Rendez-vous chez le psy

Je me repassais la main dans la figure et je la laissais la quelques instants:

-J'ai tout ce dont j'ai toujours rêvé, une femme, des enfants, une famille, une maison ... Durant toutes ces années, c'est tout ce dont j'ai rêvé , et maintenant que je l'ai obtenu, je fais tout pour le gacher?

Je fronçais les sourcils. Lorsque j'étais en prison, je ne songeais qu'à une seule chose, revoir Eddy, connaitre mes enfants. Et maintenant que c'était chose faite je me lassais? Je ne pouvais pas me lasser aussi rapidement!

Je fronça les sourcils, réfléchissant.

-Et si, c'était plutôt le contraire. Vous avez toujours rêvé d'une femme, d'enfants, d'une famille, d'une maison, etc, sans vraiment croire que vous y arriveriez. Maintenant, vous l'avez. Bon, d'accord. Mais... Ce ne serait pas plutôt le désir de retourner à votre vie d'avant. De pouvoir retrouver l'homme que vous étiez avant de vous marier. Cette autre femme est un lien direct à votre passé, lien que vous ne pouvez pas rompre. Ai-je raison?

Je fronçais les sourcils et je dis, peut-être un peu plus brusquement que je ne l'aurais voulu:

-Je ne veux pas retourner dans le passé! Je n'y retournerais pour rien au monde!

Je ne voulais même pas retourner à New-york ... Je ne voulais pas risquer un seul instant de retourner en prison. De me retrouver plonger dans d'autre histoires de meurtres ...

Je laissais echapper un petit grognement et je dis:

-Je suis très bien ... J'aime mon emploi, j'aime où je vis ... N'essayez pas de me faire croire que je voudrais autre chose car ce n'est pas le cas.

Je croisais les bras. Jetant un coup d'oeil rapide vers l'horloge. J'avais maintenant terriblement hâte que cette rencontre ce termine.

Hoho! J'ai touché une corde sensible on dirait. Son passé semblait le déranger. C'était donc là le problème.

-Vous vous fermez Carl. Nous ne pourrons pas progresser si vous rester fermer!

Je pris quelques notes dans mon calepin et reporta mon attention sur lui.

-Nous allons terminer cela pour aujourd'hui. MAIS, je m'attend à ce que vous fassiez de petits devoirs. Je veux que vous pensiez à tout ce que je vous ai dis aujourd'hui. Tentez de comprendre ce qui vous perturbe. Faîtes des listes, les points positifs et négatifs chez votre femme et votre maîtresse. Des points positifs et négatifs de votre vie présente et votre ancienne vie. Nous en reparlerons la semaine prochaine. Mercredi prochain, 15h30, ça vous va?, dis-je en ouvrant mon agenda.

Je ne fis qu'un petit grognement comme seule réponse puis je me levais. J'aquiessais et je sortis du bureau. Je laissais echapper un grand soupire de soulagement et je partis en direction de la sortie Un peu d'air me ferais le plus grand bien.

Je m'installais près du mur et je me sortis une cigarette. Depuis ma "rupture" avec Eddy je m'étais acheté un paquet de cigarette et je fumais allègrement. Pas que j'aimais ça, mais sa m'aidais un peu à évacuer la colère et disons qu'avec des étudiants je ne devais pas me laisser aller ...

Je fermais les yeux en appuyant ma tête contre le mur ... J'allais devoir subir ça durant combien de temps encore?

Je decendis de la voiture en voyant Carl sortit du cabinet du psychologue. Je n'avais pas envie de le voir, mais mon père m'avait conseillé de ne pas faire une croix définitive sur Carl, de lui donner une petite chance. Il l'avait déjà eu sa chance et ne l'avait pas prise!

Je m'approcha de lui et croisa les bras en le voyant fumer.

-Combien de fois je t'ai dis de ne pas fumer! Tu empestes!

