi j'avais de la chance de ne pas avoir une Clairval haineuse contre moi, mais moi je parlais sincèrement. Sans blagues, pour une fois...

-Moi je ne te ferais jamais du mal... c'est bien là la preuve qu'il n'existe pas. Et s'il existe, il a sans doutes reçu un bon coup sur la tête!

Je le laissa m'attirer vers lui. J'aimais cette sensation. Elle n'était pas désagréable lorsque Yuuri m'attirait vers lui dans les couloirs miteux de la prison et qu'il me murmurait des trucs à l'oreille. Même si à prime abord, ces choses étaient gentilles, c'était tellement peu agréable.

-Ça ne prouve rien! Et il n'est pas le seul à avoir reçu un bon coup sur la tête. *Moi aussi*

Pourquoi est-ce que je m'obstinais? Cela ne servait à rien!

Une peur soudaine me prit. Et si je m'endormais ce soir, est-ce que je serais toujours ici demain matin?

-Je ne comprend pas comment tu fais pour être avec moi...

J'appuya mon visage sur le dessus de sa tête en réfléchissant à sa question, moi-même je n'en avais aucune idée. Peut-être que ce qu'on disait à propos de l'amour était vrai après tout, "un tel mystère".

-Je ne sais pas, je ne comprend pas moi-même. Mais je ne peux pas m'en empêcher, parfois ça peux devenir masochiste... je me détruit mais je persévère.

Je ressera mon étreinte, je me trouvais stupide mais si je devais souffrir pour garder ce que j'avais maintenant je le faire milles fois.

-Je t'aime, murmurais-je doucement.

Je ferma les yeux lorsqu'il me dit qu'il m'aimait. Ce sonnait tellement réel dans ma tête. J'osa alors passer mes bras autour de sa taille. Je l'avais toujours aimé. Même lorsqu'il était méchant, je n'avais jamais pu enlever ce sentiment que je ressentais pour lui.

-Je t'aime aussi, dis-je sur le même ton.

Je resta dans cette position un moment avant de me détacher de lui.

-Je... Je suis confuse à propos de certains événements... Carl. où il est?

Je la regarda étrangement, je n'avais pas entendu parler de Carl récemment. Je ne savais même pas s'il était ou non encore à New-york. Même si j'aurais pu savoir je m'en fichais, je me rapellais encore cet épisode où, enragé, je m'étais battu avec Carl dans le bar.

-'sais pas, dis-je l'air morose.

Pourquoi elle voulait le savoir tout à coup? Qu'est-ce-qu'il s'était passer la-bas avec Carl? Est-ce-qu'à cause de cet autre moi elle s'était rabattue sur Carl? Même en étant qu'un rêve ou une réalité je ne pouvais m'empêche de grogner intérieurement en y pensant.

Je le regarda un moment, ne comprenant pas son comportement. Malgré nos différents, Carl avait été le seul avec qui j'avais pu entretenir des contacts sincères.

-Tu sais Eddy... Elle a eu des jumeaux de lui...

Je réalisa alors que je n'étais techniquement pas en position de connaître ce genre de détails.

-Je suis encore perdu, arrête de t'en faire, lui dis-je doucement avant de lui voler un baiser.

Je m'éloigna de lui et alla regarder par la fenêtre.

J'haussa un sourcil, la première chose que je m'étais dite était "pauvres enfants", s'il avait bel et bien eu des enfants. Carl n'avait pas du tout le profil d'un père, quoique moi et Clairval non plus mais Carl!

-Ha... si c'est vrai alors tant mieux pour lui...

Je me tracassais pour rien, Carl était loin et ça faisait tout de même presque deux ans qu'on ne l'avait pas vu.

-Je suis encore perdu, arrête de t'en faire.

J'eu un petit sourire forcé, elle n'était pas encore tout à fait remise. Je devais faire des efforts pour lui facilité la tâche.

-Daccord.

Je la rejoignis près de la fenêtre.

-Je sais bien que ce n'étais pas vraiment moi qui te faisais je ne sais quoi dans cet "autre dimension" si je peux apeller ça comme ça mais je tiens à m'excuser.

Je le regarda et fit un petit sourire.

