Diner chez les morovich [Terminé]

Yahn fit une moue. Il n'avait pas l'habitude de se faire dire de tout manger. À la maison, c'était moins sévère. Il mit un petit pois dans sa bouche et posa sa fourchette.

-J'ai fini!

Je lui lança un regard qui lui fit reprendre sa fourchette.

-La cigarette c'est mauvais pour la santé!, dit ma tante.

Tout le monde lui lança des regards un peu fatigués. Il commencerait à être temps qu'elle se calme un peu.

Je pris une cigarette et je me l'allumais. J'haussais les sourcils à la question d'un des freres ... Car disons que je ne savais plus trop qui était qui.

-...Hemm Et bien disons que je m'éfforce de la rendre heureuse ...dis-je simplement.

Je pris une bouffée de la cigarette ... Ça faisait du bien. Je tournais le regard vers les frères. Hmmm j'avais l'impression qu'ils étaient plutot du coté de leurs Tante ces deux là ...

-Punaise? D'ou sort ce surnom? Demandais-je, pour détourner la discution qui pourrait tomber sur un sujet plus sérieux ... Et peut-être que quelqu'un finirait par remarquer que la joue d'Eddy était encore un peu bleue ... Mais bon, ça ne paraissait plus beaucoup et je la soupconnait d'avoir mit beaucoup de fond de teint ...

-Il ne faut pas que s'efforcer de la rendre heureuse, il faut réussir également!, dit Ronald d'un ton presque menaçant. Si elle pleure, tu vas le regretter...

Matt mit une main sur l'épaule de son frère, peut-être pour l'appuyer ou pour le faire se calmer un peu.

-Punaise? Bah, tu ne connais pas les punaises des lits? C'est des petits insectes qui squattent les lits. Edith faisait la même chose. Impossible de la faire dormir dans son lit. Elle était toujours dans le lit d'un d'entre nous.

Il prit une bouffée de sa cigarette et se mit à rire:

-Nous n'aurions pas du lui faire aussi peur avec des monstres imaginaires avant qu'elle ait se coucher...

Il s'approcha alors de Carl et posa sa main sur son épaule, serrant un peu.

-Ne fait pas attention à ma tante Jordania. C'est une plaie vivante! Edith est le bébé de la famille, nous sommes tous un peu protecteurs... Surtout qu'elle a disparut pendant si longtemps...

Il baissa un peu le ton et regarda Carl dans les yeux.

-Sérieusement, où l'as-tu rencontré? Elle était allée se fourrer dans quels types d'emmerdes?

Je me renfrognais un peu. Je n'aimais pas particulièrement ce genre de menaces. Mais je pris une grande inspiration. Je n'étais plus à New York ... Je n'avais plus à réagir de cette façon.

Je pris une bouffée de ma cigarette et je fronçais les sourcils à la derniere question de Matt, alors ils ne devaient rien savoir de la vie d'Eddy. Ce qu'elle avait vécu dans l'undercity et tout ça. Et ce ne serait certainement pas moi qui leurs raconteraient tout ça.

-Eddy à vécu des choses ... Je n'en doute pas. Et je ne compte pas du tout l'éloigner de vous, au contraire. Mais si vous avez des choses à vous dire et à vous raconter, ce n'est pas à moi qu'il faut demander.
Dis-je d'un air sérieux.

Je pris une dernière bouffée et j'ecrasais la cigarette. Je poursuivis en disant:

-Je crois simplement qu'elle à peut-être beaucoup de chose à raconter à sa famille. Je ne jouerais pas les intermedes, car croyez moi vous ne voulez pas m'entendre parler trop longtemps.

Je fis un mince sourire, c'était simplement pour dire que je n'avais pas toujours les meilleures façon de m'exprimer. J,attendis la reaction des frères. J'espérais avoir de meilleur relations avec eux ... Au moins eux ...

Matt hocha simplement la tête.

-Bon, nous devrions rentrer avant que Jordania invente encore des histoires!

Il fit passer ses frères en premier et arrêta Carl avant qu'il n'entre.

-Au fait, bienvenue dans la famille!

Il lui fit un petit sourire et entra dans la cuisine.


-Boooon! Il était temps que vous reveniez. Le dessert va être servi! Dîtes-moi Chales, je me demandais, vous consommez de la drogue?

Je fis un mince sourire, au moins c'était encourageant. J,entrais dans la maison et je restais surpris de la question de Jordania. Je me passais la main dans la figure d'un air découragé, toutes sortes de choses me venaient à l'esprit, des répliques toutes plus sarcastiques les unes des autres. Mais je me disais que peut-être si je gardais mon calme, elle finirait par se lasser.