Je perdis mon air renfrogné en voyant Eddy, je jetais ma cigarette par terre et je l'ecrasais.

-Est-ce que tu vas m'embrasser de toute manière?

Je fis un mince sourire. Je savais très bien qu'elle ne m'embrasserait pas. Je dis ensuite:

-Tu es venue te moquer de moi?

Je soupirais et je dis en me passant la main dans les cheveux:

-Je suis content de te voir ... Dis-je simplement. Et je poursuivis en disant:

-Je m'ennuis des enfants aussi ...

Je garda les bras croisés, un regard froid dans les yeux. Il se permettait de sourire le salaud. Comme j'avais envie de lui faire avaler les dents une par une.

-Je suis content de te voir ... Je m'ennuis des enfants aussi ...

Je roula des yeux.

-Tu n'es pas partie depuis si longtemps. Ils ne peuvent pas te manquer tant que ça. Tu ne t'occupes jamais d'eux de toute façon!

C'était vrai, c'était toujours moi qui me tapait tout le boulot. Carl n'arrivait que de temps à autre dans le paysage et jouait un peu avec les enfants, leur donnait un baiser sur la joue et re-disparaîssait.

Je glissa la main dans mes cheveux et dévia mon regard.

-Tu peux revenir à la maison. Au sous-sol par contre. Il est hors de question que je partage les étages avec toi!

Je fronçais les sourcils.

-Qu'est-ce que tu veux insinuer ... C'est toi qui m'a proposer le boulot ... Je travaille ...

Je me passais la main dans la figure, alors elle me reprochait d'autre choses ...

Je baissais la tête et je dis:

-Qu'est-ce qui ne va pas d'autre? Je n'aime pas mes enfants, je suis infidel ... il y a autre chose? Dis-je en relevant des yeux las sur elle.

Je n'avais pas vraiment parlé d'un ton agressif, je voulais simplement savoir, puisqu'elle ne m'en parlait jamais.

-J'en sais rien, c'est à toi de me le dire chéri. Aaah, mais non, c'est vrai! Tu ne parles jamais de ce que tu penses. Où avais-je la tête!?

Je le dévisagea un moment avant de me détourner de lui et de retourner à ma voiture.

-Tu passeras par le sous-sol, ça m'évitera de te croiser inutilement.

Je me passais la main dans la figure d'un air découragé. Cette fois-çi j'aurais beaucoup de difficulté à me réconcilier avec elle. Mais au moins je ne devrais plus vivre dans cet horrible motel.

J'attendis quelques instants puis je partis en direction de ma chambre ramasser mes affaires. Par la suite, je partis vers la maison.

J'entrais par la cave. Je n'étais pratiquement jamais passé par ici. Je me fis attaquer par plusieurs areignées en entrant et j'allumais la lumière ... Hmmm c'était poussièreux, pourquoi est-ce que je n'avais encore jamais travaillé sur le sous-sol?

Je soupirais , parce que je ne m'attendais pas vraiment à y vivre ...

Je fixais l'escalier qui montait à l'étage. Ne sachant pas si je devais monter ou non, j'avais peur qu'en me voyant elle décide de me faire repartir. J'eux un petit sourire à cette idée, j'avais vraiment peur d'Eddy ... Elle m'effrayait.

Je finis par abandonner l'idée de monter en haut et je m'installais sur le lit poussièreux. Je regardais autour de moi, j'aurais beaucoup de travail à faire ici ...

Je repensais à ma séance avec le psy ... Il m'avait demander de faire des listes ... je laissais echapper un grognement. Je n'aimais pas écrire, et je ne le faisais que très rarement, même à l'école.

Je me relevais finalement. Je devais bouger! Ce sous-sol ne deviendrait pas propre tout seul! Je commençais à demenager les boites mennant un peu de bruit en déplaçant les diverses choses.

