Retour imprévu [Terminé]

Je releva les yeux vers lui, en faisant glisser ma langue de façon provocante sur sa verge.

-Tu n'en sais rien? C'est pourtant facile, tu as aimé ou tu n'as pas aimé!

Je déposa quelques baisers sur son membre avant de l'engloutir de nouveau.


-T'as joui?, demandais-je entre deux coups de langues.

J'y allais peut-être un peu fort, mais même si je lui pardonnais, son infidélité me trottait dans la tête.

Je la regardais faire. Elle ne s'arrêtait pas et au contraire elle empirait les choses. Je sentais que j'allais bientot éjaculer et ce n'étais pas du tout à cela que je m'attendais ce soir.

Tu n'en sais rien? C'est pourtant facile, tu as aimé ou tu n'as pas aimé!

J'haussais les sourcils, elle devenait insistante, et que pouvais je lui répondre, et surtout maintenant! Je n'avais pas du tout envi de répondre cette question tandis que je me retenais de ne pas me vider.

T'as joui?,

Je fronçais les sourcils. Bon c'était assez maintenant. Je me redressais subitement et je lui attrapais les épaules, je la fit chavirer sur le lit et je dis en me plaçant au dessus d'elle:

-Arrête maintenant! Si tu veux qu'on parle ne le fait pas comme ça!

J'avais parlé d'un ton agressif. Je respirais rapidement, disons qu'elle m'avait un peu coupé l'envie de faire l'amour. Je la fixais quelques instants dans les yeux et je me levais, je me passais la main dans la figure d'un air découragé.

-Oui J'ai joui! Dis-je d'une voix forte.

Je fis une pause et je dis:

-... Mais je n'ai pas aimé couché avec une autre femme que toi ...

Je pris une grande inspiration et je dis:

-Je ne sais pas quoi te dire ... Je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté. Mais je ne l'aurais pas fais ajeunt!

Je la fixait quelques instants d'un air frustré. Je n'avais pas particulièrement aimé qu'elle s'amuse avec mon membre de la sorte ...

Je retins un cri de surprise lorsque Carl m'attrapa et me fit chavirer sur le lit. J'évita son regard alors qu'il me parlait. Je me doutais, rien qu'au ton de sa voix, qu'il était fâché. Je me sentais stupide. Je venais d'agir comme une idiote, je le savais.

-Je suis désolée, murmurais-je en ne le regardant toujours pas.

Je me mordis la lèvre et me retint de me mettre à pleurer. Ce n'était pas le moment. Les choses s'étaient bien passé entre nous, nous nous étions réconcilés, et moi, comme une imbécile, j'étais en train de me le mettre à dos.

-Je ne sais pas qu'est-ce qui m'a pris.

Je me risqua alors à tourner mon regard vers lui.

-Je n'aurais pas dû poser cette question...

Je restais debout quelques instant. La fixant toujours d'un air frustré. Disons qu'elle m'avait un peu stressé. Je me repassais à nouveau la main dans la figure et je pris une grande inspiration pour me calmer.

J'hésita un peu puis je vins finalement m'asseoir à coté d'elle. Je dis d'une voix plus calme:

-... Il valait mieux que tu la pose, que tu ne me refasse le coup de me le demander pendant qu'on fait l'amour.

Je me retournais un peu vers elle et je dis:

-Eddy ... Tu me dis de te parler, mais rend toi compte que tu ne me parle pas beaucoup toi n'ont plus ...

Je fis un mince sourire et je poursuivis en disant:

-Ne te défoule pas sur mon membre lorsque tu es en colère ...

Je pris quelques instants puis je la serrait contre moi. Je n'étais pas en colère. Je comprenais qu'elle m'en veulle, mais disons qu'au train ou elle avait voulu m'exiter j'avais eu un peu peur qu'elle ne décide de me faire mal.

-Je t'ai répondu ... Je ne peux pas te dire que j'ai détesté, ce serait mentir. Mais cette fille ne m'attire pas.

J'avais dit cela en la fixant dans les yeux. Non, mes étudiantes ne m'attirais pas sexuellement et c'était le cas de Mégara. Et puis j'aimais Eddy alors pourquoi vouloir aller ailleur? Je me le demandais.

Pour l'instant je voulais que les choses soient claire avec elle. Je préférais en parler maintenant, qu'une autre fois.

Je me redressa dans le lit, serrant mes jambes contre moi. Mon envie de pleurer ne voulait pas partir. Carl semblait vouloir se calmer un peu.