Je me réinstalla à la table et je dis en regardant tante Jordania:

-Non. Je n'ai jamais touché à la drogue et je suis totalement contre si vous voulez savoir.

Yahn se leva sur sa chaise pour se faire entendre et dit la bouche pleine de gateau:

-C'est quoi la grogue??? Demanda t'il vraiment interessé.

Je lachais un grognement et je le fis se rasseoir sur sa chaise et je dis:

-Quelque chose dont tu devrais ignorer le nom ... reste assie, tu iras jouer après le repas. Dis je d'une voix calme.

Il me fit une autre grimace et je lui en fis une aussi. Je m'étais un peu détendu après cette cigarette, mais je doutais de le rester bien longtemps ...

Ma tante Jordania semblait de plus en plus contrariée. Elle aimait faire enrager les gens et cela ne fonctionnait pas avec Carl. J'en était plutôt surprise. Il devait faire de gros efforts pour ne pas perdre patience.

Elle vint pour rajouter quelque chose, mais se pencha brusquement vers moi.

-C'est quoi ce bleu sur ta joue!?

-Chai Papa!, s'écria Yahn la bouche encore plein de gâteaux.

Lillie se colla plus contre moi et remit son pouce dans sa bouche. Ma tante se leva alors brusquement en pointant Carl du doigt.

-HAHA! Je le savais! C'est un batteur de femme!

Je roula des yeux. Je ne voulais pas que la situation prenne des tournures trop extrêmes.

-Tante Jordania, je vous en pris!

Je pris ma tête entre mes mains. Totalement découragé. D'autant plus que je ne pouvais pas inventer d'histoire, Yahn avait déja dit que c'était moi. J'allais perdre mon calme et je le sentais. Je me levais brusquement et je dis en fixant froidement Jordania:

-Vous n'avez qu'à penser ce que vous voulez. Je ne bat pas Eddy!

Je levais la tête au ciel quelques instant puis je rebaissais la tête je dis d'une voix seche:

-Je commence à en avoir assez ... de vous entendre Paranoïer ...

Je donnais un petit coup sur la table et je dis:

-Si vous ne voulez pas d'invitations pour le mariage, vous n'avez qu'à le dire au lieu de me chercher des problemes que je n'ai pas! Je terminais sechement puis je sortis de table.

Je repartis à l'exterrieur. J'avais besoin de souffler. J'allais m'appuyer sur notre voiture, completement frustré et découragé. Je ne savais plus comment agir avec cette famille de fou ...

Lillie se mit alors à pleurer et Yahn, croyant que Carl s'en allait sans lui, se mit aussi à pleurer.

-Eddy... Pfff.. Un nom de chien!, murmura ma tante en se rasseyant.

-Jordania, c'est assez maintenant!, dit ma mère en se levant. Je te demande d'arrêter maintenant ta petite mascarade!

Elle prit Yahn dans ses bras et tenta de le faire arrêter de pleurer.

Mon père se leva à son tour et sortit à l'extérieur. Il s'approcha lentement de la voiture.

-Carl? Vous devez excuser cette chipie. Elle tente systématiquement de détruire toutes les relations qui vont bien. Et je vous également m'excuser au nom de tous. Nous somme peut-être un peu dur envers vous.

Il posa sa main sur son épaule et continua:

-Je vous crois lorsque vous dîtes que vous n'êtes pas un batteur de femmes. Edith ne serait pas restée avec vous sinon.

Je pris une grande inspiration, disons que j'avais fait d'énormes effort durant toute cette soirée, il n'avait pas réussis à ce contenir face à ça ... Peut-être parce qu'elle disait la vérité ... Et qu'elle avait raison de ce méfié de lui au fond ...

-Dur? Le mot est faible croyez moi... Dis-je en faisant un mince sourire.

Je me retournais vers le père d'Eddy. Maintenant que nous étions seul, c'était le bon moment pour parler un peu.

-Malgré la façon peut adéquate qu'à Tante Jordania de me dire les choses ... J'aimerais bien connaître votre point de vue, savoir à quoi je dois m'attendre avec vous.

Je joignis les mains et je dis:

-Comment voyez vous notre relation à Eddy et moi ... Je veux dire, que je sois plus vieux qu’elle.

Je roulais les yeux, je ne disais pas vraiment ce que je voulais dire.

-Monsieur Morovich, j’aime votre fille. Et la famille est importante pour moi … Et pour Eddy aussi, je crois qu’elle serait vraiment malheureuse que je ne m’entende pas avec vous. Je veux qu'elle soit près de sa famille, mon intention n'est vraiment pas de l'éloigner de vous, au contraire, je trouve qu'elle l'a été bien assez longtemps ...

