Rendez-vous chez le psy

Je fis un petit sourire en sentant la main de Carl me toucher, tout de même incertaine si je devais le laisser continuer et participer ou l'arrêter. Si nous étions en froid, c'était parce qu'il avait couché avec une autre. Mais j'avais quand même envie de lui. Près d'un mois sans lui dans mon lit, c'était tout de même long. Jamais je n'aurais pensé ré-apprendre à aimer les contacts physiques avec les hommes.

-Quoi? Tu n'aimes pas ma chemise de nuit? Elle est jolie pourtant.

J'aida Carl avec ma chemise de nuit, l'enlevant pour lui et reprit possession de ses lèvres.

-Si c'est pour oublier ton mal, je ne peux pas refuser, n'est-ce pas?, dis-je en souriant.

Je glissa ma main le long de son torse jusqu'à son entrejambe. C'est fou comme j'étais contente que les enfants dorment chez Bob ce soir.

J'arquais un sourcils et je dis:

-...Elle est simplement ... Innutile ...

Je collais à nouveau mes levres contre les siennes et je dis en un souffle:

-Faudra penser à remercier Bob ...

Je lui lançait un regard brillant. Je me ferais un plaisir de le faire ... J'allais evidement ajouter d'autres choses ...

J'explorais doucement son corps avec ma main et je dis:

-Evidement que tu es obligée ... Et puis, indirectement c'est de ta faute ... J'ai fais le sous-sol pour vous ...

C'était stupide et je ne le croyais pas du tout, je voulais simplement faire l'amour ...

-Je t'aime tellement ... Dis-je en l'embrassant .

Je fis finalement baisser ma tête, vers son cou, la mordilant légèrement, puis je fis descendre ma bouche vers sa poitrine, juant avec ma bouche sur ses seins, sans lui faire de mal, simplement pour lui donner quelques sensations.

-Je t'aime aussi, lui répondis-je avant qu'il ne commence à descendre vers ma poitrine.

J'aimais lorsqu'il me donnait ses petites attentions. De tout les hommes que j'avais pu croiser, il était le seul à réellement savoir me faire plaisir. Je crois que c'est en partie pour cela que je ne voulais plus jamais le laisser partir.

J'ôta maladroitement son boxer, et glissa doucement ma main le long de sa colonne vertébrale pour le chatouiller.

-Alors? Elle est comment ma culotte?

Je ne relevais pas la tête et je dis en grognant presque:

-Inutile ...

Je relevais la tête vers elle et je fis un sourire pour finalement dire:

-Très jolie ...

Je frissonais un peu lorsqu'elle passa sa main sur ma collone vertébrale, je n'étais pas extremement chatouilleux mais tout dépendais des jours ... Et là, j'avais l'impression de l'être.

-Hmm ...

Je l'embrassais toujours au niveau de la poitrine pour finalement aller un peu plus loin, lui embrassant le ventre , je me glissais vers ses jambes, lui embrassant les cuissent et allant toujours un peu plus vers l'interieur ...

Je poussa un soupir de plaisir lorsque Carl descendit vers mes cuisses. Je n'étais pas du genre à apprécier ce genre de contacts physiques, pas très longtemps du moins. Mais en ce moment, c'était incroyablement bon. Et je n'allais tout de même pas l'arrêter. Il avait quelque chose à se faire pardonner. J'allais en profiter jusqu'au bout.

Je glissa mes mains dans les cheveux de Carl en m'efforcant de ne pas trop lui tirer sur le cheveux.

-Tu... préfères que... je me ... balade... toujours à poil?, dis-je en rapport avec le fait qu'il trouvait mes vêtements inutiles.

Je ferma les yeux et repoussa un peu la tête vers l'arrière.

-Caaarl....

Je ne m'arrêtais pas et je dis:

-Evidement ...

Je poursuivis quelques instants et je relevais la tête vers elle, elle aimait, je m'en rendais compte seulement maintenant ... Je devais vraiment être beaucoup plus attentif.
Je remontais ma tête vers ses levres, collant mon corps contre elle.

