Un après-midi d'été tranquille [terminé]

Je restais debout, à le regarder, il ne partait pas ... Je soupirais longuement puis je me laissais tomber sur ma chaise. Je secouais négativement la tête et je dis:

-Je ne sais pas ce qu'ils disent sur moi à la television ... Mais j'étais un tueur ...

Je fis une pause. J'étais plus calme, mais je ne savais pas comment lui dire tout ça.

-...Ta mère n'était pas une tueuse. Elle n'a jamais tué personne. Dis-je finalement.

Je ris un peu, mais ce n'étais pas un rire amusé ... Je dis:

-Je tue depuis que j'ai 15 ans Yahn ... Lorsque mes parents ont été tué l'ont ne m'a appris qu'une seule chose, Tenir une arme et pointer.

Je le fixais dans les yeux. Je dis:

-Je me suis promis ... que lorsque j'aurais des enfants je ne tuerais plus jamais ...

... Je fis une pause et je poursuivis en disant:

-Je n'ai pas tenu ma promesse, j'avais tué des gens en prisons ... Mais tu aurais tué toi aussi si tu avais connu cet endroit ...

Je baissais les yeux et je dis:

-Je ne suis plus un tueur Yahn ...

Je l'écouta calmement. Une tonne de questions me trottait dans la tête. Est-ce qu'il y répondrait à toutes?

-Alors pourquoi est-ce que tu avais une arme de cacher dans ta penderie? Ça sert à quoi d'avoir une arme si tu ne tues plus personne? Comment tu veux que je te crois?

J'étais en train de m'emporter. Mon père était un menteur! Ma mère était une menteuse! Tout le monde nous avait menti! Pourquoi? Pour notre protection? C'était des foutaises cela!

-Et maintenant hein? Il va arriver quoi hein? Tu vas juste retourner comme ça en prison!? On devient quoi nous? Tu t'en fous? Évidemment, t'as eu tes quelques années de vie paisible, tu en as bien profiter. Tu le savais bien que tu retournerais en prison un jour! Maintenant, il ne te restes qu'à nous mettre de côté!

Je serrais les dents. Je crois que je ne les avaient jamais serré aussi fort.

-Une arme??? Parce que j'ai tué des gens! Si j'avais tué ta famille Yahn ... Tu ne voudrais pas retrouver celui qui les avaient tué pour le tuer à ton tour??

Je laissais echapper un grognement je vins pour dire autre chose qu'il me déblatera toutes sortes de conneries. Il avait touché une corde sensible, si il n'avait jamais vu son père rellement en colère il le verrait maintenant.

Je donnais un coup sur la table. Avec mes deux mains puisqu'elles étaient toujours attaché et je dis, hurlant presque:

-Est-ce que tu te rend compte de ce que tu dis??? Est-ce que tu sais seulement ce que j'ai pu vivre pour sortir de cette foutue prison ???

Je m'approchais de lui. Je n'allais pas le frapper. Non j'étais enragé mais je ne le fraperais pas. Mais de la manière que j'avançais il pouvait croire que je leverait la main sur lui. Le policier le cru également. Il se précipita sur moi et me tint fermement. Moi je continuais d'hurler apres mon fils:

-Va t'en sale gamin gâté!!! Et parle un peu à ta mère de lorsqu'elle ma dit que j'avais des enfants ... De ma reaction!!!

Le policier me donna un coup pour que je me calme et il me lacha. Je dis en fixant Yahn:

-Si tu touches à cette arme, je t'assure que je trouverait le moyen de sortir de prison pour venir t'arracher la tête. Si tu n'es pas capable de m'aimer alors craint moi!

Je le fixait toujours intenssément. Il ne pouvait pas savoir ce que je ressentais à l'idée de me retrouver une nouvelle fois en prison ... Non il ne pouvait pas savoir ...

Je ne pus m'empêcher de sursauter lorsqu'il frappa contre la table. Il faisait peur, il me faisait peur. Je me leva brusquement de la chaise et recula un peu.

-Ça va pas là? T'es pas bien!? Je... J'allais pas toucher à cette arme...

Je baissa la tête. Merde, il essayait de faire quoi là? Me prouver que j'avais raison de croire tout ce que je croyais. Je ne voulais que des réponses, qu'il puisse me rassurer un peu, me dire que tout irait bien... Je mettais tromper apparement.