Je me passais la main dans les cheveux. Ce genre de discutions me mettais un peu sur les nerfs, voila pourquoi j’évitais de trop parler habituellement, et disons que sa paraissait que je ne me sentais pas vraiment à l’aise.

-Je ne m’exprime pas le plus facilement du monde … alors croyez moi lorsque je vous dit que je pense totalement ce que je viens de dire … Et je ne suis pas un menteur.

Je me rendais un peu compte que sans le vouloir, je lui demandait la main de sa fille. J’espérais simplement qu’il ne cachait pas son jeu. J’avais une bonne impression des parents d’Eddy, sa mère son père, étaient de bonnes personnes selon moi. La tante était une vraie chipie, mais si au moins j’étais plus confiant avec ses parents, la soirée ce déroulerait mieux …

Erich Morovich hocha doucement la tête, écoutant attentivement tout ce que lui disait son gendre. Il devait avouer qu'il avait extrêmement heureux lorsque Edith lui avait donné de ses nouvelles. Mais, il était un peu craintif avec le fait qu'elle ait des enfants et un homme dans sa vie. Il savait qu'elle avait du se prostituer pendant plusieurs années, même s'il n'avait pu se convaincre de le dire à sa femme. Ce Carl était-il un de ses clients, un patron?

-Je suis très touché par la façon dont vous parlez de ma fille Carl. Cela se voit que vous l'aimez beaucoup et que votre vie de père de famille semble vous plaire. J'avoue que je ne vous imaginais pas comme cela, et vous me plaisez.

Il prit une grande inspiration et regarda vers la porte, s'assurant que personne ne sortait.

-Mais je veux que vous soyiez honnête avec moi. Je sais ce qu'elle faisait dans l'Undercity. Qui étiez-vous par rapport à elle?

Je restais silencieux. Beaucoups de choses traversaient mon esprit. Je cherchais la meilleure réponse. Celle qui ne me compromettrait pas, et qui ne me forçerais pas à dire des mensonges, car il s'en rendrait immédiatement compte si je mentais. Je baissais la tête quelques instants. Puis je la relevais pour dire:

-J'étais quelqu'un qui n'aimait pas les prostituées. Lorsque je l'ai connu, elle ne faisait plus ce boulot.

C'était vrai. Je n'avais simplement pas dit qui j'étais pour elle. Mais j'étais qui pour elle au fait? Je n'avais pas été grand chose pour personne dans l'undercity. Ça m'avais toujours plu.

Je fronçais les sourcils. Que savait t'il sur l'histoire de l'undercity. Si il savait que j'étais avec Eddy durant ce temps, il devait également ce dire que mon passé n'était pas rose ... Je ne dis rien, disons que je n'avais pas envi qu'il me pose des questions là-dessus, car sincèrement, je ne saurais pas quoi répondre.

Erich hocha de nouveau la tête. Son gendre ne répondait pas vraiment à sa question, mais il le rassurait quand même. Il n'était pas un de ceux qui avait forcé sa petite fille à se prostituer ou qui avait abusé d'elle effrontément.

-Je ne vous force pas à me dire quoi que se soit. Ce que vous me dîtes me sarisfait pleinement.

Il posa de nouveau sa main sur l'épaule de CArl.

-Ce serait vraiment un grand honneur de vous avoir dans ma famille. Et croyez-moi, je ne dis pas ces mots facilement. Je sens que vous êtes un homme bien et que vous saurez rendre ma fille encore plus heureuse qu'elle ne l'es présentement.

j'eu un petit sourire. J'étais soulagé qu'il ne décide pas de me poser plus de questions, de toute façon le reste de sa famille s'en chargeait bien assez. Mais j'étais soulagé de la réponse qu'il m'avait donné. Si il n'y avait que la Tante Jordania qui ne m'aimait pas, le reste de la soirée serait beaucoup plus suportable.

-Bon ... Et bien je suis près pour le deuxieme rond alors ... Dis-je avec un air découragé.

Je soupirais et je retournais dans la maison en compagnie d'Erich. Je sentis le regard perçant de Jordania sur moi, mais au moins ce n'était que le seul regard qui me dérengeais ... Quoi que le petit air cochon de la soeur d'Eddy me perturbais un peu aussi ...

Je vins vers la mère d'Eddy mais je ne lui enlevais pas Yahn. Il commençais à ce calmer et cessa completement lorsqu'il me vit. Je lui mit la main sur la tête pour le rassurer et je dis:

-Il a un peu peur que je décide de partir ... Désolé de m'être énervé ... Dis-je d'un air désolé à la mère d'Eddy.

