Le retour de l'infidel ... XD[Terminé]

Je le regarda longuement dans les yeux, ne disant pas un mot.

-Si tu as envie de tenter, tente! Mais je crois pas que cela va être facile!

Je me détourna de lui, faisant mine de retourner vers la maison. Je me tourna soudainement vers lui et lui asséna un autre coup de poing.

-Pour la route, dis-je avec un sourire avant de retourner dans la maison, suivit de Ron et Ed.

Je savais pertinament que ce ne serait pas simple.

Je n'empechais pas le coup de m'atteindre une autre fois et j'aquiessais lentement en me massant la machoire.

Je repartit ensuite vers ma voiture. Je devais me trouver un motel, maintenant.

Je ne tardais pas à en trouver un en ville et je le pris pour quelques jours pour commencer. Je m'installais sur le lit en grognant. Soit j'allais m'acheter des vêtements et des choses, soit je passais à la maison. soit je restais dans mes vetements plusieurs jours ... soit ... enfin, il n'y avait pas vraiment d'autres solution.

Je soupirais et je me dis que le lendemain je devrais peut-être tenter de telephoner à Eddy ...Et je devrais travailler moi dans tout ça, Lundi j'avais toujours mes cours à donner, je serais de bonne humeur moi ... et Propre surtout -_-'

Je finis par me laisser tomber sur le lit et m'endormir. Je me reveillais plus tard dans la soirée. Malheureusement trop tard pour aller m'acheter des choses pour me raser et autres ... Je passais la nuit encore eveillé et lorsqu'il fut environ 9h00 le lendemain matin, je finis par telephoner à Eddy.

Je composais le numero, et lorsqu'elle répondit et dis d'une voix Basse:

-Eddy?

J'avais peur qu'elle me racroche au nez, qu'elle ne veule pas me parler ...

Le réveil avait été difficle. Je n'avais pas beaucoup dormi, et lorsque j'avais enfin réussi à trouver le sommeil, Lillie et Yahn choissirent ce moment pour se chamailler et casser quelque chose Je grogna et me leva.

Dès qu'ils me virent, ils réalisèrent que quelque chose clochait.

-Où est papa?, demanda Lillie.

-Il est parti. Il avait des choses à régler. Ramassez-moi ce vase! Et faîte attention à ne pas vous coupez.

J'évita tant bien que mal leurs regards. Je ne voulais pas me justifier, je n'avais pas à le faire. Lorsque le téléphone sonna, j'alla répondre.

-Eddy?

Je resta silencieuse et raccrocha sans cérémonie.

-Qui c'était?, demanda Yahn.

-Un mauvais numéro. Allez, va t'habiller!

Je grognais et je racrochais. Je me passais la main dans la figure d'un air découragé. Je ne savais pas quoi faire.

Je finis par me lever et à me rendre à ma voiture. Je voulais mes vetements et des choses, si elle n'était pas capable de me parler je voulais au moins être capable de vivre!

Je me rendis jusqu'à la maison et je cognais à la porte. J'aurais pu entrer puisque j'avais les clés, mais je me disais qu'il ne serait pas vraiment contente. Deja que de me voir ici ne serait pas une partie de plaisir.

Je profita du fait que les enfants jouaient dans la cour arrière pour prendre une douche. Je resta sous l'eau pendant vingt minutes sans bouger, ne prenant même pas la peine de me savonner. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas avoir une vie tranquille? Pourquoi est-ce que la vie de famille tranquille en banlieu ne m'était pas accessible?

Je soupira et sortit de la douche. Je ne pleurerais pas, il ne méritais pas que je pleure pour lui ou à cause de lui. S'il voulait s'amuser à tout détruire, c'était son problème. Je ne serais plus jamais naïve au point de croire à ses belles paroles!

Je m'habilla et descendit au rez-de-chaussée lorsque quelqu'un frappa. J'ouvris et fus prise d'une envie de reclaquer la porte.

-Va-t-en Carl! Tu rends les choses encore plus difficiles! Tu veux quoi, que j'appelle la police?, dis-je les dents serrées.

-PAPA! T'es déja revenu!, s'écria Yahn qui sortait que je ne sais où.

Il se précipita sur Carl, rapidement suivi par Lillie. Je jeta un regard noir à Carl et m'ôta de la porte, allant me réfugier dans la cuisine. Plus loin j'étais de lui, mieux se serait.

Je vins pour dire quelque chose que les enfants me sautèrent dessus. Je me penchais et je dis simplement:

-Je repars ... Vous êtes sage?

Je me relevais leurs flattant doucement la tête et je vins dans la cuisine, gardant tout de même une distance respectable entre moi et Eddy et je dis:

-Je suis venu chercher ... des vêtements ... Je dois continuer à essayer de vivre ... Dis-je simplement.

Je restais là quelques instants et ensuite je montais à l'étage me prendre un sac et mettre rapidement quelques petites affaires dedant. Ensuite je revins à la cuisine et je dis :

-...Eddy ... Il faut qu'on parle ...

Je fermais les yeux quelques instants et je dis:

-Je ne sais pas quoi te dire ... Qu'est-ce que je peux dire ... ou faire pour que tu me pardonne?

Je la fixait, j'aimerais tellement qu'elle me réponde, qu'elle me donne une petite piste ...

Je ne bougea pas lorsque Carl vint m'expliquer la raison de sa présence. Qu'il fasse se qu'il veut et qu'il foute le camp rapidement ensuite. Plus il prenait de choses avec lui, moins il lui en resterait à venir chercher!