-Mais bon... J'ai compris le message... Tu n'auras plus à t'en faire avec moi. Je ne traînerai plus dans tes jambes... Jamais...

J'hésita une seconde et me dirigea vers la sortie de la pièce, sans lui jeta un regard, ni lui dire un "au revoir".

Mon regard changea immédiatement. Si il voulait me faire peur, et bien il avait bien réussit.

-Qu'est-ce que ça veut dire? Demandais-je d'une voix basse ...

Mais il ne me répondit pas, il partit plutot vers la sortie et quitta la piece. Je vins pour le rejoindre mais le policier m'atrappa avant que je puisse faire un pas de plus. J'hurlais:

-MAIS QU'EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE!!!

Je commençais à me débattre et le gardien sortit sa mattraque et me frappa à la tête. Je tombais par terre. Un peu assomé. Je n'essayais plus de me battre.

Le gardien me regarda et dis d'une voix basse:

-Allez ... tu retourne dans ta cellule ...

Je me relevais lentement, je demandais finalement:

-Est-ce que je peux telephoner.

-... non pas apres une visite ... demain.

Je n'insistais pas, je me rendais compte maintenant de tout ce que j'avais dis à Yahn ... J'avais été horrible et j'avais commis une erreur ...
Le policier me remis dans ma cellule. Moi je restais figé, retournant la dernière phrase de mon fils dans ma tete ...

J'étais allée porter Lillie chez mon père. Je voulais qu'elle soit loin de cette action malsaine. J'étais reconnaissante à mon père de ne pas avoir posé trop de questions sur ce qu'il se passait. Il devait se douter que Carl n'avait pas eu un passé très heureux. Il venait de l'Undercity après tout.

J'entra dans la maison. Il venait tout juste d'être midi.

-Yahn? Tu es rentré?

J'étais inquiète. Il semblait être parti très tôt ce matin, sans laissé de
note. Il était impulsif, comme son père. J'avais peur de ce qu'il pourrait faire. L'emprisonnement de son père semblait l'avoir extrêmement bouleversé.

J'étais entré. Je tennais l'arme de mon père dans mes mains. Je ne comptais absolument pas l'utiliser. Mais je voulais des réponses. Ce que personne ne semblait vouloir me dire. Lorsque j'entendis ma mère entrer dans la maison de vins la rejoindre. Tennant l'arme dans ma main et la pointant vers le sol je dis:

-J'en ai assez! Je veux que tu me parle Maman!!

J'avais parlé d'un ton brusque. J'étais peut-être encore plus convainquant avec l'arme dans mes mains. Mais en fait je voulais m'en débarasser. Je n'arrivais pas à croire que l'ont nous ai mentit durant toutes ses années. Mon père était un tueur, et ma mère aussi?

-Qui est tu! Demandais-je hurlant presque.

Je respirais rapidement. Attendant sa réponse.

Je fus soulagée d'entendre des pas. Yahn était revenu. Je me tourna vers lui lorsque je l'entendis ce diriger vers moi.

-J'en ai assez! Je veux que tu me parle Maman!!

Je fronça les sourcils. Pourquoi est-ce qu'il me parlait sur ce ton? Je remarqua alors l'arme qu'il avait dans les mains.

-Où tu as trouvé cela?, demandais-je.

Il se mit alors à crier, il semblait très nerveux. Je commençais à avoir un peu peur de ce qu'il ferait avec cette arme.

-Qui est tu?

Je releva les yeux vers lui, tentant d'ignorer l'arme qu'il avait dans les mains.

-Je suis ta mère..., dis-je doucement.

Je levais un peu l'arme pour la regarder et je dis:

-Je l'ai trouvé dans l'armoire de Papa ...

Je fronçais les sourcils, elle me prennait pour un idiot?

-Et en disant que tu es ma mère? Est-ce que tu me mens? Comment est-ce que je peux savoir hein???

Je rebaissais l'arme et je dis d'une voix toujours forte:

-Je veux des réponses!!! Pourquoi est-ce que Carl est un tueur? Pourquoi est-ce qu'il est avec nous? Bon sang! Il a tué des gens! Et si il déçidait de nous tuer?? Toi tu es une tueuse???

J'avais tellement de questions sans réponses. Si elle ne me répondait pas, je foutrais le camp ...