-Tu n'as pas à t'excuser. Après tout, c'était un peu de ma faute.

Je me retourna et regarda Alexendra qui dormait dans le parc. Dire que c'était à cause de elle que tout cela c'était produit. Je n'aurais jamais été en prison si j'avais fait comme dans cette "dimension" et que je l'avais dit à Yuuri que j'étais enceinte. Un souvenir me revint en tête. Ce n'était même pas moi qui avait mis Yuuri au courant, il avait pluôt trouvé mon test de grossesse. J'étais donc passé à deux doigts de reproduire cette histoire ici aussi.

-Bon! Nous n'allons tout de même pas resté enfermé ici toute la journée! Il fait tellement beau à l'extérieur.

Je passa ma bras autour de la taille de Yuuri et leva les yeux vers lui.

-Tu avais quelque chose de prévu à ton horaire aujourd'hui?

Je lui fis un sourire, pas besoin de lui remplir la tête d'encore plus de problèmes! Justement une petite sortie et de l'air frais lui ferais plus que du bien. Je me pencha et l'embrassa doucement.

-L'avantage avec les vacances c'est qu'ont a toujours du temps libre!

Je passa moi aussi un bras autour de sa taille et je la regarda malicieusement.

-Ont pourrait profiter de la journée en famille et apeller la gardienne pour la nuit?

Je lui fis un clin d'oeil plein de sous-entendus.

Je me mis à rire. La perspective de passer un peu de temps avec lui était plaisante et à la fois, un peu terrifiante. Tout me montrait évidemment qu'il n'était pas le Yuuri corrompu que je connaissais.

-C'est une bonne idée, lui répondis-je en murmurant.

Se retrouver que tout les deux feraient du bien. Je lui donna un baiser et posa ma tête dans le creux de son cou.

J'entendis alors un petit couinement venant du parc d'Alexendra. Elle était de nouveau réveillée et nous regardait en souriant.

Je ris et regarda Alexendra par dessus mon épaule. Elle aimait avoir de l'attention celle-là! Comme sa mère! Mais je l'adorais encore plus quand je leur trouvais une ressemblance.

Je relâcha Hortense et alla près d'Alexendra qui me regardait en "parlant", en fait c'était plutôt des babillements mais de la façon qu'elle me regardait elle donnait vraiment l'impression de se faire comprendre.

-Hmhm! Ho oui oui, tu a raison!, dis-je comme si je comprenais, elle dit que plus ont partira plus nous allons profiter de cette belle journée!

Je m'approcha également d'Alexendra et la prit dans mes bras.

-On va commencer par vous habillez mademoiselle, lui dis-je très sérieusement.

Elle me regarda un moment et me tira la langue. Je lui tira aussi la mienne en riant.

-Je me demande vraiment de qui elle a appris cela...

Je me dirigea ensuite vers sa chambre à coucher et je l'habillas.

Je les suivis jusqu'à l'étage et décida de prendre une douche. J'entra dans la salle de ben et me débarassa de mon pyjama qui n'était en fait qu'un vieux T-shirt et des boxers. J'entra dans la douche et ouvris l'eau, ça ne dura pas tellement de temps, cinq minutes plus tard j'en ressortis et mis une serviette autour de mes reins.

Je sortis de la salle de bain la tête encore dégoulinante et entra dans notre chambre.

Je termina d'habiller Alexendra. Elle n'arrêtait pas de babiller toute sortes de choses. Je n'étais pas pressée qu'elle se mette à vraiment parler. Ce serait une vraie pie.

Je la posa ensuite ma tête, la tenant par les mains, et elle marcha jusqu'à notre chambre à coucher. Arrivées dans la chambre, je lui lâcha les mains, pour qu'elle tente de faire quelques pas par elle-même. Le médecin avait dit que c'était bien de l'encourager et la pousser à essayer.

Elle resta un moment debout sans bouger, vacillant légèrement, à regarder Yuuri, et elle fit quelques pas hésitants.

Je venais de finir d'enfiler mon pantalon lorsque j'entendis Hortense venir, je me retourna et découvrit Alexendra debout sur ses deux petites jambes. Elle essayait tant bien que mal de marcher. Pour l'encourager je m'accroupis et tendis les bras vers.

-Tu viens?