Je sortis deux sandwichs à la crème glacée pour les enfants et les
força à ressortir à l'extérieur. Je ne voulais pas qu'il soit trop en contact avec leur salaud de père. Ils ne méritaient pas d'avoir un aussi mauvais exemple et modèle. Pauvres enfants...

Je me mis alors à préparer un gâteau. J'aimais préparer des desserts lorsque je n'allais pas très bien. Ça faisait passer le temps et me changeait les idées.

-...Eddy ... Il faut qu'on parle ...

Je sursauta presque en l'entendant parler. Merde, je ne l'avais pas entendu arrivé.

-Je ne sais pas quoi te dire ... Qu'est-ce que je peux dire ... ou faire pour que tu me pardonne?

-Je veux juste que tu t'en aille Carl. Tu en as assez fait, tu ne trouves pas?

Je m'approchais un peu et je dis:

-Oui J'en ai assez fait!! Oui je suis un salaud ... Un connard ... Tout ce que tu veux ... Et je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça, alors ne me le demande pas!

Je levais la tête au ciel et je dis:

-Je t'en pris ... Je t'en pris ... aide moi rien qu'un peu ...

Je restais derrière elle. Je trouvais qu'elle était un peu trop près des couteaux de cuisine...

J'étai désespéré, je ne supporterais pas d'être loin d'eux longtemps.

Je resta muette sans bouger, les poings serrés. Comment pouvait-il croire un seul instant que je l'aiderais, que j'accepterais de le pardonner?

-Qu'est-ce que tu crois Carl? Que je n'ai que ça à faire, passer ma vie à devoir te pardonner tes erreurs de "C'est la dernière fois promis"?

Je me mis à rire un peu, nerveusement.

-Non Carl, je ne t'aiderais pas... Je crois en avoir fait assez pour toi durant toutes ses années... Et je n'ai pas l'intention de continuer...

Pourquoi est-ce qu'il ne partait pas?! Il ne comprenait donc pas qu'il était indésirable ici?

J'avalais difficilement et je baissais la tête ... Je dis d'une voix sourde:

-...Quoi? Qu'est-ce que tu veux dire?

Je m'approchais un peu et je dis:

-Je ... Je t'en pris Eddy ... Je vais faire tout ce que tu veux ,,, je vais rester enfermer ... Je n'approcherais plus personne ... Mais ne m'enleve pas ça ... Permet moi ... d'essayer ... Et ne te ferme pas à moi ...

Je me passais la main dans la figure. J'avais de la difficulté à parler. Je n'étais même plus à un stade ou je voulais me mettre en colère, j'avais beaucoup trop peur, et peur d'avoir mal, d'être seul ... et qu'elle demande le divorce.

Je continua à pétrir la pâte à tarte sans le regarder, en me mordant l'intérieur de la joue. Comme j'avais envie de dire certaines choses en ce moment, de me défouler un peu.

-Je ne t'ai jamais empêcher d'essayer Carl! Mais ne te fais pas trop d'espoir...

Je resta muette un instant, réfléchissant. Il semblait honnête, comme d'habitude! Mais je ne voulais pas le voir. Il avait trop de choses à régler avec lui même...

-Tu dois régler des choses Carl. Dans ta tête! Si tu vas voir un psy, tu pourras revoir les enfants...

Je la fixait toujours, silencieux. Je dis d'une voix étonné:

-Je ... J'ai couché avec Clairval ... J'ai cedé à quelque chose que je ne pourrais expliquer ... Une pulsions dégoutante ... Que jamais je n'aurais dû avoir ...

Je laissais echapper un petit grognement et je dis:

-Mais un psy?? Pourquoi?

Je secouais la tête et je dis:

-Les enfants ... daccord ...

Je fis une petite pause et je poursuivis en disant:

-Et toi?

-Pourquoi? C'est à toi de me le dire pourquoi ça pourrait te faire du bien de consulter un psy. C'est ma condition pour les enfants seulement.

J'étais en train de fléchir là. Ce n'était pas bon. Pourquoi j'étais aussi amoureuse d'un type comme lui?

-Moi, ça va dépendre des résultats...

Je pris mon rouleau à pâte et roula ma pâte. Dans un sens, j'espérais que cela ne donnerait pas de résultats... Je ne voulais plus souffrir, j'en avais assez. J'avais trop souffert dans ma vie pour encore devoir en prendre.

-Va dire au revoir aux enfants... Quelques jours hors de la maison te feront du bien...

J'aquiessais doucement. Je ne savais pas comment je réagirais avec un psycologue. Mais je ne passerais pas de bon moments et je le savais. Je dis finalement:

-J'irais voir un psy ...

Je soupirais et je ramassais mes affaires par terre, je dis en me dirigeant vers la porte de la cours en arrière:

-Je suis désolé ... Terriblement désolé Eddy ...

Je retournais la tête vers elle et je poursuivis en disant:

-Je ne veux pas te perdre ... Et pourtant ont dirait que je fais tout pour le faire ...

Je me passais à nouveau la main dans la figure et je dis:

-Je m'en veux d'être aussi con ...

Je sortis finalement de la maison. J'allais voir les enfants et je leurs dit au revoir pour finalement retourner dans ma chambre au motel.

Je soupira et posa mon rouleau à pâte. J'alla m'asseoir sur un tabouret et posa ma tête sur le comptoir. Pourquoi s'était si compliqué?

Je soupira de nouveau et m'étira pour atteindre le bottin. Je regarda les divers noms de psychologues et en choisi un au hasard. Je téléphona et prit rendez-vous pour Carl, leur laissant son numéro de cellulaire pour qu'il puisse le contacter.