Je rentra à la maison bien avant Carl. J'eus le temps de faire le souper lorsque je vis la voiture de Carl entrer dans l'entrée. Les enfants ne l'avaient pas encore vu, tant mieux. Je les fis souper lorsque des bruits s'échappèrent du sous-sol.

-Maman, il y a un voleur au sous-sol, chuchota Lillie, apeuré.

Je soupira et fis un petit sourire.

-Non. C'est votre papa. Il va vivre dans le sous-sol pour quelques temps.

Je ne voulais pas dire pour tout le temps, car il était hors de question qu'il reste ici très longtemps. Il devrait se trouver quelque chose d'autre ailleurs.

-Pourquoi? Il a été méchant?, demanda innocemment Yahn.

Je lui souris en lui caressant les cheveux.

-Oui, c'est ça. C'est sa punition. Comme lorsque je t'envoie dans ta chambre pour réfléchir. Papa va réfléchir tout seul dans le sous-sol.

Les jumeaux firent une petite moue avant de reprendre le repas d'un même geste. Ils me faisaient peur parfois de toujours faire plein de chose en même temps.

Ils terminèrent de manger en même temps et sautèrent en bas de leurs chaises.

-On va voir papa!

Je n'eus pas le temps de répondre qu'ils étaient déjà au sous-sol demandant à Carl s'ils pouvaient l'aider.

Lorsque mes enfants me sautèrent dessus, je manquais de m'écrouer avec une boite. J'étais plein de poussière, mais quand je dis plein, c'était vraiment tout plein. Je laissais tomber ma boite et je serrais mes enfants dans mes bras, j'étais ravi de les revoirs.

Je les regardais quelques instants et je dis d'un air faussement surpris:

-C'est moi ou bien vous avez grandit?

Je leurs fit une petite grimace. J'étais terriblement content d'être de retour, même si j'étais confiné au sous-sol.

-Vous voulez m'aidez?

-Ouii!!! qu'ils me répondirent en choeur, je fis un petit sourire et je dis en pointant les boites:

-Il y en a encore tout plein!

Je repartis les cherchers, prenant bien evidement les plus lourdes pour leurs laisser les plus légères.

Quelques heures s'écoulèrent et il fut bientôt l'heure pour Lillie et Yahn d'aller se mettre au lit. Ils avaient de l'école le lendemain. J'ouvris la porte du sous-sol et leur cria de monter. Yahn tenta de s'obstiner un peu, mais il ne gagnait jamais avec moi.

J'eus presque une attaque d'apoplexie en voyant les jumeaux remonter. Ils étaient couverts de poussière et de toiles d'araignées. Leurs vêtements, leurs cheveux, leurs visages, partout! Ils avaient déjà pris leur bain!

Je me retins de les gronder, ce n'était pas de leur faute. Je leur dis d'aller reprendre leurs bains et d'aller se coucher ensuite, que je viendrais leur souhaiter bonne nuit.

Je descendis ensuite rageusement au sous-sol lorsqu'ils montèrent à l'étage.

-C'est quoi ton problème!, dis-je en sautant presque sur Carl. J'ai pas assez à faire dans la journée, il faut que je leur fasse prendre leur bain deux fois dans la journée?! Et ils ont de l'école demain, ils ne seront pas couchés avant tard, donc demain, ils ne voudront pas se lever. Mais ça tu t'en fous évidemment! C'est quoi là! T'essaie de te venger?! Je t'accueille ici, n'abuse pas!

Je sursautais en voyant Eddy débarquer et me tomber dessus. Je relevais la tête d'un air surprit, J'écoutais ce qu'elle me disait, ou plutot hurlait.

Je me retins fortement de ne pas me mettre en colère, c'était tout de même ma maison aussi, mais ce n'étais pas des arguments que je devais sortir, Je soupirais et je dis, m'efforçant de rester calme:

-Je me charge de leur bain si tu me laisse monter en haut ... Et demain j'irais me charger de les reveillers et de les envoyer à l'école.