Je fis un petit sourire en baissant la tête. J'avoue que c'était un peu idiot de ma part de "l'attaquer" de cette façon. Je ne défoulais pas vraiment ma colère. J'essayais plutôt de me convaincre, et peut-être même de le convaincre lui, que je valais mieux que cette femme que je ne connaissais pas.

Je me laissa aller contre Carl, heureuse qu'il ne m'en veuille pas trop. Je le regarda dans les yeux.

-Je sais, je te crois... Je crois que je suis un peu jalouse... Je n'ai jamais eu à "partager" un homme auparavent.

Je glissa ma main dans ses cheveux et fit un petit sourire.

-J'ai gâchée notre soirée.

J'haussais les sourcils et je dis:

-Oui, et moi j'avais gaché la tienne donc nous sommes quitte.

Je l'embrassais doucement puis je me levais, je repris mon boxer et je le remis, je me rendis ensuite dans la salle de bain pour m'asperger la figure d'eau froide. Je ne le montrais pas vraiment mais elle m'avait donner des sueurs ...

Je ressortis ensuite de la salle de bain et je revins vers elle, je dis en soupirant:

-Qu'est-ce qu'ont fait maintenant? Je n'ai plus particulièrement envi de faire l'amour ...

Je le regarda partir vers la salle de bain. Je m'étira pour récupérer ma culotte et mon chandail et les remit. Je m'étendis sur le lit, fixant le plafond.

Je tourna les yeux vers Carl lorsqu'il revint.

-Nous pourrions parler... De tout... Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire sur des tonnes de sujets, mais que nous ne prenons jamais le temps de le faire...

Je tapota le lit à côté de moi pour qu'il vienne s'installer.

-Je n'ai pas envie de retourner à la maison tout de suite. Une soirée sans les enfants, nous devrions faire cela plus souvent.

Je ne vins pas m'installer sur le lit. Je la fixais, elle voulait parler. Je lui devais bien ça, mais je savais que ce serait difficile, j'avais de la difficulté à dire ce que je pensais.
Je lui fit signe d'attendre quelques instants puis je me rendis dans la cuisine. Je pris une bouteille de vin que j'avais acheté. Je l'avais simplement oublié et je pris deux verres, bon disons que j'avais oublié d'acheter des coupes. J'ouvris la bouteille et je revins vers elle. Je lui en fit couler et je lui tendis le verre. Je dis:

-Je n'aime pas particulièrement le vin, mais si tu veux que je parle c'est la bonne façon.

Je fis un mince sourire, apres seulement deux verres je serais déja plus bavard, elle pourrait me demander ce qu'elle voulait. Je m'en fis couler également et je mis la bouteille par terre, je me plaçais ensuite également sur le lit.

-Tu veux parler de quelque chose en particulier?

Je demandais ça d'une voix basse, disons que j'espérais un peu qu'elle ne parle plus de la fille avec qui j'avais couché ...

Je me redressa et m'adossa contre le mur. Je pris le verre de vin et en prit une gorgée. Cela faisait une éternité que je n'avais pas bu de vin, j'adorais cela. Et j'appréciais le fait que Carl dise qu'il n'aime pas le vin, cela démontrait encore une fois qu'il avait fait beaucoup d'effort pour moi ce soir.

-J'aimerais que l'on parle de tout ce qui nous vient en tête. Les enfants, notre vie, l'université... J'ai parfois l'impression que tu mènes cette vie simplement parce que tu dois en mener une, sans que tu ne l'apprécies vraiment...

Je pris une autre gorgée de vin et le regarda. Ce n'était qu'une impression que j'avais de temps à autre. Je me doutais que ce ne devait pas être le cas, mais comme nous ne parlions que rarement de ce que nous ressentions vraiment, ce n'était pas évident de dicerner la vérité des illusions.

Je baissais la tête vers mon vin, comment pouvait t'elle croire ça. Je pris une gorgée de mon verre et je dis:

-Pourquoi est-ce que tu crois ça? C'est parce que j'ai couché avec cette fille?

Je relevais la tête vers elle. J'avais parlé d'une voix basse et absolument pas agressive. Je poursuivis en disant:

-Je ... Je n'ai jamais été aussi heureux de toute ma vie ... Bon l'université, je ne sais pas encore ... Disons qu'il me faut un temps, pour m'habituer à être devant une classe ... À parler avec d'autres personnes ...