D'autant plus qu'elle avait dû consoler Yahn qui, lorsqu'il pleurait était pratiquement inconsolable ...

Yahn étira ses bras vers Carl, voulant se faire prendre par lui. Lillie s'était endormie dans mes bras. Le stress avait finalement eut raison d'elle et elle s'était rapidement endormie.

Ma mère sourit à Carl.

-Ne vous en faîtes pas pour cela voyons. Et j'aime bien les enfants qui pleurent, ça me rappele bien des bons souvenirs.

Je me leva, Lillie toujours dans les bras.

-Je vais aller la coucher dans mon ancienne chambre. Elle sera plus confortable.

Je pris Yahn dans mes bras. Je voyais bien qu'il s'efforçait de garder les yeux ouvert. Mais je savais également que si je n'attendais pas qu'il dorme il ne voudrait jamais aller ce coucher.

Je revins à la table avec Yahn toujours sur moi, j'attendrais qu'il ferme les yeux et ensuite j'irais le coucher au même endroit que Lillie. Je levais les yeux vers Eddy et je demandais:

-Tu as besoin d'aide pur aller la coucher?

Enfin, je me doutais qu'elle n'aurait pas besoin d'aide, mais quelques instants seul avec elle ne me déplairais pas du tout ...

-Bien sûr, elle sera contente de savoir que tu es venu la border.

Je me dirigea vers les escaliers, entendant ma tante dire vaguement quelque chose de négatif et ma soeur qui disait qu'elle borderait bien Carl tout les jours. Je retins un grognement et monta à l'étage. Je m'arrêta au bout du couloir et ouvrit la porte. Ma chambre était identique à mes souvenirs. Mes parents n'avaient pas dû vouloir la modifier au cas où je reviendrais.

Je posa Lillie sur le lit et lui donna un baiser sur le front. Je me tourna ensuite vers Carl et Yahn et m'adressa à ce dernier en murmurant.

-Tu vas dormir avec Lillie, d'accord?

Il hocha vivement la tête et s'accrocha encore plus fort au cou de Carl.

Je vins lentement me placer sur le lit près de lillie , et Yahn toujours dans mes bras. Ma fille vint se coller contre moi, enfin elle arrêtait d'avoir trop peur de moi. Je dis en faisant un mince sourire à Eddy:

-Tu crois que ta famille ce poserait des question si ont restaient tous ici?

Yahn descendit de sur moi et ce coucha près de sa soeur, prenant bien soin de ce coller sur moi au cas où je déciderais de partir.

-Ta famille est épuisante Eddy. Dis-je en soupirant.

J'haussais les sourcils et je dis:

-Ta soeur, elle à été adopter ou c'est toi? Demandais-je d'un air perplexe.

Elle m'exaspérait cette femme, surtout avec son dernier commentaire, mais ce devait être commun, car personne ne réagissait vraiment.

Je me mis à rire un peu. C'était vrai que ma famille était épuisante. J'avais l'habitude, mais Carl ne devait pas l'avoir. Il ne venait pas vraiment d'une grande famille familiale comme la mienne.

-Ma soeur n'a malheureusement pas été adoptée, elle est cinglée au naturel.

Je fis un petit sourire compatissant.

-Je crois qu'elle a été un peu jalouse lorsque je suis née. Elle n'était plus la seule fille et mes frère étaient toujours avec moi. Ils l'ont délaissé un peu. Elle doit encore être jalouse de ma chance.

Je me pencha vers lui et lui donna un petit baiser.

-Tu peux rester ici quelques instants, le temps que les enfants s'endorment. Ils n'ont pas l'air de vouloir te lâcher de toute façon. Tu redescendras après. Ça va permettre de décompresser un peu.

Je ris et embrassa aussi Yahn, qui fit un énorme baillement.

-Bonne nuit mes amours!

Je sortis de la pièce et redescendit au rez de chaussée. Ma mère avait déservi la table et tous étaient maintenant au salon.

Je restais effectivement avec les enfants, songeant au fait que de voir des gens ne pouvais pas me faire de mal. Et puis malgré tout j'aimais bien la famille d'Eddy ... Même si sa soeur était un peu délirée, et que ses frères étaient très protecteurs, je m'y ferais et je doutais que j'en viendrais à être violent avec eux. Quoi qu'en sortant de prison, jamais je n'aurais cru que je frapperais Eddy.