Je me doutais bien qu'elle refuserait. Elle ne voulait que mon tomber dessus. Bon ils étaient un peu poussìéreux, mais ce n'était pas la fin du monde. Mais je ne voulais pas me chicaner avec elle, nous étions bien assez en froid pour que j'i mette mon grain de sel ...

Je secoua la tête en croisant les bras.

-Non, ça va aller! T'en a déjà assez fait comme cela!

Je le regarda un instant. Il était aussi poussièreux qu'eux, un vrai gamin.

-Bonne nuit!, lançais-je toujours d'un ton rageur avant de remonter à l'étage.

Je m'assura que les enfants prenaient leurs bains et alla dans ma chambre, pour mettre mon pyjama. Je me laissa aller sur le lit, fixant le plafond. C'était une mauvaise idée d'avoir fait venir Carl ici. Je ferma les yeux, attendant que les enfants viennent me voir lorsqu'ils auraient terminés.

Je soupirais lourdement et je murmurais un bref "Bonne nuit" ... Tout pour me garder de mauvaise humeur.

J'étais incapable de me coucher. Je passais une bonne partie de la nuit à travailler sur le sous-sol, faisant du rangement, netoyant beaucoups, et lorsque je fus bien épuiser, je m'endormis finalement sur le lit qui était tout aussi poussiéreux que moi.

Le lendemain je pris une douche dans le semblant de salle de bain du sous-sol et ensuite je partis travailler.

J'avais trois cours à donner dans la journée, lorsque ce fut terminé je restais dans mon bureau et je sortis une feuille pour faire ce que le psy m'avais demandé. Je restais devant cette page assez longtemps trouvant parfois quelque chose à écrire, mais bon ce n'était pas tellement concluant.

La semaine se déroula un peu de cette façon, jusqu'à ma séance avec le psycologue. à 15h30 je me rendis à son bureau. Je cognais et j'attendis qu'il m'ouvre.

J'ouvris la porte à Carl, très heureux de voir qu'il prenait ses séances au sérieux et qu'il se donnait la peine d'y assister. Un homme sérieux, voilà qui était intéressant.

-Bonjour Carl! Comment allez-vous? Comment s'est déroulé votre dernière semaine? Vous avez reparler à votre femme?

Je l'invita à s'asseoir et je fis de même.

-Et cette liste? Vous l'avez faite?

Je lui tendit mes listes et je dis:

-Oui ça c'est bien passé, enfin ... en partit. Elle ne me parle toujours pas mais je peux rester à la maison au moins ... Et comme je ne peux rester qu'au sous-sol alors j'entreprend de le mettre comme il faut.

J'étais de meilleure humeur. Le fait d'être retourné à la maison et qu'Eddy ne m'empeche pas de voir mes enfants m'aidais un peu.

-Par contre, elle me déteste ... Dis-je d'une voix basse.

Je pris les listes, leur jetant qu'un rapide coup d'oeil avant de regarder Carl plus attentivement. Alors, elle lui avait permit de rester à leur maison. C'était très positif pour lui, ne le réalisait-il pas?

-Voyons Carl. Si elle vous détestait tant que cela, vous ne seriez pas sous le même toit qu'elle et elle n'aurait pas insister pour que vous veniez me voir. Il y a un désir de régler les choses derrière son attitude.

Je ne l'avais évidemment jamais rencontré, que parler au téléphone et aperçut par la fenêtre lors de mon dernier rendez-vous avec Carl. Elle semblait très jolie. C'était dommage qu'un con comme lui lui fasse du mal. Mais bon, il était mon patient!

Je reporta mon attention sur la liste. Oula! Il ne semblait pas très organisé. Il était évident que niveau caractère, lui et cette Clairval n'était pas fait pour s'entendre.

-Vous n'êtes pas à l'aise avec la routine? Lui en avez-vous fait part?