-Tu veux que je continue? Demandais-je d'une voix basse.

Je voulais savoir si elle voulait faire l'amour maintenant, ou si elle voulait que je poursuive mes caresses, c'est que ce n'étais pas evident avec seulement une main.
Je repris ses levres, gardant tout de même ma main valide sur sa cuisse.

Je ris un peu. Comme si j'allais vraiment me balader toujours à poil. Je traumatiserais sûrement les enfants. Et Bon aussi, si je sortait de la maison sans vêtement. Cela donnerait trop une bonne raison à Carl pour aller frapper Bob. C'était hors de question. C'était un type bien.

-Tu veux que je continue?

Hmmm... Ce ton bas et viril! J'aimais lorsqu'il prenait ce ton pour me parler.

-Oui.... Je veux que tu continues, dis-je en baissant la voix également.

Je captura ses lèvres lorsqu'elles passèrent près de moi et glissa mes mains sur son corps, le caressant. J'avais envie de le faire frémir de plaisir.

Je ne me ferais pas prier deux fois, durant tout ce temps d'abstinance, j'en avais vraiment envi, et vraiment était très faible comme mot. Evidement, je m'étais ennuyé d'Eddy, de la famille, mais lorsque je me couchais le soir dans le sous-sol, c'était là que je me rendais compte ce que c'était de dormir tout seul ...

Je glissais ma main vers son entre-jambe, la frollant doucement... Lorsqu'elle me caressa j'eu un petit frisson mais je restais contre sa bouche, l'embrassant même plus fougeusement.

Ensuite je fis monter mes levres sur son front, pres de ses cheveux, descendant vers l'une de ses oreilles et m'attardans à son cou.

-Je ne vais plus être capable de me passer de toi ... Dis-je d'une même voix.

Non, je ne voulais plus avoir envi d'une autre personne. Je ne voyais pas comment je pouvais avoir ce genre d'envi, c'était tout simplement ignoble.

Je fis passer ma main le long de son corps, passant par tout les endroit où je sentais qu'elle frissonait, frémissait, je voulais qu'elle en ai réellement envi ...

Hmmm, j'espérais qu'il ne serait plus capable de se passer de moi. Je n'étais plus capable de me passer de lui moi-même...

-Allez... Arrête de me faire languir... Abuse de moi pendant que je t'en donne la permission...

Je glissa une main dans ses cheveux avant de lui embrasser le crâne. J'avais envie de lui, même si je savais que c'était mal... C'était mal de le désirer autant après qu'il m'ait fait autant de mal. Mais parfois, il faut obéïr aux réclamations de notre corps et cessez de penser avec notre tête.

Je continuais encore quelque temps, jusqu'à ce que finalement je me positionne pour entrer en elle. Je débutais lentement, ne brusquant pas les choses.

Je bougeais toujours le bassins puis je me penchais pour avoir acces à sa bouche. Je dis:

-Merci de me laisser abuser de toi ...

Je fis un petit sourire et je l'embrassais doucement, faisant passer ma langue contre la sienne, prolongenant le baissé tandis que mes mouvement de baissins devenaient de plus en plus réguliers,

Je crispais ma figure et j'arrêtais soudainement les mouvements, je ressentais une intense douleur dans le poignet ... Et pourtant je ne lui touchait pas ...

-Foutu merde ... Dis-je d'une voix pratiquement inaudible.

Je comprenais le pourquoi des anti-douleurs maintenant ... C'était pratiquement plus douloureux que lorsque je me l'étais cassé. Je restais calme quelques instants, ne sachant pas si je pourrais continuer.

Je répondis au baiser de Carl, ne me privant pas pour laisser s'échapper des soupirs de plaisir dans sa bouche. Lorsqu'il s'arrêta brusquement, je me souvint qu'il était blessé.