Je m'approcher de quelques pas pour lui facilité le trajet. Elle fit un pas un peu chancelant puis un autre avant de perdre l'équilibre, par chance je réussi à la rattraper juste avant qu'elle n'atteigne le sol.

-Ça c'est bien Princesse! Plus tard tu va être forte comme papa!

Elle se mit à rire. J'haussa un sourcil.

-Forte comme papa hein? J'espère que non. Je n'ai pas envie qu'elle soit capable de me lever du sol.

Je fis un petit sourire et continua:

-Allez, dépêche-toi! Si tu veux que l'on profite un peu de cette journée avant d'avoir une soirée que pour tout les deux!

Je lui fis un clin d'oeil et me dirigea vers le garde-robe près de la porte d'entrée pour sortir la poussette. C'est fou comme tout ses gestes me semblant si naturels.

J'alla ensuite récupérer le sac d'Alexendra et y mit des couches et toutes les choses nécessaires pour la promenade, et pour qu'elle puisse passer la nuit loin de nous.

Je finis de m'habiller, un simple T-shirt que j'avais pris l'habitude de porter les jours "smooth", depuis le temps qu'Hortense s'agacait de mes chemises! J'eu un sourire à cette pensée en descendant les escaliers.

Je trouva à l'entrée Hortense et Alexendra toutes deux déjà prêtes à sortir.

-Pressée peut-être?,dis-je pleins de sous-entendus avant d'éclater de rire.

Je lui fis un petit sourire et m'approcha de lui. Je lui vola un baiser.

-Disons que je suis un peu impatiente oui.

Je mis Alexendra dans sa poussette et ouvrit la porte.

-Allez! Allons profiter du soleil!

Je les suivis à l'extérieur, en effet le soleil était parfait! Même qu'une petite brise venait balancer avec la chaleur, une journée parfaite!

Elle passa très rapidement, nous nous étions promener dans les rues de la ville, Hortense semblait aller de mieux en mieux. Parfait! Ça me rassurait vraiment...

Le soleil commenca à se coucher et on alla porte Alexendra chez la gardienne pour la nuit. Nous, nous nous rendions à un hotel, pas un de ces motel miteux.

Après avoir rapidement une chambre je m'y rendis rapidement avec Hortense, ça faisait tellement longtemps que nous ne nous étions pas retrouver seuls!

La journée s'était plutôt bien passé. J'avais presque l'impression que cette vie avait toujours été la mienne.

Lorsque je me retrouva seule avec Yuuri, je commença à stresser. Je me sentais un peu stupide. Ce n'était que Yuuri!

J'ôta ma veste et la déposa sur une chaise avant de me jeter sur le lit. Je fixa le plafond un moment et sourit.

-Le lit est confortable, tu peux venir me rejoindre si tu veux...

Je fis un petit sourire et je m'approcha lentement du lit. Je n'avais pas l'intention de me le faire demander deux fois! J'embarqua sur le lit et m'installa près d'elle.

-Hmmm... j'ai soudainement très très sommeil!

Mon expression elle disait tout le contraire! Mes gestes aussi en fait, ma main remontait lentement le long de ses hanches jusqu'à sa poitrine.

Je frémis sous son contact. C'était tellement agréable de ne pas se sentir forcer ni maltraiter.

-J'ai pas l'intention que tu dormes moi!, dis-je en grimpant sur lui.

Je m'empara de ses lèvres farouchement et sourit.

-J'ai l'impression que cela fait longtemps depuis la dernière fois que l'on a pu être seuls tout les deux...

Je glissa ma main sur sa poitrine, m'amusant à descendre et remonter, m'arrêta à la limite de la ceinture de son pantalon.

-Mais si tu souhaites tellement dormir... Je ne vais quand même pas t'en empêcher...

-Mais... peut-être que je peux faire un effort, pour toi! Tu sais après tout... je ne suis pas si fatigué que ça!

Je la rapprocha de moi en la prennant par la taille et je posa mes lèvres sur les siennes, m'enflammant de plus en plus. Rapidement je me retrouva par dessus elle et une main sous ses vêtements.

-Ça... ça tu vois c'est la raison pourquoi je t'ai proposer de venir ici!