Je fis un mince sourire, j'avais de la difficulté à parler avec elle, alors qu'est-ce que c'était devant une classe. Je me passais la main dans les cheveux et je dis:

-Et toi? Tu es heureuse? Avec moi? Je veux dire? Il y a quelque chose qui te manque? Tu passes tes journées avec les enfants, je peux comprendre que tu ais envie de quelque chose ...

Je voulais dire, évidement si ele décidait de travailler ce serait compliqué avec les enfants, mais bientot ils commenceraient l'école, alors il n'y avait pas vraiment de probleme.

-Non, je ne disais pas cela à cause de cela. Mais bon, tu es sorties de prison et j'ai cru, au début, que tu es venu me rejoindre que parce que je te donnais ce que tu souhaitais. Je me demande simplement si parfois, tu n'as pas des regrets...

Une pris une autre gorgée. Je n'appréciais pas beaucoup parler également. Parler de moi était une chose que je n'avais jamais vraiment fait.

-Évidemment que je suis heureuse, dis-je en relevant la tête vers lui. Je n'ai jamais été aussi heureuse. Surtout avec toi dans ma vie.

Je fis un petit sourire et lui caressa la joue. J'hésita légèrement à son autre question. C'était vrai que je trouvais parfois les journées longues, et les enfants pouvaient être tellement grouillants parfois.

-En fait... Il y a cet homme qui est venu me voir l'autre jour. Il avait été envoyé par ma tante. Tu sais que mon père avait un restaurant. Lorsqu'il est mort, il me la léguer... Je songeais à le reprendre... Si tu veux évidemment. Sans vendre le restaurant, je peux simplement laisser le contrôle à quelqu'un d'autre...

Je baissa un peu la tête. J'avais toujours voulu suivre les traces de mon père. Cela m'avait pris du temps à le réaliser, mais son restaurant était tellement apprécié. Je souhaitais vraiment recréer l,ambiance de cette époque.

Je penchais un peu la tête sur le coté et je pris une gorgée de mon verre, je dis d'une drole de voix:

-Si je te le refusait? Tu ferais quoi? Évidement que ça ne me dérenge pas, tu peu bien faire ce que tu veux.

Je pris une autre gorgée. Je ressentais déja l'alccol. Mais par contre, ce n'étais pas parce que j'étais saoul que ce que je désais était faux, au contraire, c'était très vrai et vraiment ce que je pensais.

-Tu m'en aurais parlé quand? Dis-je d'une voix un peu seche.

Alors nous nous ressemblions beaucoup en fait, nous ne nous disions pratiquement rien. Je dis d'un air sérieux:

-Je n'ai aucun regret. J'aurais eu des regret si j'avais continuer à tuer sans avoir de famille, et pour moi c'était bien clair, si j'avais une famille je ne tuais plus. Ça ne me manque pas.

Je la fixait dans les yeux. Non. J'avais bien assez tué dans ma vie. Je n'avais aucun remord, mais je n'avais plus envi de le faire. Et puis j'avais bien trop peur de retourner en prison.

-Je ne supporterais pas la prison une autre fois, crois moi, je n'ai pas passé un bon moment là-bas.

Je ne lui avait jamais parlé de ce qui c'était passé là-dedans. Mais je n'en n'avais pas envi. Disons qu'il ne m'étais rien arrivé de bon. Je ne saurais pas quoi lui répondre si elle me posait des questions, lui parler de Steve? des autres gardiens? De beaux salopard oui. Je me crispais à cette seule pensée et je pris une autre gorgée de mon vin.

-Je comptais t'en parler à mon retour, mais bon... Nous avons eu un inconvénient... Et je n'aurais pas accepté si tu aurais préféré que je reste à la maison avec les enfants! Ton opinion est importante pour moi.

Je ne voulais pas qu'il croit que je voulais lui cacher des choses. Je ne savais même pas moi-même au début si je voulais reprendre l,entreprise de mon père ou non.

Je termina mon verre et baissa la tête lorsqu'il parla de la prison.

-Pourquoi tu ne me parle jamais de la prison? J'ai l'impression que parfois tu revis certains événements qui se sont produits en prison dans ta tête et tu deviens plus... Distant. Je voudrais pouvoir t'aider en comprenant mieux...

Je baissais la tête à mon tour et je dis:

-...Disons que je n'ai jamais vécu d'instants aussi horrible de toute ma vie. Je ne retournerais là pour rien au monde.