Carl avait gardé et caché une arme pendant combien d'années? Pourquoi l'avait-il fait? Ces question, je lui poserais plus tard. Pour le moment, je devais m'occuper de Yahn.

-Et en disant que tu es ma mère? Est-ce que tu me mens? Comment est-ce que je peux savoir hein???

J'ouvris un peu la bouche, surprise par ce qu'il me disait. S'il n'avait pas eu cette arme dans les mains, je n'aurais pas hésité à le giffler.

-Comment oses-tu prétendre de telles choses? Je suis ta mère! Comment peux-tu en douter?

Ma voix devait trembler un peu. Il ne se doutait pas à quel point ce qu'il venait de me dire pouvait m'affecter. Mon propre fils qui me reniait, ni plus ni moins. J'aurais bien éclater en sanglots si l'occasion aurait été différente.

-Je veux des réponses!!! Pourquoi est-ce que Carl est un tueur? Pourquoi est-ce qu'il est avec nous? Bon sang! Il a tué des gens! Et si il déçidait de nous tuer?? Toi tu es une tueuse???

Je pris une grande respiration. Je devais me calmer, mais je devais surtout LE calmer.

-Il était un tueur car il n'en a pas eu le choix. Il n'a pas eu une enfance heureuse comme la tienne, il n'a pas eu le droit de faire les choix qu'il aurait voulu. On lui a imposé de devenir un tueur. Il vit avec nous car il est ton père! Il ne vous aurait jamais fait de mal. Si tu savais par où il était passé pour avoir la chance de vous voir grandir. Vous êtes sa raison de vivre! Il a cessé de tuer, il s'est détourné de ce qu'il connaissait le mieux pour être avec vous, pour pouvoir avoir une autre vie. Et je n'ai jamais tué personne. Je n'étais pas une tueuse.

J'ignorais s'il allait se calmer ou non. Est-ce que j'avais répondu à ses questions?

Je baissais la tête. Je ne savais plus quoi penser. Papa m'avais dit des choses similaires en prison. Malgré tout, il m'avait dit des choses horribles. Je ne l'avais jamais vu autant en colère. Je tremblais un peu. Je relevais la tête vers ma mère, j'avais les yeux pleins d'eau et je dis:

-..Je ... Je ne sais pas quoi faire ... !

Je me passais une main dans la figure. Je ne voulais pas pleurer! J'étais en colère! ... Mais en fait j'étais plus en colère contre mon pere.

-...Pourquoi?? ... Pourquoi est-ce que vous ne nous avez rien dit ... Qu'il avait déja été en prison ... Qu'il pouvait y retourner ?? ... Tout ses policiers qui sont vennus ...

Je rebaissais la tête. Cherchant une solution à tout ça ...

Je m'avança lentement vers lui. Je passa une main autour de son cou et le rapprocha de moi, pour le serrer dans mes bras. Je n'aimais pas le voir dans cet état. Cela me donnait envie de pleurer pour lui.

-Au début, vous étiez bien trop jeunes pour que l'on vous en parle. Et avec le temps, nous nous sommes simplement dit que plus personne ne viendrait pour lui. Je ne voulais pas que tu penses du mal de ton père inutilement, murmurais-je.

Je glissa ma main dans ses cheveux, tout en le serrant contre moi.

-Est-ce vraiment si important pour toi le fait que ton père ait déjà tué des gens? N'a-t-il pas toujours été gentil avec toi? Ne t'a-t-il pas montré plus d'une fois qu'il vous aimait Lillie et toi? Qu'est-ce qui est le plus important?

Je restais silencieux. Me laissant serrer par ma mère. Je sentis d'autres larmes couler sur mes joues. Je finis par la serrer également contre moi, me laissant finalement aller.
Elle avait raison. Papa avait toujours été là pour moi et jamais je n'aurais cru qu'il avait été un tueur.

-... Qu'est-ce qui va se passer maintenant? Demandais-je d'un voix tremblante.

Disons qu'avec ce que je lui avais dit et ce qu'il m'avait dit en prison je n'étais plus certain de ma réaction envers lui. Mais je ne voulais pas qu'il reste en prison ...

-Je suis désolé ... Dis-je finalement.

Je fus soulagée de voir qu'il s'était enfin calmé. Je pris délicatement l'arme qu'il avait dans les mains et la posa sur la table.

-Chuut, ne sois pas désolé. Nous aurions du vous préparer à cette alternative.