J'en avais plus qu'envie, j'en étais rendu à un stade ou juste une proximitiée aussi... chaude me faisait un effet incroyable!

-Vraiment?, dis-je en souriant avant de reprendre possession de ses lèvres.

J'avais chaud, mon coeur battait la chamade, mais j'étais bien. Je passa mes mains sous son chandail, glissant mes doigts sur ses pectoraux. Je lui retira rapidement son chandail et déposa de nombreux baisers sur son torse.

[Et une bonne partie de la nuit se perdit dans des ébats trop détaillés pour tous les raconter ici].

Je me réveilla subitement, entendant un énorme bruit sourd ressemblant à un coup de canon. Je me redressa dans le lit et regarda autour de moi un instant. Je pris un instant à comprendre que j'étais dans ma chambre, sur la base militaire de Newark.

Je me leva et alla me préparer un petit déjeuner. J'avais fait un rêve étrange. Je ne rêvais jamais d'homme que je ne connaissais pas, et celui auquel j'avais rêvé était... Je me frotta les tempes. On aurait presque dit que ce n'était pas un rêve, que c'était très réel. C'était une impression bizarre. Mais je n'avais jamais rencontré cet homme, ni n'était allée en prison.

Je pris mon petit déjeuner et me prépara. Le General Kerrigan m'avait convoqué, ainsi que mes hommes à un meeting important. J'entra dans la salle de conférence et m'installa à la table. Le General arriva quelques instants plus tard et prit la parole:

-Monsieur le Président Smith a décidé de faire appel à l'armée pour régler un problème persistant dans la ville de New-York. Comme vous le savez probablement, la scission de la ville a créé un chaos total et le maire de New York ne peut rétablir l'ordre. Ces propres escouades ont toutes échouées et il revient à l'armée de capturer Benny Sacramento et ses hommes.

Il se tourna vers moi et continua:

-C'est le Major Clairval qui prendra en charge cette mission, sous les ordres directs du Colonel Tobbin. Vous partez dans 1 heure. Bonne chance!

Je me leva et sortit de la salle. Mon air inquiet dut inquiéter un des soldats sous mon commandement, car il vint m'interroger. Je le rassura, lui expliquant que je n'avais que mal dormi. Il sembla me croire et, une deux heures plus tard, nous étions à New York.

Les ordres furent rapidement établis et l'armée américaine entra sur le territoire de l'Undercity à midi tapant. Je me dirigea avec une petite escouade vers le bar de Sacramento, lorsque des hommes armés nous tombèrent dessus. Je réussis à me retrancher dans un immeuble, à l'écart de mes soldats. Je détestais cela. Cette situation était trop... familière. Je n'étais jamais venu ici, alors pourquoi est-ce que je connaissais cet endroit si bien? Le visage de l'homme auquel j'avais rêvé me revint constamment en tête.

J'entra plus pronfondément dans l'immeuble, pour me cacher, et ordonna un silence radio.

J'étais partis me cacher dans un des immeubles de l'undericty sous le commandement de Benny, de la-haut je devais me débarasser du plus d'hommes possible qui passaient dans ma ligne de mire. Benny avait confiance en moi, il savait que je ne m'enfuirais pas comme plusieurs d'autre feraient à ma place, c'est pourquoi il me chargea de cet ordre.

Les hommes ennemis arrivèrent plus tôt que je ne l'aurais pensé mais ce n'était pas pour me déconcentrer non, au concraire j'en tira mes deux premiers coups qui touchèrent motrellement deux hommes. Deux hommes en moin ce n'était pas grand chose à comparer au areste de la troupe mais c'était déjà deux armes en moin dans leurs rangs.

Dans mon viseur, j'appercu une personne se détacher du groupe et entrer dans l'immeuble où j'étais. Merde! Est-ce-qu'on m'avait vu? Non impossible à cette hauteur, Quoi qu'il en soit je devais aller m'en débarasser, le plus tôt sera le mieux.

Je me leva et descendis les escaliers sur la pointes des pieds, mon arme en main, sens aux aguets. Je ne tarda pas à entendre des bruits de pas venir vers moi. Pour un meilleur effet de surprise je me camoufla dans l'ombre et j'attendis qu'il passe.