J'écoutais ce qu'il disait, non je ne croyais pas qu'elle désirait me pardonner, j'avais plutot l'impression qu'à chaque fois qu'elle me regardait elle n'avait qu'une seule envie et c'était de me voir crever ... C'était perturbant, même pour quelqu'un comme moi.

Je secouais lentement la tête ... Je ne parlais pas beaucoups à Eddy de ce que je ressentais, et elle me le reprochait beaucoup ses derniers temps ...

-Non ... Enfin .. La routine?

Je croyais être capable de supporter la routine ...

-Je veux simplement qu'elle me pardonne ... Dis-je d'une voix faible.

J'en avais assez de tout ça ... Je voulais lui parler, l'embrasser, pouvoir monter à l'étage, et surtout, ne plus devoir voir un psycologue ...

Je roula des yeux et le regarda en face.

-Écoutez, si elle veut que vous veniez ici, c'est pour une raison, non? Si vous lui expliquiez les difficultés que vous éprouvez avec la routine, cela pourrait lui faire comprendre le pourquoi de vos gestes. Je ne vous dis pas de tout changé du jour au lendemain, mais, je ne sais pas, prévoyez-vous une soirée que pour les deux, à faire autre chose que rester à la maison avec les enfants. Allez au cinéma, au restaurant, au parc. Une activité que tout les deux. Égayez votre routine en lui cueillant une fleur sur la route, en surprenant vos enfants avec du fast-food. Vous créez votre routine, c'est à vous de la modifier pour qu'elle vous corresponde.

Je lui fis un petit sourire. Il pourrait y arriver s'il s'en donnait la peine. Ils y arrivaient tous.

-Ensuite... Cette différence d'âge entre elle et vous. Donnez-moi un point positif à cela.

J'aquiessais doucement. Je n'étais pas quelqu'un qui surprenait beaucoup. Enfin, lorsque je le faisais c'était d'autant plus surprenant, mais je n'étais pas du genre à arriver à la maison avec des fleurs, à apporter la famille au restaurants, tout ce genre de choses.

Je froncais les sourcils à sa dernière question et je dis:

-...Un point positif? Enfin ... Je n'en sais rien. Je ne voulais pas sortir avec elle au début à cause de ces différence d'age .. .et à cause ... enfin ...

J'allai dire, "parce qu'elle était une prostituée" mhh mais je préférais eviter. Je poursuivis rapidement pour eviter qu'il ne s'en rende compte:

-Enfin, la différence d'age ne me dérenge plus ... du moins je ne crois pas ...

Il était en train de me rendre incertain ...

-Bon, alors nous le mettons dans les points positifs? Ou neutre peut-être. Si j'étais vous, je ne m'attarderais pas trop à ce détail. Après tout, vous êtes ensemble depuis longtemps. L'âge ne devrait plus être un facteur important. L'amour est plus important, non?

Je pris son autre liste et la consulta.

-Pour votre vie... La vie que vous avez présentement vous offre moins crainte et plus de joie, mais elle vous enlève de la liberté et ... oh, encore la routine ici. Allons Carl, qu'allons-nous faire à propos de la vilaine routine?

Je n'émis qu'un grognement comme seule réponse et je fixais l'heure. Bon sang, je perdais mon temps ici, je voulais m'en aller ...
Je posais ma tête dans ma main, et je regardais ailleur que le psycologue. Je n'avais plus envi de répondre à toutes ses questions stupides. C'était peut-être enfantin, mais je n'avais aucune envie d'être ici moi.

-J'en sais rien. Dis je d'un ton sec.

Comment est-ce que je pouvais savoir ce que j'allais faire de ma routine ...?? Je ne pouvais pas changer grand chose, à tout les jours j'allais travailler, je devais parfois corriger des travaux. ensuite je revenais à la maison. Je n'avais pas envi de sortir le soir apres le travail, ou d'avoir autre chose qu'une routine, même si l'ont en voulait pas, il falait qu'elle soit présente.