Je le poussa doucement, sans le laisser sortir de moi, et interchangea nos positions. Avec lui maintenant sur le dos, il pourrait laisser son poignet complètement au repos.

-On doit soigner ton mal maintenant, murmurais-je en l'embrassant de nouveau.

Je commença à bouger lentement le bassin, posant une main sur son torse pour me retenir.

Je l'aidai à me faire basculer, j'étais mieux ainsi, j'avais tendance à m'appuyer sur mon poignet et comme ça je ne pouvais pas le faire.

Je commençais à respirer plus fortement, j'évitais de gémir, il était rare que je gémissais, il fallait que ce soit vraiment fort pour que je le fasse. Ce n'était pas parce que je n'aimais pas ça, simple orgeuil ...

-On doit soigner ton mal maintenant


Je soupirais de soulagement lorsqu'elle reprit les mouvement de bassin et moi je l'accompagnais doucement à son rythme. Je passais ma main sur son dos, descendant doucement vers ses fesses. la massant, jouant délicatement avec son corps.

-Comment compte tu me le faire oublier? Dis-je d'une voixbasse.

Je poursuivis en faisant une petite grimace de douleur:

-Car vraiment ... C'est très douloureux ...

Bon je n'exagérais pas ... Même si je parlais comme si j'exagérais. C'était vraiment très douloureux!

-Comment compte tu me le faire oublier? Car vraiment ... C'est très douloureux ...

Je souris et baissa la tête vers lui.

-Je pourrais commencer par t'embrasser, dis-je en l'embrassant doucement sans arrêter mes mouvements. Et ensuite, je vais aller chercher des antidouleurs dans la poubelle et te les donner.

Je fis un petit sourire moqueur et accéléra un peu ma cadence.

Je l'embrassais doucement et je dis en grognant:

-Ta première solution est ma préférée ... Dis-je en l'embrassant à nouveau et longuement.

Je me crispais un peu lorsqu'elle accelera le mouvement. Je ne voulais pas me lacher mais il y avait tout de même un certain temps que j'étais en abstinence, et pour une fois j'avais peur de ne pas tenir longtemps.

J'enfouis ma tête dans son cou, l'embrassant, la mordillant doucement.

-Ta simple présence me fais oublier que j'ai mal ... Dis-je d'une voix basse.

Je lui caressais doucement le bas du dos, tout en poursuivant les coups de bassin.

J'aurais voulu lui répondre quelque chose, n'importe quoi, mais j'étais en train de perdre mes idées avec ses coups de bassin. Dire qu'il me disait des choses quand même romantiques. Ce n'était pas tout les jours que cela arrivait.

Je ralentis mon mouvement, voulant profiter au maximum de notre contact.

-Je t'aime, murmurais-je.

Je me crispais lorsqu'elle ralentit le mouvement. Accelerer, ralentir, elle allait me faire mourir. J'envoyais ma tête vers l'arrière, respirant rapidement. Ensuite je revins vers l'avant cherchant la bouche d'Eddy, je l'embrassais langoureusement, la gardant contre moi.

Moi j'entrepris plutot d'accelerer le mouvement. Sinon j'allais bientot me relacher.

Carl ne semblait pas apprécier que je ralentisse le mouvement pour en profiter plus. Soit il avait hâte d'en finir, soit, au contraire, il ne voulait pas que ça se termine trop tôt.

Je répondis à son baiser avec la même passion.

-Carl....

Merde, je sentais déjà que j'étais sur le point de jouir. Tout ce temps passé sans relations sexuelles ne devait sûrement pas aidé.

Je fermais les yeux. Bon sang, est-ce que je ne pouvais pas me retenir plus longtemps? Je n'avais pas envi que sa se termine maintenant! Mais je sentais que elle aussi allait bientot se relacher.

-Eddy ... !

Je me resserais contre elle. Merde ... Je ne savais pas comment je faisais pour me retenir encore mais J'allais vraiment bientot me relacher ...