Je me passais la main dans les cheveux. Je n'avais pas envi de lui cacher des choses, je pouvais lui parler un peu de la prison, mais il était évident qu'il y avait des choses que je ne lui dirait jamais.
Je relevais la tête vers elle et je dis:

-Crois moi ... Tu ne veux pas savoir ce qui ce passe là-bas ... Mais c'est une prison à perpétuité. Ils se fichent de nous, et les gardiens là-bas ... sont effroyable, je me demande encore pourquoi ils ne sont pas en prison eux aussi ...

J'haussais les sourcils, d'apres ce que je savais, beaucoup de gardiens avaient commis des tas de crimes, ils avaient seulement trouvé le moyen de fourrer le systeme.

-Bref, je n'ai pas envi de te parler, de dire ce qui c'est passé, pas que je ne veux pas te le dire ...

Je passais une main dans ma figure et je pris une autre gorgée de mon vin, espérant seulement que l'alcool m'aiderait à mieux m'exprimer.

-Simplement, le fait de dire tout ça ... Je ne vois pas comment le faire ... c'est tout ...

Je lui lançait un petit regard désolé. Elle devait être frustré que je ne lui en parle pas. Mais j'en étais incapable.

Je hocha doucement la tête.

-Je comprend. Je n'insisterais pas. Je comprend que cela n'a pas du être évident.

Je lui caressa de nouveau la joue avant de me coller un peu contre lui. Je lui donna mon verre pour qu'il le remplisse de nouveau.

-Pourquoi est-ce que tu m'aimes?, demandais-je après quelques instants de silence.

C'était stupide comme question, mais j'avais envie d'être rassurée, d'entendre les raisons de sa bouche.

Je restais silencieux et je me fis verser un autre verre apres l'avoir fait pour elle. J'en avais bien besoin maintenant avec les questions qu'elle me posait:

-... La question qui tue? Dis-je avec un petit sourire.

Je l'embrassais et je dis finalement:

-...Parce que je t'aime ... Parce que tu m'as rendu fou durant combien de temps avant que j'accepte de m'attacher à toi ... Parce que je t'ai effrayé, frappée, et que jamais tu n'es partie ... Parce que tu m'as sauvé la vie ...

Je me passais la main dans les cheveux et je pris une autre gorgée de vin.

-Parce que tu es belle et irisistible Dis-je en l'embrassant à nouveau dans le cou.

Oui le vin se faisait sentir, j'étais plus amical, mais toujours sincère par contre.

J'eu un petit rire et je dis:

-Par contre, je n'ai jamais su comment toi tu pouvais m'aimer apres tout ce que j'ai pu te faire subir ...

Je m'étais toujours posé cette question. Je n'avais pas fait grand chose pour elle, alors pourquoi est-ce qu'elle m'aimait autant?

Je ris également. Il était tellement loquace lorsqu'il buvait. Mais je savais que c'était sincère ce qu'il me disait. Il n'était pas le genre à inventer des chose grâce à l'alcool.

-Je t'aime car tu es beau, tu es fort, tu as mauvais caractère...

Je fis un petit sourire en me collant un peu plus contre lui.

-Parce que tu m'as toujours protégé même lorsque tu me détestais, même lorsque je te mettais également en danger, parce que avec toi je me sens en sécurité, je me sens aimé. Tu es mon héros privé.

Je le regarda dans les yeux et l'embrassa.

-Je t'aime parce que tu es l'homme de ma vie, tout simplement, murmurais-je doucement.

Je restais silencieux tout en rougissant un peu. Disons que je ne m'attendais plutot à ce qu'elle reste muette et qu'elle ne trouve rien. Je ris un peu et je dis:

-Fort et mauvais caractere ... Je me demande si c'est une bonne chose...

J'haussais les sourcils et je l'embrassais à nouveau. Oui, j'étais vraiment bien avec Eddy et je n'en n'avais jamais douté.

-Alors si tu travaille, tu seras proche de l'université ... Je vais pouvoir te voir plus souvent.

Et puis, je pourrais bien aller manger là au lieu de manger à la cafétéria de l'école. Et je ne travaillais pas à temps plein. Je ne faisais que donner des cours d'auto-défense.

Je ris un peu et lui donna un baiser sur le nez.

-On se voit tout les jours! Mais bon, je ne suis pas contre le fait que l'on se voit encore plus souvent.

Je pris une grosse gorgée de vin. Je me sentait un peu pompette. J'avais l'impression de sourire sans raison et de parler étrangement. Je n'avais pas assez bu pour être saoûle pourtant.