Je me décolla un peu de lui et essuya les larmes qui coulaient sur ses joues.

-J'ignore ce qu'il va se passer maintenant. Il faut garder espoir.

Environ un mois et demi plus tard. L'ont m'annonça que j'étais libre. J'étais surpris. J'avais passé beaucoup de temps en cour, Ma soeur et Clairval qui tentait inlassablement de me faire sortir de là. Mais moi je n'avais pas réellement conscience de tout ce qui se passait en prison.

J'avais passé ce mois réellement renfermé.Je ne parlais à personne, mangeais pratiquement pas. Même si ce n'était pas comme sadismus je détestais être enfermé et cela peu importe l'endroit. Vers la fin je m'étais battu avec un prisonnier et même si j'avais gagné je m'étais brisé la main gauche. Elle était toujours très fragile depuis Sadismus. Au moindre effort je me la foullait et même si je ne le disais pas elle me faisait souvent mal.

Je revins vers la maison. Ne réalisant pas vraiment que j'étais libre et vraiment libre cette fois-çi. Je trainais un sac avec quelques affaires et je semblais un peu maladif, enfin la prison me donnait cet air là, avec ma claustrophobie je ne passais pas de bon moments enfermé. Et j'avais un début de barbe mal coupée.

J'ouvris la porte et je regardais à l'interieur. Je dis simplement:

-Il y a quelqu'un?

J'attendis que quelqu'un vienne me voir.

J'étais en train de me verser un verre de jus lorsque j'entendis la porte se refermer. Il était trop tôt pour que maman et Lillie revienne de l'échographie.

-Il y a quelqu'un?

Je sursauta en entendant cette voix. Je posa non-délicatement le pot de jus sur le comptoir, le faisant renverser, et me dirigea rapidement vers l'entrée.

Je resta sans bouger un moment, à regarder mon père, comme s'il était un fantôme.

-Je... Je... suis... là...

Je me mordis la lèvre puis me dirigea vers lui. Je me jeta à son cou et le serra dans mes bras. J'étais tellement heureux de le revoir. J'avais eu le temps de réfléchir beaucoup depuis qu'il était en prison. J'étais particulièrement heureux de le revoir. Nous allions enfin pouvoir parler.

Je regardais Yahn quelques instants, ne sachant pas comment réagir. Mais lorsqu'il me serra dans ses bras, il ne pouvait pas savoir à quel point sa me faisait du bien. Je le serrais fortement. Je ne voulais plus le lacher.

-Je suis tellement content de te revoir Yahn ...

Je le gardais contre moi. En fait j'avais hâte de revoir Lillie et Eddy, mais Yahn, c'était mon garçon, et puis, nous nous étions mal quitté. Je l'écartais un peu et je dis en le tenant par l'épaule. Evitant tout de même de le toucher avec ma main gauche:

-...Je suis désolé, tout ce que je t'ai dit ... Je ne le pensais pas du tout ... J'y ai beaucoup pensé là-bas ... et je m'en suis beaucoup voulu aussi ...

Je le fixais dans les yeux. J'adorais mes enfants plus que tout au monde. Mais j'avais eu peur, de rester et prison et de ne plus pouvoir les revoirs ...

-Je n'aurais pas supporté de retourner en prison ... Et je n'aurais pas eu la force de travailler en m'enfuir une deuxième fois ... J'étais sur les nerfs ...

Et j'avais peur, mais j'évitais de lui dire ...

Je baissa les yeux lorsqu'il s'excusa. J'aurais aimé m'excuser moi aussi, mais je ne le pouvais pas.

-C'est pas grave... L'important, c'est que tu sois revenu!

Je releva les yeux vers lui et sourit. J'étais vraiment trop heureux de le revoir, cela devait paraître dans mes yeux.

-Tu as faim? Tu veux boire quelque chose?

Je me sentais comme un petit enfant à qui l'on venait de donner un nouveau jouet. Je me calma un peu et rebaissa les yeux.

-J'aimerais que l'on parle... plus souvent... De tout... Je n'aime pas les secrets...

Je baissais un peu la tête.

-Ta mère ma souvent dit ça ... Mais je n'ai jamais été quelqu'un de très bavard ...

Je fis une pause et je dis finalement:

-Je vais faire des efforts ... daccord?