M'enfin j'étais quelqu'un pour qui la famille était importante. Malgré le fait que je sois un tueur, je me douvenais bien de ma propre famille et c'étaient des gens bien. Je me surprenais à songer quelque fois à ce que je serais devenu si mes parents n'étaient pas mort.

Je fermais les yeux, je ne voulais pas m'endormir, mais voir mes enfants dormir comme cela ... Je lachais un baillement et je finis par m'endormir également ...

-Où est Charles, me demanda ma tante.

-Avec les enfants, dis-je sans porter un grand intérêt à sa question.

-Tout seule? Pfff, qu'est-ce qu'il est en train de leur faire...

Je resta bouche bée quelques instants avant de comprendre l'allusion qu'elle faisait. Je me leva d'un trait du sofa.

-Papa! Sagen Sie es, sich anzuhalten, Scheiße! Mein Ehemann ist kein Pädophiler! (papa! Dis-lui d'arrêter! Mon mari n'est pas un pédophile, merde!)

-Jordania, es ist ziemlich jetzt!, (Jordania, c'est assez maintenant!) dit mon père d'un ton mauvais.

Ma tante arrêta de parler, un peu surprise que nous parlions dans notre langue natale. Elle se renfrogna et arrêta de parler, fixant fixement la porte.

Je ne remarqua pas alors que quelqu'un avait quitté la pièce

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Emeline grimpa à l'étage sans faire de bruit. Elle s'approcha de l'ancienne chambre d'Eddy et passa la tête par la porte. Elle fit un petit sourire en voyant Carl sur le lit, visiblement endormi, les deux enfants collés contre lui.

Elle laissa ses souliers dans le couloir et entra dans la pièce. Elle grimpa sur le lit, au pied de Carl et posa ses mains délicatement sur ses jambes. Elle remonta lentement ses mains le long des jambes de Carl et lui caressa son entre-jambe, se souciant très peu des enfants dans le même lit. Pourquoi c'était toujours Eddy qui avait les beaux mâles? Carl ou bien Max, celui avait qui elle avait fugué. Elle aurait bien aimé Max elle aussi.

-Carl?, murmura-t-elle sensuellement, s'amusant toujours avec l'entre-jambe de l'homme.

Je grognais un peu, mais dans cet état, à moité éveillé et endormit, je ne me rendais pas vraiment compte que c'était étrange qu'Eddy soit revenue aussi rapidement, et qu'elle s'amuse avec mon entre-jambe à coté des enfants.

Je lui agrippais doucement l'autre bras, pas celui avec lequel elle me tripotait, car je devais dire que je ne détestais pas. Et je l'attirais vers moi. Je dis d'une voix endormit:

-Eddy ... Qu'est-ce que tu fais ...

Je la colais un peu contre moi et je dis sur le même ton:

-Ne réveille pas les enfants ...

Je gardais les yeux fermés, j'étais fatigué, mais j'aimais bien qu'elle soit venu me voir ... Je ne me posais pas trop de questions en ce moment disons.

Emeline sourit. Il la prenait pour Edith? Tant pis, elle en profiterait quand même!

-Tu as besoin de te détendre un peu. Je ne fais que t'aider, murmura-t-elle à son oreille en frottant son corps sur celui de l'homme.

Cela faisait lontemps qu'elle n'avait eu de contacts masculins. Elle allait en profter amplement. Elle déboutonna le bouton du pantalon de Carl et glissa sa main à l'intérieur de son boxer.

-Tu es détendu maintenant?

Je lachais un grognement et je tournais les yeux vers les enfants. Bien que j'en avais peut-être envi, ce n'était pas du tout l'endroit pour faire ça.

Je passais ma main sur la sienne et je dis:

-Les enfants ...

Je fronçais les sourcils, elle était étrange tout d'un coup ... Ce n'était pas dans ses habitudes de venir immédiatement chercher mon entre-jambe ... Et puis, nous ne le faisions jamais aussi près des enfants, enfin si ils se réveillait et qu'elle avait sa main dans mon boxer ... ils se poseraient des question.

Je ne l'empechais pas maintenant, de toute façon les enfants dormaient profondément et je me doutais qu'elle arrêterais. Enfin c'était le genre d'Eddy d'arrêter, ce que je ne savai pas, c'était que ce n'étais pas Eddy, mais je ne voyais pas très bien à qui j'avais à faire et je ne me méfiais pas ...

Je roula les yeux. Ce ne devait pas être gai tout les jours si monsieur avait autant de principes.

-Ils dorment voyons... On peut être discret...

Elle approcha sa bouche de celle de Carl.

-Du finden Sie das nicht bestehend? (tu ne trouves pas ça excitant), murmura-t-elle avant de s'emparer de ces lèvres.