-Tu vois, c'est sympa de pouvoir se parler plus. Nous devrions faire cela plus souvent...

Je gardais mon sourire et je dis:

-Peut-être ... Sauf que demain je vais avoir encore mal au crane et je vais être d'une humeur massacrante ... Donc sa gache tout.

He la regardait d'un air désolé. Je buvais rarement, puisque je n'aimais pas l'effet de l'alcool sur moi, par contre j'aimais bien le whisky, mais je ne pouvais pas en boire beaucoup.

Je soupirais et je dis:

-Je ne sais pas si j'aime enseigner ... Je veux dire ... Ce n'est pas moi non? Parler devant un tas de gens?

Je fronçais les sourcils. J'étais incapable de savoir si j'aimais ou non la sensation d'être observé, écouté. je n'avais jamais vécu ça auparavant, c'était étrange.

Je le regarda un moment avant de lui répondre.

-Pourquoi ce ne serait pas toi? J'adore t'entendre parler moi. Et tu enseignes une matière quand même physique. Tu n'auras pas à parler tant que cela. Fais-les plus pratiquer.

Je lui caressa les cheveux et continua:

-Tu sais, si tu ne te plais pas dans ce métier, tu peux trouver autre chose. Je suis certaine que tu pourrais travailler dans ce que tu veux. Tu es très intelligent, plein de charme...

Je lui sourit et termina mon deuxième verre de vin. Je le posa sur la table de nuit et reporta mon attention sur mon futur époux.

-Et tu n'as pas à travailler si tu ne le désires pas. Je sais que les enfants seraient heureux que tu passes toutes tes journées avec eux.

J'haussais les épaules. Je ne savais pas réellement ce que je voulais en fait. J'aimerais peut-être un travail plus physique ... Mais je ne savais pas quoi en fait. Je dis finalement:

-Bof ... De toute façon les enfants commencent bientot l'école, je vais faire quoi de mes journées.

Je savais que de rester trop longtemps sans rien faire m'ennuierais vraiment. Je n'étais pas du genre à avoir des activités, à me joindre à des groupes. Bref, je devais passer le temps et j'aimais bien travailler.

-Je crois que je dois m'habituer, mon premiere cours c'est plutot bien passer, si j'oublie le fait que l'ont voit les fesses de la moitiée de mes étudiantes ...

J'haussais les sourcils, c'était dérengeant. Surtout dans un cours comme le mien.

-Enfin, comment elle veulent bouger si au moindre mouvement elles risquent de dévoiler quelque chose ...

Je roulais les yeux et je dis:

-Bha en fait je crois qu'elles s'en fichent bien

Je pris une gorgée de mon verre, sa m'ennuyais un peu, j'espérais qu'aux prochains cours elles viendrait plus vêtues.

J'haussa un peu les sourcils lorsqu'il parla de ses étudiantes. Je ne savais plus si je voulais qu'il y retourne.

-Dis-leur de s'habiller autrement alors!, dis-je un peu plus brusquement que je ne l'aurais voulu.

Je soupira et fis une petite moue. S'il savait que l'on voyait à moitié les fesses de ses filles, c'était qu'il les avait regardé! Peut-être pas consciemment, mais bon... Je devrais aller passer une journée avec Carl dans ses cours...

-Ça ne te dirait pas de travailler, je ne sais pas... Sans une mine... Où les très peu nombreuses femmes ne porteraient que des grosses combinaisons?!, lui demandais-je, un petit sourire aux lèvres.

j'haussais les sourcils et je dis:

-...Enfin, je voulais dire que leurs jupes étaient courte et que leurs décolletées étaient profond. Je n'ai pas besoin d'être aveugle pour ne pas le remarquer.

Je ne regardais pas ça, mais enfin, c'était très visible. Je fis un mince sourire lorsqu'elle me parla de la mine et je dis:

-...Ho ... Moi les mines sa m'exite, alors je ne me risquerait pas si j'étais toi ...

J'approchais d'elle et je l'embrassais tendrement ...

Je le frappa, sans vraiment mettre de force, sur l'épaule.

-Hey!

Je ris un peu et répondit à son baiser.

-D'accord, reste dans ton école de tentation dans ce cas. Je m'en fous... Mais si j'en vois une s'approcher de trop près... Je vais lui montrer pourquoi elle aurait du écouter dans ton cours d'auto-défense.

Je ris de nouveau, montrant que je n'étais pas vraiment sérieux et m'assit à califourchon sur Carl. Je déposa ma tête dans son cou et lui donna un baiser.