Je ne savais pas si sa lui conviendrait, mais je travaillais vraiment sur tout ça. Parler plus. Ce que Yahn ne savait pas c'était que j'avais fait beaucoup de progres depuis l'undercity. Il n'aurait pas aimé me connaitre dans ce temps là ...

Je fis un mince sourire et je dis:

-Je ... J'ai besoin de beaucoup de choses.

Prendre une douche, manger, dormir, me raser , soigner ma main ...

-Où est ta mère et ta soeur? Demandais-je finalement.

Je hocha la tête, heureux de voir qu'il était d'accord pour essayer. Je n'étais pas un grand bavard également, mais j'enviais mes copains qui disaient qu'ils faisaient des tas de trucs avec leurs pères, comme des week-ends en camping ou de pêche et qu'ils parlaient de tous avec eux. Je n'avais jamais eu l'impression d'avoir ce genre de relation avec lui et cela me manquait.

-Tu veux que je te fasses un sandwich?

Je n'attendis pas sa réponse et me dirigea vers la cuisine. J'allais lui en faire un! Lorsque j'étais petit, il disait qu'il aimait mes sandwichs.

Je grogna en voyant tout le contenu du jus sur le comptoir et par terre et prit une serviette pour l'éponger.

-Maman ne se sentait pas bien, elle est allée voir son médecin avec Lillie. Il voulait lui faire passer une radiographie ou un truc du genre. Tu le veux à quoi ton sandwich?, dis-je en terminant de nettoyer le jus.

Je ne répondis pas à sa question. J'avais très faim c'était evident. Mais je m'inquiètais maintenant pour Eddy. Je fronçais les sourcils et je dis:

-...Une Echographie peut-être?

Je me passais la main dans les cheveux et je dis:

-Elle était allée voir le medecin apres que les policiers soient venus m'arrêter?

Je ne savais pas comment je réagirais si elle perdait l'enfant. Mais je ne serais certainement pas bien et je le savais.

Je haussa les épaules en sortant le pain et du jambon du frigo.

-Oui, c'est ça une échographie... Mais je ne sais pas si elle est allée après ton arrestation. Je crois que oui. Un examen de routine.

Je le regarda un moment et fis un petit sourire.

-Ne t'inquiète pas, elle n'aurait pas négligé ce bébé. Elle sait que tu y tiens.

Mon ton était un peu triste. J'étais un peu jaloux de ce nouel enfant. Il allait me voler mon père.


La porte de l'entrée s'ouvrit et Lillie entra dans la cuisine, des sacs d'épicerie dans les bras. Elle laissa tomber ses sacs sur le sol et se mit à hurler en voyant mon père. Elle se jeta dans ses bras en le serrant très fort.

J'entra rapidement dans la maison en entendant Lillie hurler. Je ramassa une roche à l'extérieur, prête à attaquer l'intrus qui faisait peur à ma fille.

J'entra dans la cuisine et resta surprise. Je posa la roche sur la table en souriant. Je m'approcha de Carl et me colla un peu contre lui, Lillie ne me laissait pas beaucoup de place pour le faire.

-Tu aurais du téléphoner. J'aurais été te chercher, murmurais-je en cherchant ses lèvres pour un baiser.

Je souris en voyant ma fille. Je la serrais fortement dans mes bras. Je grimaçais un peu lorsqu'elle toucha à ma main gauche, mais je le cachais. Je serrais également Eddy et je dis:

-J'avais besoin de prendre l'air de toute façon ...

Dieu que je détestais la prison ... C'était sombre, enfermé , ... Malgré les apparences j'étais quelqu'un qui adorait être à l'exterrieur.

Je la regardais, un petit air inquiet sur mon visage:

-Tu es allée voir pour le bébé ? Il y a un probleme? Demandais-je finalement.

Je lachais un peu Lillie. Je n'arrivais tout de même pas à croire que j'étais libre, plus personne ne me pourchasserais, je n'aurais plus à être stressé ...

Je fis un petit sourire rassurant, tandis que Lillie alla ramasser les sacs qu'elle avait jeter par terre. Je posa ma main sur mon ventre.

-Tout va bien. Il semble juste un peu pressé de sortir. Le médecin a dit que je devais me reposer, mais ça va aller, crois-moi.

Je le regarda un moment et glissa mes bras autour de son cou, le serrant fortement.

-Dis-moi que c'est terminé, lui murmurais-je.